Le pirarucu, poisson géant et délice menacé de l'Amazone

Un pêcheur transporte un pirarucu (Arapaima gigas) dans la réserve de développement durable (RDS) de Mamiraua à Fonte Boa, dans l'État d'Amazonas, au Brésil, le 5 novembre 2022. (Photo de MICHAEL DANTAS / AFP)
Un pêcheur transporte un pirarucu (Arapaima gigas) dans la réserve de développement durable (RDS) de Mamiraua à Fonte Boa, dans l'État d'Amazonas, au Brésil, le 5 novembre 2022. (Photo de MICHAEL DANTAS / AFP)
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Publié le Samedi 10 juin 2023

Le pirarucu, poisson géant et délice menacé de l'Amazone

  • Longtemps nourriture anonyme des Amérindiens vivant dans ces confins de l'immense forêt amazonienne, le pirarucu figure désormais en bonne place sur les menus des restaurants gastronomiques de Rio, Bogota ou Lima
  • Victime de surpêche dans toute l'Amazonie brésilienne, le pirarucu a bien failli disparaître dans les années 90, jusqu'à la mise place d'une réglementation sévère en 2004 par la police environnementale, l'Ibama

JAVARI, Brésil : Le pirarucu, poisson géant à la chair savoureuse surnommé «la vache de l'Amazonie», est la cible privilégiée des braconniers dans la noeud des trois frontières entre le Brésil, le Pérou et la Colombie, terre de  pionniers et de tous les trafics.

Mais il est aussi l'objet d'un projet piscicole local visant à protéger cette précieuse ressource, tout en prévenant les prédations de pêcheurs illégaux dans le territoire indigène de la Vallée du Javari.

Pour les Kanamari, l'un des sept groupes ethniques recensés de cette vallée fluviale, l'histoire mythique du pirarucu (Arapaïma gigas) se conte ainsi: «une feuille d'arbre tombée à l'eau et devenue poisson géant», narre à l'AFP le cacique Mauro da silva Kanamari.

Longtemps nourriture anonyme des Amérindiens vivant dans ces confins de l'immense forêt amazonienne, le pirarucu figure désormais en bonne place sur les menus des restaurants gastronomiques et autre «fusion food» de Rio, Bogota ou Lima.

Un succès qui fait son malheur: son prix d'achat bat des records sur les marchés illégaux et hangars à glace clandestins d'Atalaia do Norte, Benjamin Constant, Tabatinga (Brésil) et sa ville jumelle voisine de Leticia (Colombie), principales localités du triangle des trois frontières.

- Résistant aux piranhas -

Le pirarucu figure parmi les plus gros poissons d'eau douce de la planète: omnivore, il peut atteindre jusqu'à 3 mètres de long, pour plus de 200 kg.

Sa nageoire dorsale écarlate et effilée vers la queue, ainsi que sa tête aplatie peu commode et ses yeux globuleux lui donnent des airs de fossile préhistorique.

Tout est bon dans le pirarucu, la chair et les filets bien sûr, succulents, presque sans arêtes et sans le goût de vase habituel des poissons d'eau douce.

On utilise jusqu'aux tripes, son cuir et ses écailles (résistantes aux attaques des piranhas) qui se revendent en porte-clé pour les touristes.

Sa pêche se fait au filet et au harpon, le poisson venant respirer à la surface au moins toutes les vingt minutes. Il est aperçu en début d'année -quand les eaux sont au plus haut- dans les lacs et étangs des méandres de l'Amazone et de ses affluents.

Victime de surpêche dans toute l'Amazonie brésilienne, le pirarucu a bien failli disparaître dans les années 90, jusqu'à la mise place d'une réglementation sévère en 2004 par la police environnementale, l'Ibama.

Dans l'Etat d'Amazonas, sa pêche est strictement réglementée. Elle est interdite dans la réserve du Javari, sauf pour la propre consommation des indigènes.

- «Beau et bon» -

Soutenu par un ONG brésilienne (CTI) et géré directement par les Amérindiens Kanamari, un projet de pisciculture naturelle est actuellement à l'expérimentation dans le Moyen Javari, qui s'inspire d'une gestion durable mise en oeuvre avec succès ailleurs dans le pays.

«L'idée est que les indigènes se nourrissent, subviennent à leurs besoins, tout en protégeant leur territoire», explique à l'AFP Thiago Arruda, responsable local du CTI.

