À Gili Air, l'Aïd est une célébration qui se vit en communauté

À Gili Air, la chaleur des relations humaines se cultive autour d'un bon repas fait maison. (Photo, Hind E.)
À Gili Air, la chaleur des relations humaines se cultive autour d'un bon repas fait maison. (Photo, Hind E.)
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Publié le Samedi 01 juillet 2023

À Gili Air, l'Aïd est une célébration qui se vit en communauté

  • Au-delà des délices culinaires, l'esprit de modestie règne sur l'île. Les femmes et les hommes se réunissent au sein de la mosquée, s'asseyant humblement sur le sol pour partager ce repas de fête
  • Une fois les sacrifices effectués, un véritable travail d'équipe se met en place, avec des groupes de volontaires qui se répartissent sur toute l'île pour s'organiser efficacement. La viande est découpée, pesée et soigneusement emballée dans des sachets

GILI AIR: Le chant des coqs s'élève dans l'air matinal, se mêlant au doux murmure des vagues caressant le rivage de sable blanc. Les ruelles encore désertes et les paysages paradisiaques se fondent dans une scène qui semble annoncer une journée paisible et ordinaire à Gili Air. Pourtant, quelque chose d'extraordinaire se prépare dans les cœurs et les esprits des habitants de cette petite île indonésienne. Aujourd'hui, l'atmosphère est empreinte de ferveur religieuse et d'une profonde signification : c'est le jour tant attendu de l'Aïd al-Adha.

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Levé de soleil à Gili Air. (Photo, Hind E.)

Les premiers rayons du soleil caressent les ruelles étroites tandis que les fidèles se dirigent vers l'unique mosquée de l’île pour la prière de l'Aïd, prévue à 7h00. Dans ce moment empreint de solennité, hommes, femmes et enfants se rassemblent, échangeant des salutations chaleureuses et des sourires complices. Au sein de cette assemblée unie, chacun exprime sa gratitude envers Dieu pour ses innombrables bienfaits.

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Certains saisissent l'occasion pour immortaliser ces moments en prenant des selfies ou des photos devant la mosquée. (Photo, Hind E.)

Une fois les prières accomplies, l'atmosphère se transforme en une joyeuse effervescence. Les fidèles se souhaitent mutuellement une une fête bénie. Certains saisissent l'occasion pour immortaliser ces moments en prenant des selfies ou des photos devant la mosquée, entourés de leurs familles et de leurs amis.

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Les mets servis durant le petit déjeuner sont préparés la veille ou le jour même avant l'aube. (Photo, Hind E.)

Après ces moments de partage, on peut observer les femmes sortir précipitamment de la mosquée. Elles se hâtent de rentrer chez elles pour récupérer les plats préparés la veille ou très tôt le matin avant l'aube. Ces délices culinaires, soigneusement confectionnés, font office de festin collectif à la mosquée. Les femmes reviennent avec fierté, transportant avec précaution les plats savoureux, protégés par des cloches, et qui seront partagés avec la communauté en guise de petit déjeuner. Les senteurs exquises de la cuisine locale se mélangent dans l'air, annonçant un repas qui régalera les cœurs et les palais.

Sur cette île où il est difficile de cultiver des terres, le riz et la noix de coco occupent une place privilégiée dans les mets traditionnels. Les légumes, importés d'autres régions du pays, ajoutent une touche de fraîcheur. Mais ce qui attire particulièrement l'attention, ce sont les plats à base de poulet à déguster de bon matin. Les œufs - servis cuits, frits, ou enrobés d’épices - complètent ce festin aux saveurs variées. 

Au-delà des délices culinaires, l'esprit de modestie règne sur l'île. Les femmes et les hommes se réunissent au sein de la mosquée, s'asseyant humblement sur le sol pour partager ce repas de fête. Les conversations animées résonnent, renforçant les liens entre voisins et amis. Car ici, la chaleur des relations humaines se cultive autour d'un bon repas fait maison. Suki, entrepreneure locale, témoigne : « L'Aïd est une occasion de renforcer les liens au sein de notre communauté, de créer des souvenirs inoubliables et de partager des moments de joie. »

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Les femmes et les hommes se réunissent au sein de la mosquée, s'asseyant humblement sur le sol pour partager ce repas de fête. (Photo, Hind E.)

Une fois les assiettes vidées et les estomacs comblés, chacun met la main à la pâte pour nettoyer la mosquée. En un clin d'œil, le sol brille à nouveau, impeccable. C'est alors l'heure d'une pause bien méritée. Les habitants vaquent à leurs activités quotidiennes, mais un rendez-vous est fixé : juste avant la prière de Dohr, tous se rassemblent pour assister au rituel du sacrifice.

À quelques pas de l'entrée de la mosquée se trouve une esplanade où se déroule l'événement tant attendu. Les chèvres sont regroupées en vue d’être égorgées. Dans cette région où le tourisme est la principale source de revenus, les familles qui en ont les moyens participent à cet acte sacrificiel en offrant des chèvres à la mosquée. « L'esprit de l'Aïd, c'est avant tout se reconnecter à Dieu et lui exprimer notre gratitude pour tout ce qu'il nous offre. Cette année, je n'ai pas acheté de chèvre, mais mes enfants mangeront aussi de la viande. Si les affaires vont bien, je compte à mon tour offrir une ou deux chèvres à la communauté l'année prochaine » confie Andri, cuisinière dans un modeste Warung (restaurant local indonésien).  

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La viande est découpée, pesée, et emballée avant d'être distribuée équitablement à l'ensemble des familles musulmanes de l'île. (Photo, Hind E.)

Une fois les sacrifices effectués, un véritable travail d'équipe se met en place, avec des groupes de volontaires qui se répartissent sur toute l'île pour s'organiser efficacement. La viande est découpée, pesée et soigneusement emballée dans des sachets en plastique, chacun pesant 1 kilogramme. 

Mais la générosité de Gili Air ne s'arrête pas là. Les sachets de viande sont ensuite partagés équitablement entre toutes les familles de l'île. Personne ne se sent exclu, abandonné. La solidarité est une valeur qui se vit pleinement ici. 

En début d’après-midi, la vie reprend son cours à Gili Air. L'île, prisée par les touristes en quête de tranquillité, retrouve peu à peu son rythme habituel. Certains résidents ont consacré leur matinée à cette célébration communautaire, mais ils doivent maintenant se rendre au travail. 

Pour Yousra et Dounia, infirmières maroco-françaises en voyage en Asie, cette première expérience de l'Aïd à Gili Air a été marquée par l'authenticité des traditions et l'accueil chaleureux des habitants. Elles ont été profondément touchées par la convivialité et la solidarité qui émanent de cette célébration.

Gili Air, avec sa beauté naturelle et son esprit de partage, incarne parfaitement les valeurs de l'Indonésie, pays où diverses cultures et religions coexistent harmonieusement. L'Aïd al-Adha, célébré avec émotion et générosité sur cette petite île, nous rappelle que la solidarité et la gratitude sont des valeurs universelles qui transcendent les frontières et rapprochent les êtres humains. 


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.