Rénovation énergétique: Le gouvernement va injecter 300 millions d'euros de plus pour les ménages

La Première ministre française Elisabeth Borne (Photo, AFP).
La Première ministre française Elisabeth Borne (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 12 juin 2023

Rénovation énergétique: Le gouvernement va injecter 300 millions d'euros de plus pour les ménages

  • L'objectif du gouvernement est de 200.000 rénovations d'ampleur en 2024, contre environ 90.000 actuellement
  • La prestation d'accompagnement des ménages les plus modestes (Mon Accompagnateur Rénov) sera entièrement prise en charge

PARIS: Le gouvernement va muscler son dispositif Ma Prime Rénov' en débloquant une enveloppe supplémentaire de 300 millions d'euros pour mieux accompagner les ménages dans leurs rénovations énergétiques, à compter de 2024, a-t-on appris dimanche soir auprès du ministère de la Transition énergétique.

La prestation d'accompagnement des ménages les plus modestes (Mon Accompagnateur Rénov) sera entièrement prise en charge, l'aide pour cette prestation d'accompagnement passant de 1.200 euros actuellement à 2.000 euros, a-t-on précisé de même source, confirmant une information du Figaro.

L'objectif du gouvernement est de 200.000 rénovations d'ampleur en 2024, contre environ 90.000 actuellement, alors que le secteur du logement représente 48 millions de tonnes d'équivalent CO2, soit 64% des émissions du bâtiment et 11% des émissions totales de la France.

Cette nouvelle enveloppe, destinée à accélérer le remplacement des chaudières fossiles - fioul et gaz -, sera annoncée lundi par les ministres de la Transition énergétique (Agnès Pannier-Runacher), de la Transition écologique (Christophe Béchu) et de la Ville et du logement (Olivier Klein), à l'occasion d'une réunion des acteurs du bâtiment sur la décarbonation.

Interdire les chaudières à gaz 

Le gouvernement a par ailleurs lancé le 5 juin une concertation jusqu'au 28 juillet avec des élus et des professionnels envisageant d'interdire l'installation de chaudières à gaz neuves.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la planification écologique lancée par la Première ministre Elisabeth Borne et doit permettre de "sécuriser l'atteinte des engagements climatiques du pays d'ici 2030", en cherchant notamment à savoir comment "accélérer la dynamique de dépose des chaudières fossiles (fuel et gaz)" dans les bâtiments, dans le parc tertiaire et dans le parc résidentiel, pour les remplacer essentiellement par des pompes à chaleur, selon le ministère de la Transition énergétique.

D'après des statistiques du Centre d'études et de recherches économiques sur l'énergie (Ceren), 11,2 millions de résidences principales recouraient au gaz naturel et gaz de pétrole liquéfié pour se chauffer en France en 2021 (collectif ou individuel), et quelque 2,7 millions de résidences principales étaient chauffées au fioul domestique.

Le dispositif Ma Prime Renov' mis en place pour aider au financement des travaux de rénovation énergétique, surtout des ménages les plus modestes, a déjà acté la fin des aides pour l'installation de chaudières à gaz, y compris les plus modernes qui recyclent leurs gaz d'échappement.


Michel Barnier est « en forme » après son opération

Il avait ensuite repris dès lundi plusieurs rendez-vous à Matignon mais la reprise des activités publiques avait été fixée à ce jeudi avec le Conseil des ministres. Mardi, plusieurs de ses interlocuteurs ont rapporté qu'il portait un large pansement sur une partie de sa nuque et de son cou, qui l'empêchait notamment de fermer son col de chemise et de porter une cravate. (AFP)
Il avait ensuite repris dès lundi plusieurs rendez-vous à Matignon mais la reprise des activités publiques avait été fixée à ce jeudi avec le Conseil des ministres. Mardi, plusieurs de ses interlocuteurs ont rapporté qu'il portait un large pansement sur une partie de sa nuque et de son cou, qui l'empêchait notamment de fermer son col de chemise et de porter une cravate. (AFP)
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  • Le Premier ministre a eu un entretien avec le président Emmanuel Macron avant le Conseil des ministres et s'est attardé ensuite pour une autre réunion à l'Élysée
  • Michel Barnier, 73 ans, "a été opéré ce week-end d'une lésion cervicale dont les résultats de l'analyse seront connus d'ici à quelques semaines"