Ce projet du «manejo», selon son nom portugais, «est très important pour nous», souligne Bushe Matis, coordinateur général de l'Univaja, l'Union des peuples indigènes de la Vallée du Javari.

«Avant les gens pêchaient n'importe comment. Désormais nous allons prendre soin des lacs et des zones de pêche, pour avoir toujours du poisson dans le futur, tout en contribuant à la lutte contre les intrusions», veut-il croire.

Mais la tâche est ardue, périlleuse, face aux pêcheurs illégaux. «Ce sont eux qui nous volent!», fustige Joao Filho Kanamari, l'un des coordinateurs du projet.

Organisés en groupe de vigilance, les Kanamari jouent la carte de la sensibilisation et du dialogue, face à des contrebandiers souvent agressifs et possiblement violents.

Après cinq années de gestation, le projet arrive à son terme cet été 2023, avec un ultime comptage des pirarucus et les premières captures. L'Ibama a déjà donné son aval, et autorisé la commercialisation des futures prises.

Mais les écueils restent nombreux. Logistiques par exemple, avec l'organisation par les rustiques Kanamari d'une chaîne du froid depuis les profondeurs de la forêt. Ou encore l'épineux partage des bénéfices au sein de la communauté.

Le «manejo» suscite par ailleurs les convoitises croissantes d'acteurs politiques et économiques locaux «pas forcément bien intentionnés et probablement impliqués dans les réseaux de pêche illégale», s'inquiète un promoteur du projet.

En attendant, les Kanamari louent en chanson ce projet «beau et bon». «Le manejo, c'est le futur de nos enfants!», sourit le cacique Mauro.


Fleurs et beauté éphémère, les célébrités défilent au gala du Met de New York sur fond de contestation propalestinienne

1-	Le mannequin américain Ashley Graham arrive au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York. Le gala récolte des fonds pour le Costume Institute du Metropolitan Museum of Art. Le thème du gala 2024 est "Sleeping Beauties : Réveiller la mode". (Photo Angela Weiss AFP)
1- Le mannequin américain Ashley Graham arrive au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York. Le gala récolte des fonds pour le Costume Institute du Metropolitan Museum of Art. Le thème du gala 2024 est "Sleeping Beauties : Réveiller la mode". (Photo Angela Weiss AFP)
2-	L'actrice américaine Zendaya arrive au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York. (Photo par Andrea Renault AFP)
2- L'actrice américaine Zendaya arrive au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art le 6 mai 2024 à New York. (Photo par Andrea Renault AFP)
3-	L'auteur-compositeur-interprète britannique Rita Ora et le réalisateur et acteur néo-zélandais Taika Waititi (à gauche) sont interviewés à leur arrivée au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art, le 6 mai 2024, à New York. (Photo par Andrea Renault /AFP)
3- L'auteur-compositeur-interprète britannique Rita Ora et le réalisateur et acteur néo-zélandais Taika Waititi (à gauche) sont interviewés à leur arrivée au Met Gala 2024 au Metropolitan Museum of Art, le 6 mai 2024, à New York. (Photo par Andrea Renault /AFP)
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  • Selon le New York Times, la place au dîner coûte cette année 75.000 dollars, une table entière 350.000 et l'édition précédente a rapporté quelque 22 millions de dollars
  • Durant la soirée, quelques centaines de manifestants pro-palestiniens se sont approchés de la célèbre 5e avenue où se dresse le musée, aux cris de «viva Palestina».

NEW YORK : Avec le «Jardin du temps» comme inspiration, les célébrités ont déferlé lundi au gala du Metropolitan Museum, l'incontournable événement de New York à la croisée de la mode, de la culture populaire et de la philanthropie.

Costume sombre aux coutures soulignées et large chapeau évoquant l'époque Tudor, le prince du reggaeton Bad Bunny a donné le ton, bouquet floral noir à la main, quand il a foulé les marches du prestigieux musée adossé à Central Park.

L'actrice Zendaya, habillée comme l'artiste portoricain par John Galliano (Maison Margelia), est apparue dans une robe coupée en biais aux tons bleus électriques et émeraude, voile et plume délicate sur la tête. Puis on l'a revue dans un autre look, robe à longue traîne noire et chapeau débordant de roses.

