Pour donner des gages de sérieux budgétaire, l'exécutif compte dégager 16 milliards d'euros d'économies dans le projet de loi de finances qu'il détaillera mercredi en Conseil des ministres
Privé de majorité absolue à l'Assemblée et probablement de soutiens dans l'opposition, le gouvernement pourrait se résoudre à une adoption sans vote en recourant, comme l'an dernier, à l'article 49-3 de la Constitution
Ce texte, à ne pas confondre avec les traditionnels budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale, doit servir de feuille de route pour la trajectoire budgétaire française sur la période 2023-2027
Rejeté par l'Assemblée il y a un an, il prévoit notamment de ramener le déficit public de 4,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 à 2,7% en 2027, sous l'objectif européen de 3%, dans un contexte où la charge de la dette explose
L'une sur la sûreté nucléaire, et l'autre censée régler la question du prix de l'électricité et adapter la production d'énergie aux engagements climatiques
Cette deuxième loi doit prendre en compte les objectifs climatiques de la France et fixer la programmation de production énergétique secteur par secteur
«Si tout nous sépare des extrêmes (LFI et RN selon elle), ils représentent à eux deux un tiers de nos députés, donc on ne peut pas les exclure de nos consultations, de nos institutions», a dit la Première ministre
Les chefs des groupes politiques à l'Assemblée nationale ont rendez-vous mardi à 17H30 pour décider s'ils remettent en cause la répartition des postes-clés au palais Bourbon ou s'ils reconduisent la configuration actuelle du bureau
Emmanuel Macron avait annoncé dimanche l'abandon de l'idée de vente à perte, rejetée par l'ensemble des distributeurs
Désireux de faire oublier au plus vite ce revers, le gouvernement entendait «battre le fer quand il était chaud», aux dires d'un conseiller ministériel
"Le budget 2024 prévoit une augmentation de 220 millions d'euros" de la dotation globale de fonctionnement (DGF) pour les communes et intercommunalités
"C'est un message fort vers les collectivités", a affirmé le ministre de la Cohésion des territoires Christophe Béchu dans une déclaration écrite à la presse