PARIS: Michel Barnier était "en forme, au travail", lors du Conseil des ministres, jeudi à l'Élysée, qui a marqué la reprise de ses activités officielles après avoir été opéré le week-end dernier d'une "lésion cervicale", a déclaré la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.

"Il était évidemment parmi nous ce matin. Voilà, il est en forme, au travail après deux à trois jours de repos qui était nécessaire et normal, comme tout citoyen qui a vécu une hospitalisation", a-t-elle dit lors du compte-rendu du Conseil.

Le Premier ministre a eu un entretien avec le président Emmanuel Macron avant le Conseil des ministres et s'est attardé ensuite pour une autre réunion à l'Élysée. Il n'est donc pas apparu devant les photographes et caméras présents au palais présidentiel.

Il est finalement reparti vers 13H30, en costume et cravate, a constaté un journaliste de l'AFP.

Michel Barnier, 73 ans, "a été opéré ce week-end d'une lésion cervicale dont les résultats de l'analyse seront connus d'ici à quelques semaines", avait annoncé lundi Matignon dans un communiqué signé du médecin du Premier ministre, le Dr Olivier Hersan.

Il avait ensuite repris dès lundi plusieurs rendez-vous à Matignon mais la reprise des activités publiques avait été fixée à ce jeudi avec le Conseil des ministres. Mardi, plusieurs de ses interlocuteurs ont rapporté qu'il portait un large pansement sur une partie de sa nuque et de son cou, qui l'empêchait notamment de fermer son col de chemise et de porter une cravate.

 


La justice autorise la présence des entreprises israéliennes au salon de défense Euronaval

Des personnes visitent le stand "Navire des Metiers" le 23 octobre 2018 à Euronaval 2018, salon des équipements navals de défense, au Bourget, près de Paris. (AFP)
Des personnes visitent le stand "Navire des Metiers" le 23 octobre 2018 à Euronaval 2018, salon des équipements navals de défense, au Bourget, près de Paris. (AFP)
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  • Les salons de défense se suivent et se ressemblent: six mois après Eurosatory, les organisateurs du salon Euronaval ont été déjugés et doivent renoncer à interdire certaines entreprises israéliennes de venir exposer leurs armes et équipements militaires
  • Le tribunal de commerce de Paris a invalidé mercredi la décision des organisateurs d'Euronaval d'interdire à certaines entreprises israéliennes de prendre part à ce salon de défense

PARIS: Les salons de défense se suivent et se ressemblent: six mois après Eurosatory, les organisateurs du salon Euronaval ont été déjugés et doivent renoncer à interdire certaines entreprises israéliennes de venir exposer leurs armes et équipements militaires, une décision immédiatement saluée par Israël.

Le tribunal de commerce de Paris a invalidé mercredi la décision des organisateurs d'Euronaval d'interdire à certaines entreprises israéliennes de prendre part à ce salon de défense, selon une décision qu'a pu consulter l'AFP, confirmant des informations de presse.

Le tribunal a ordonné aux organisateurs "de suspendre l'exécution des mesures adoptées à l'encontre des sociétés israéliennes exposantes dont les stands ont été prohibés au Salon Euronaval 2024 et ce jusqu'à la date de clôture du salon" organisé du 4 au 7 novembre prochains, indique le jugement en date de mercredi.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a dans la foulée salué la décision de la justice française.

"Il s'agit d'une victoire importante pour la justice et d'un message clair contre les tentatives visant à affaiblir Israël dans sa lutte contre les forces du mal", a affirmé sur X le ministre.

