Cinéma: dans «Carmen», les migrants vus par Benjamin Millepied

Le danseur et chorégraphe français Benjamin Millepied pose lors d'une séance photo à Paris le 7 septembre 2022. (Photo JOEL SAGET / AFP)
Le danseur et chorégraphe français Benjamin Millepied pose lors d'une séance photo à Paris le 7 septembre 2022. (Photo JOEL SAGET / AFP)
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Publié le Vendredi 09 juin 2023

Cinéma: dans «Carmen», les migrants vus par Benjamin Millepied

  • Exit l'Espagne et l'histoire de Carmen, gitane rebelle et femme fatale qui séduit le brigadier jaloux Don José: le film du chorégraphe, en salles mercredi, est situé à la frontière séparant le Mexique des Etats-Unis
  • «L.A. est une ville où on est confronté à l'immigration», affirme Benjamin Millepied, qui y a habité pendant plusieurs années avec sa femme, l'actrice Natalie Portman et leurs deux enfants

PARIS : C'est un film qui ne garde de la nouvelle de Mérimée et de l'opéra de Bizet que le nom - et quelques pas de flamenco: «Carmen», premier long-métrage de Benjamin Millepied, transpose l'oeuvre en un drame sur l'immigration.

Exit l'Espagne et l'histoire de Carmen, gitane rebelle et femme fatale qui séduit le brigadier jaloux Don José: le film du chorégraphe, en salles mercredi, est situé à la frontière séparant le Mexique des Etats-Unis.

Après l'assassinat de sa mère, la Mexicaine Carmen (Melissa Barrera) s'enfuit vers Los Angeles. Lors de sa folle traversée, elle rencontre Aidan, un ex-Marine américain souffrant de stress post-traumatique et patrouillant à la frontière.

Le soldat, incarné par l'étoile montante de Hollywood Paul Mescal, va la sauver en tuant un de ses collègues avant qu'ils ne se réfugient dans un club de danse tenu par Masilda (Rossy de Palma).

«J'ai mis l'action à L.A. car j'y ai vécu, ça me parle. C'est une ville où on est confronté à l'immigration», affirme Benjamin Millepied, qui y a habité pendant plusieurs années avec sa femme, l'actrice Natalie Portman et leurs deux enfants.

Quant à Aidan, «ce sont tous ces hommes et ces femmes qui partent pour des guerres qui n'auraient pas dû avoir lieu et qui reviennent totalement endommagés. Ce sont des fantômes», ajoute-t-il.

La danse - des pas de deux mais surtout des solos pour Carmen - et la musique (signée Nicholas Britell) sont comme des personnages à part, sans faire pour autant du film un «musical».

«Les premières versions du scénario étaient beaucoup plus proches du livret (de l'opéra) et, petit à petit, je m'en suis débarrassé pour arriver à l'essentiel de ce que je voulais raconter», explique le réalisateur, qui compare son film à un ballet.

«C'était un parti pris d'écrire un drame avec de la musique et de la danse, ce n'est pas si courant que ça. Il y a quelque chose de plus mystique, plus poétique», souligne-t-il.

Malgré une puissante interprétation de Paul Mescal et de Rossy de Palma, le film, déjà sorti aux Etats-Unis, a reçu des critiques mitigées en raison du mélange entre romantisme et réalisme.

«Cela peut paraître incohérent car on ne peut pas classer le film mais, en même temps, c'est cohérent pour plein de publics. Je n'aime pas forcément tout expliquer dans ce film», assure Millepied.

 

 


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com