Zendaya, 27 ans, et Bad Bunny, 30, co-présidaient la soirée, en compagnie de Jennifer Lopez, dont la robe Schiaparelli, transparente et scintillante, dessinait des ailes, l'acteur des films Marvel Chris Hemsworth et la grande prêtresse de l'événement, la rédactrice en chef de Vogue, Anna Wintour.

Bad Bunny s'est senti «béni». «Grâce à un rêve pour lequel j'ai travaillé, d'autres (rêves) que je n'avais même pas imaginés se sont aussi réalisés», a lancé l'artiste, l'un des plus streamés au monde.

- Sables du temps -

Durant la soirée, quelques centaines de manifestants pro-palestiniens se sont approchés de la célèbre 5e avenue où se dresse le musée, aux cris de «viva Palestina». La police, qui a arrêté plusieurs personnes, les tenait à distance derrière des barrières, ont constaté des journalistes de l'AFP.


L’Arabie saoudite et l'Égypte, destinations préférées des voyageurs de la région Mena, selon une étude Wego

La deuxième place de l’Arabie saoudite sur la liste est une indication claire des progrès réalisés par le Royaume en tant que destination touristique mondiale, conformément à sa Stratégie touristique nationale visant à attirer 150 millions de visiteurs d’ici à 2030. (Shutterstock)
La deuxième place de l’Arabie saoudite sur la liste est une indication claire des progrès réalisés par le Royaume en tant que destination touristique mondiale, conformément à sa Stratégie touristique nationale visant à attirer 150 millions de visiteurs d’ici à 2030. (Shutterstock)
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  • L’Égypte est une destination privilégiée pour les voyageurs à la recherche d’expériences culturelles uniques et d’attractions diverses», affirme Mamoun Hmedan
  • La deuxième place du Royaume sur la liste est une indication claire de ses progrès réalisés en tant que destination touristique mondiale

RIYAD: Selon une étude, l’Arabie saoudite et l’Égypte resteront les destinations de choix des voyageurs de la région du Moyen-Orient Afrique du Nord (Mena) en 2024, conservant les premières places dans les préférences internationales.

L’application de réservation de voyages Wego, basée à Singapour, a classé l’Égypte première destination des touristes de la région entre janvier et avril, suivie par le Royaume. Quant à l’Inde, elle occupe la troisième place depuis 2016.

La deuxième place de l’Arabie saoudite sur la liste est une indication claire des progrès réalisés par le Royaume en tant que destination touristique mondiale, conformément à sa Stratégie touristique nationale visant à attirer 150 millions de visiteurs d’ici à 2030.

«Nous sommes ravis de voir l’Égypte s’imposer comme la première destination des voyageurs de la région Mena au cours du premier trimestre de 2024. Selon les données de Wego, l’Égypte est une destination privilégiée pour les voyageurs à la recherche d’expériences culturelles uniques et d’attractions diverses», affirme Mamoun Hmedan, directeur commercial et directeur général de Wego pour la région Mena et Inde.

«Le Royaume-Uni conserve sa place de destination européenne préférée des voyageurs du Moyen-Orient», a-t-il ajouté.

Parmi les destinations du Moyen-Orient, les trois premières — l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) — ont conservé la même position qu’en 2023. L’Égypte et le Royaume, en particulier, occupent toujours les deux premières places depuis que Wego a commencé à suivre les tendances de la clientèle il y a plus de dix ans.

L'étude s’est appuyée sur les recherches effectuées par les voyageurs et les données relatives aux réservations d’hôtel, tirées du site web de Wego.

Le rapport révèle en outre que les EAU occupent la quatrième place des destinations préférées, suivis du Pakistan, du Koweït et de la Turquie.

Par ailleurs, la Chine a perdu une place, devenant la 27e destination la plus prisée des voyageurs de la région Mena.

Le Royaume-Uni reste la première destination européenne des voyageurs du Moyen-Orient. Il a occupé la première place sur dix des onze dernières années, brièvement détrôné pendant la pandémie. En outre, l’Italie est passée de la quatrième à la deuxième place.

L’Italie, destination touristique mondiale de premier plan, se classe régulièrement parmi les dix premières destinations européennes pour les voyageurs du Moyen-Orient.

Cette année marque l’entrée de l’Italie dans le top trois. Les investissements conjoints entre l’Arabie saoudite et l’Italie à la fin de l’année 2023, ainsi que les vols directs d’ITA Airways vers Riyad et Djeddah, témoignent des liens de plus en plus étroits entre les deux pays.

