Quand un fabricant de thé saoudien devient la vedette d’un film

Le film The Night Maker retrace l’histoire de Jafar al-Jaroudi et inclut son fils, Khalil, dans le casting. (Photo fournie)
Le film The Night Maker retrace l’histoire de Jafar al-Jaroudi et inclut son fils, Khalil, dans le casting. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 12 juin 2023

Quand un fabricant de thé saoudien devient la vedette d’un film

  • Jafar al-Jaroudi découvre son talent pour la préparation du thé lors d’un voyage en Irak en 2003 et il commence à combiner des herbes locales pour produire ses mélanges populaires
  • M. Al-Jaroudi a reçu une Palme d’or de l’équipe du Festival du film saoudien en guise de remerciement

RIYAD: Un fabricant de thé saoudien célèbre pour ses préparations a pris un nouveau départ en tant que vedette d’un court-métrage.

Jafar al-Jaroudi, qui a grandi dans une communauté agricole du village de Jaroudiya, dans le gouvernorat de Qatif (province orientale), a fait l’objet d’un court-métrage après avoir été repéré alors qu’il servait ses boissons au Festival du film saoudien.

Il découvre son talent pour la préparation du thé lors d’un voyage en Irak en 2003 et il commence à combiner des herbes locales pour produire ses mélanges populaires qui comprennent des thés noirs traditionnels au citron, des thés rouges à la façon irakienne et des thés à la cannelle. Il est également spécialisé dans la préparation du café saoudien.

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Le film The Night Maker retrace l’histoire de Jafar al-Jaroudi et inclut son fils, Khalil, dans le casting. (Photo fournie)

Après des années passées à servir ses boissons lors d’événements comme les festivals et les mariages, M. Al-Jaroudi a proposé ses boissons lors de l’édition 2016 du Festival du film saoudien, à l’invitation de son amie Samar Albayat.

Elle déclare: «Jafar est un homme exceptionnel qui traite tout le monde avec beaucoup d’amour et de douceur. C’est son meilleur atout, mais il prépare aussi le meilleur thé et café.»

«Chaque tasse qu’il prépare est faite avec amour. Il s’investit corps et âme dans ses créations.» - Samar Albayat

«Chaque tasse qu’il prépare est faite avec amour. Il s’investit corps et âme dans ses créations.»

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Le film The Night Maker retrace l’histoire de Jafar al-Jaroudi et inclut son fils, Khalil, dans le casting. (Photo fournie)

Jafar al-Jaroudi déclare: «C'est ainsi que j'ai commencé à participer à ce festival. J’ai apporté une bonne sélection de boissons, comme du café saoudien accompagné de dattes récoltées spécifiquement de notre dattier.»

Alors qu’il servait les acteurs et les invités de la 8e édition du Festival du film saoudien, il a été félicité pour ses talents de préparateur de thé par l’écrivain saoudien Saad al-Dossari.

«Saad m’a dit qu’il faudrait qu’il y ait un film sur moi avant la 9e édition du Festival du film saoudien», ajoute M. Al-Jaroudi.

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Le film The Night Maker retrace l’histoire de Jafar al-Jaroudi et inclut son fils, Khalil, dans le casting. (Photo fournie)

L’année suivante, The Night Maker est tourné au complexe Braira al-Azizia le dernier jour du festival. Réalisé par Mohammed al-Faraj, le film retrace l’histoire de Jafar al-Jaroudi et inclut son fils, Khalil, dans le casting.

M. Al-Faraj note: «J’aime l’énergie et l’atmosphère que Jafar apporte au festival. Il fait preuve d’une très grande créativité. Il est comme un alchimiste utilisant du sucre, du thé, de l’eau et du feu. Je me suis dit que ce serait bien de tourner un court-métrage à ce sujet.»

«Le film est similaire à ce que lui-même fait, soit préparer et assembler des éléments pour obtenir quelque chose de beau.»

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Le film The Night Maker retrace l’histoire de Jafar al-Jaroudi et inclut son fils, Khalil, dans le casting. (Photo fournie)

Jafar al-Jaroudi a reçu une Palme d’or de l’équipe du Festival du film saoudien en guise de remerciement.

Il souligne: «Quand j’ai reçu le prix, mon cœur a battu très fort. Chaque année, je conserve un badge ou une carte que me remet le festival pour ancrer dans ma mémoire ces beaux moments. J’ai toujours l’invitation et le badge qui m’ont été donnés en 2016.»

«J’ai eu les larmes aux yeux lors de la première du film. Je n’aurais jamais pu y arriver sans le soutien de ma femme, de ma fille et de mon fils.»

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La Palme d’or de la gratitude décernée à Jafar al-Jaroudi pour sa contribution continue depuis 2016 au Festival du film saoudien. (Photo fournie)

«Lorsque je prépare une tasse de thé, je ressens une très grande joie. Depuis ma visite en Irak en 2003, je n’ai jamais fait une tasse de thé sans être concentré; je le fais toujours avec une intensité particulière.»

«Quand il s’agit de préparer du thé, je m’en tiens à ce que je sais et à ce qui est familier dans ma culture. La seule chose à laquelle je ne pourrai jamais renoncer est la simplicité. J’utilise des ingrédients que j’aime et je suis doué pour les mélanges. Ce sont des boissons à base de plantes de la culture de Qatif», conclut M. Al-Jaroudi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.