"C'est une victoire de l'état de droit dont nous devons nous satisfaire", a réagi auprès de l'AFP Me Patrick Klugman, l'un des avocats représentant les chantiers navals et les industriels israéliens, ainsi que la chambre de commerce France-Israël, qui contestaient cette décision des organisateurs.

"Quelle que soit la volonté affichée, du plus haut niveau de l'Etat jusqu'à la société organisatrice, l'action dont on avait à connaître ici était manifestement mal fondée et illégale", a ajouté Me Klugman.

La chambre de commerce France-Israël, par la voix de son président Henri Cukierman, a salué la décision du tribunal, qui a "corrigé", selon lui, la "mise à l'écart" des entreprises israéliennes du fait de leur "nationalité".

- "Honte" -

Contactés par l'AFP, les organisateurs d'Euronaval, salon consacré au secteur naval de défense, n'ont pas souhaité réagir mercredi soir.

Ils avaient indiqué que celui-ci n'accueillerait ni stands ni matériels israéliens lors de sa prochaine édition, à la demande du gouvernement français.

L'exécutif français avait ensuite indiqué que les entreprises israéliennes étaient bienvenues à ce salon, à condition qu'elles ne présentent pas d'équipements utilisés dans des actions offensives à Gaza et au Liban.

"Il n'a jamais été question d'interdire la participation des entreprises israéliennes à des salons commerciaux en France. Les entreprises israéliennes qui le souhaitent pourront évidemment accéder à Euronaval", avait indiqué l'exécutif dans une déclaration écrite transmise à l'AFP.

"La décision prise par le gouvernement stipule extrêmement clairement que les entreprises israéliennes sont autorisées à participer au salon, mais ne peuvent disposer d'un stand. Aucun industriel, ni journaliste, ni citoyen, ni visiteur israélien n'est interdit sur le salon", avait par ailleurs indiqué le directeur général d'Euronaval Hugues d'Argentré.

Quelques jours plus tard, il avait indiqué qu'au moins d'eux entreprises israéliennes auraient des stands sur le salon, n'étant pas concernées par les mesures de restriction qui touchaient cinq entreprises.

L'annonce initiale des organisateurs avait irrité Israël qui avait accusé le président Emmanuel Macron de faire "honte" à la France.

Fin mai, la présence des industriels israéliens de la défense au salon Eurosatory avait été annulée sur décision du gouvernement lors de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, avant d'être finalement autorisée par la justice.


Macron : Paris et Rabat ont noué «un partenariat renforcé » contre «l'immigration clandestine»

Le président français Emmanuel Macron passe en revue une garde d'honneur alors qu'il quitte le siège de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) à Rabat, le 30 octobre 2024. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron passe en revue une garde d'honneur alors qu'il quitte le siège de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) à Rabat, le 30 octobre 2024. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a affirmé mercredi que la France et le Maroc avaient "noué" un "partenariat renforcé" pour "lutter contre l'immigration clandestine"
  • "Nous voulons, Maroc et France ensemble, lutter contre toutes les formes de trafics, lutter contre l'immigration clandestine et les filières qui l'exploitent"

RABAT: Emmanuel Macron a affirmé mercredi que la France et le Maroc avaient "noué" un "partenariat renforcé" pour "lutter contre l'immigration clandestine" et "toutes les formes de trafics", invoquant "une exigence de résultats".

"Nous voulons, Maroc et France ensemble, lutter contre toutes les formes de trafics, lutter contre l'immigration clandestine et les filières qui l'exploitent, lutter contre la criminalité organisée, lutter contre le narcotrafic parce qu'il affaiblit les deux rives de la Méditerranée, parce qu'il sape la confiance dans nos deux pays. C'est un partenariat renforcé que nous nouons, une exigence très forte, une confiance, le respect des règles de chacun, une exigence de résultats pour être au rendez-vous", a dit le président français au terme d'une visite d'Etat de trois jours à Rabat.