Les pays plus éloignés de la région du Golfe, tels que le Maroc, l’Indonésie et les États-Unis, sont ceux qui ont le plus reculé dans le classement des principales destinations.

Cette tendance se poursuit en 2024, la Malaisie, les Philippines et les États-Unis disparaissant du top dix mondial, tandis que le Koweït, le Pakistan et la Jordanie, qui sont entrés dans le top dix l’année dernière, font toujours partie des destinations préférées des voyageurs de la région Mena.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En Arabie saoudite, la tournée des concerts de musique classique pour enfants touche à sa fin

Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le concert s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situé près de la corniche à Al-Khobar. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
Le Concert impromptu s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants. (Photo fournie)
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  • Cette formation réunit Yves Charpentier à la flûte, Violaine Dufès au hautbois, Jean-Christophe Murer à la clarinette, Émilien Drouin au cor d’harmonie et Vincent Legoupil au basson
  • Chaque musicien a pris le temps d’interagir de manière ludique avec le public, répondant aux questions et présentant son instrument

AL-KHOBAR: Après des représentations récentes à Riyad et Djeddah, Le Concert impromptu, un ensemble français de musique de chambre créé en 1991, s’est rendu samedi à Al-Khobar pour la dernière étape d’une tournée qui présentait un programme spécialement destiné aux enfants.

L’énergie était presque palpable lors de ce concert qui s’est tenu dans un espace récemment créé, Saudi Music Hub, un groupe de bâtiments colorés situés près de la corniche.

Cette formation réunit Yves Charpentier à la flûte, Violaine Dufès au hautbois, Jean-Christophe Murer à la clarinette, Émilien Drouin au cor d’harmonie et Vincent Legoupil au basson.

Ils ont commencé leur récital par Mozart, qui a commencé à composer lorsqu’il était enfant. Ils ont ensuite interprété d’autres œuvres de compositeurs classiques et n’ont pas hésité à plaisanter avec le public en suggérant que ce dernier ne les connaissait peut-être qu’à travers les sonneries de portable.

Le public était majoritairement composé de jeunes enfants accompagnés de leurs parents.

Parmi eux, Aboul Fahimeddine a récemment emménagé à Dhahran avec sa femme, Joana Macutkevic, et leurs deux jeunes filles. Dès qu’il a entendu parler du concert, il a pris des billets pour tout le monde.

«Ma famille et moi sommes venus de Norvège il y a quelques mois. Nous avons appris qu’il y avait un concert. Nous sommes très attentifs à ce qui se passe dans la région d’Al-Khobar parce que nous vivons ici dans le camp résidentiel d’Aramco», a confié M. Fahimeddine à Arab News.

Ses deux filles, vêtues de jolies robes bleu et blanc, étaient visiblement ravies d’être là.

«J’ai hâte de voir de quels instruments les musiciens joueront et à quoi ressemblera la scène. Je faisais du piano, mais j’ai dû arrêter les cours à cause de la pandémie», a expliqué avant le spectacle Kaja, 11 ans, à Arab News.

Stella, 8 ans, aime chanter. Elle est heureuse. «Je suis aussi contente que Kaja», a-t-elle affirmé. «Au collège, nous avons commencé à apprendre le xylophone.»

La famille Fahimeddine est venue au concert pour profiter de cette expérience, mais aussi dans le but d’établir des liens avec d’autres familles récemment arrivées dans le Royaume et de faire partie de la communauté créative naissante de la région.

«La musique est une langue universelle. Nous n’avons pas besoin de parler la même langue pour éprouver du plaisir et ressentir les mêmes émotions», a souligné Joana Macutkevic à Arab News. «J’espère que le concert permettra aux filles de s’intéresser aux instruments et à la musique», a-t-elle ajouté.

Chaque musicien a pris le temps d’interagir de manière ludique avec le public, répondant aux questions et présentant son instrument.

Les artistes jouaient en groupe, mais ils avaient également des parties solistes. À la fin, Violaine Dufès a pris les devants et elle a demandé au public de claquer des doigts, d’applaudir et d’émettre des sons spécifiques pendant que ses collègues musiciens jouaient.

«Vous êtes désormais tous musiciens», a-t-elle lancé à des spectateurs visiblement sous le charme.

L’événement était organisé par les alliances françaises en partenariat avec l’ambassade de France en Arabie saoudite et d’autres organisations françaises.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com