Le pape va bien mais ne célèbrera pas en public l'Angélus de dimanche

Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré que le pape prononcerait la prière traditionnelle de l'Angélus dimanche midi dans sa suite hospitalière et que les fidèles pourraient la prononcer en même temps. (AFP)
Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré que le pape prononcerait la prière traditionnelle de l'Angélus dimanche midi dans sa suite hospitalière et que les fidèles pourraient la prononcer en même temps. (AFP)
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Publié le Samedi 10 juin 2023

Le pape va bien mais ne célèbrera pas en public l'Angélus de dimanche

  • Le pape François ne peut pas comme les autres personnes de 86 ans revenir à la maison pour regarder la télévision et se reposer mais qu'il a des activités et responsabilités en tant que chef d'Etat et chef des catholiques
  • Mais pour éviter des efforts qui mettent en tension les muscles de la paroi abdominale, comme se lever du lit ou s'assoir, les médecins lui ont recommandé de ne pas célébrer en public la prière de l'Angélus

ROME : Le pape François va bien, il poursuit sa convalescence à l'hôpital après une opération de l'abdomen, mais il ne célèbrera pas publiquement la prière de l'Angélus dimanche, a annoncé samedi le chirurgien Sergio Alfieri qui l'a opéré.

"Il n'a pas de fièvre, toutes les fonctions cardio-respiratoires sont normales", a déclaré à la presse le chirurgien.

Mais pour éviter des efforts qui mettent en tension les muscles de la paroi abdominale, comme se lever du lit ou s'assoir, les médecins lui ont recommandé de ne pas célébrer en public la prière de l'Angélus, c'est-à-dire de ne pas chercher à aller à la fenêtre de sa chambre de l'hôpital Gemelli où il se trouve pour réciter la prière et bénir les fidèles.

"Le pape François n'a aucun problème cardiaque à l'heure actuelle, il n'en a jamais eu dans le passé (...) donc le coeur va bien", a insisté M. Alfieri.

"Généralement, après une intervention de ce genre, on reste hospitalisé 4-5 jours. Nous espérons le convaincre de rester toute la semaine prochaine car cette convalescence à l'hôpital lui permettra de retourner à son travail avec plus de force et de sécurité", a ajouté le chirurgien.

Il a rappelé que le pape François ne peut pas comme les autres personnes de 86 ans revenir à la maison pour regarder la télévision et se reposer mais qu'il a des activités et responsabilités en tant que chef d'Etat et chef des catholiques.

Il a cependant reconnu que la décision finale reviendra à François qui décidera quand il veut sortir de l'hôpital.

Sa convalescence vise "le plus petit effort possible de la paroi abdominale" pour permettre la meilleure cicatrisation possible des muscles et à la prothèse de s'intégrer aux tissus de l'abdomen car "si la prothèse se déchire, il doit revenir dans la salle d'opération et ça ne fera pas plaisir ni à lui, ni à moi", a lancé l'expert.

Le jésuite argentin a été opéré mercredi sous anesthésie générale, pendant trois heures, afin de résorber des "adhérences" douloureuses sur sa paroi abdominale, conséquences de son opération du côlon en juillet 2021.

Il reste pour le moment au 10e étage du Gemelli, connu comme "l'hôpital des papes", dans la même chambre que celle utilisée à de nombreuses reprises par Jean Paul II. Ses audiences ont été annulées jusqu'au 18 juin.

Opéré du poumon à l'âge de 21 ans, affecté par des problèmes de hanches et de genou, François est régulièrement contraint d'alléger son agenda en raison de problèmes de santé.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.