La sonde Euclid à la conquête du côté obscur de l'Univers

Une fusée SpaceX Falcon 9, avec le télescope spatial Euclid de l'Agence spatiale européenne, décolle de la station de la Force spatiale de Cap Canaveral à Cap Canaveral, en Floride (Photo, AP).
Une fusée SpaceX Falcon 9, avec le télescope spatial Euclid de l'Agence spatiale européenne, décolle de la station de la Force spatiale de Cap Canaveral à Cap Canaveral, en Floride (Photo, AP).
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Publié le Dimanche 02 juillet 2023

La sonde Euclid à la conquête du côté obscur de l'Univers

  • Matière noire et énergie sombre sont de nature inconnue, mais semblent gouverner l'Univers
  • D'un coût de 1,5 milliard d'euros, la mission européenne doit durer jusqu'en 2029 minimum

PARIS: C'est l'une des plus grandes énigmes de l'astronomie : l'Univers est constitué à 95% de deux mystérieuses composantes sombres dont on ignore presque tout, et sur lesquelles la sonde spatiale Euclid va tenter de lever un coin du voile.

La mission de l'agence spatiale européenne (ESA) décollera samedi à 15H11 GMT depuis Cap Canaveral en Floride, à bord d'une fusée Falcon 9 de la société SpaceX.

La sonde de deux tonnes conçue par Thales Alenia Space s'élancera vers sa position finale, à 1,5 million de kilomètres de la Terre. De là, Euclid, du nom de l'inventeur de la géométrie, va dresser une carte en trois dimensions de l'Univers, englobant deux milliards de galaxies sur une portion d'un tiers de la voûte céleste.

La troisième dimension de la carte sera le temps : en captant la lumière de galaxies ayant mis jusqu'à dix milliards d'années pour nous parvenir, Euclid plongera dans le passé de l'Univers, vieux de 13,8 milliards d'années.

Objectif : reconstituer son histoire en la découpant par "tranches de temps", a expliqué lors d'une conférence de presse l'astrophysicien Yannick Mellier, chef du consortium Euclid, qui regroupe 16 pays.

Dans l'espoir d'y déceler les traces laissées par la matière noire et l'énergie sombre au fil de la formation des galaxies.

Matière noire et énergie sombre sont de nature inconnue, mais semblent gouverner l'Univers, dont seulement 5% est composé de matière "ordinaire" visible. Une méconnaissance que le responsable de la mission Euclid, Giuseppe Racca, qualifie d'"embarras cosmique".

«Tout va trop vite»

Sans elles, les scientifiques n'arrivent pas à expliquer le fonctionnement du cosmos. Un casse-tête qui remonte aux années 1930, lorsque l'astronome suisse Fritz Zwicky, observant l'amas de galaxies de Coma, émit l'hypothèse qu'une partie importante de sa masse était invisible.

Presque 100 ans plus tard, l'existence de cette matière manquante - dite noire parce qu'elle n'absorbe ni ne reflète la lumière - fait consensus. "Quand on regarde la partie émergée de l'iceberg il y a quelque chose qu'on ne comprend pas : tout va trop vite", résume David Elbaz, membre de la collaboration Euclid.

La vitesse de rotation des étoiles au sein des galaxies, - y compris celle de notre Soleil - est si élevée qu'elles devraient en être éjectées, "comme une fusée qui s'arrache à la gravité terrestre et part", explique à l'AFP cet astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique. Pourtant, elles y restent. "On en déduit qu'il existe un supplément de gravité qui les maintient", agissant comme un ciment.

À la fin des années 1990, les astronomes ont décelé une deuxième anomalie, à l'échelle de l'Univers tout entier : les galaxies s'éloignent les unes des autres de plus en plus rapidement, sous l'effet d'une force répulsive appelée énergie sombre.

Cette accélération de l'expansion de l'Univers aurait démarré il y a six milliards d'années. En remontant à 10 milliards d'années, Euclid pourrait observer les premiers effets de l'énergie sombre et mieux l'identifier, espèrent ses concepteurs.

Ballon de baudruche 

Mais comment observer l'invisible ? En mesurant son absence, par un effet de déformation appelé lentille gravitationnelle : la lumière provenant d'un objet lointain, comme une galaxie, est insensiblement déviée par la matière visible et la matière noire qu'elle rencontre sur le chemin jusqu'à l'observateur.

"En soustrayant la matière visible, on peut 'calculer' la présence de la matière noire", explique Giuseppe Racca.

"C'est en regardant ce film des déformations dans l'histoire de l'Univers, qu'on comprendra comment se comporte l'énergie sombre", complète David Elbaz.

Le scientifique fait la comparaison avec un ballon de baudruche sur lequel on trace des traits au marqueur pour "voir à quelle vitesse le ballon gonfle" - ce qui permet de comprendre les effets de la matière noire. Quant à l'énergie sombre, elle serait le souffle qui fait gonfler le ballon.

Euclid embarque deux instruments : un imageur observant en lumière visible (VIS) et un spectro-imageur proche infrarouge (NISP).

Cette cartographie inédite constituera selon Yannick Mellier "une mine d'or pour l'astrophysique" permettant d'étudier la forme des galaxies, la naissance des amas, des trous noirs...

Et aidera peut-être les scientifiques à mettre enfin la main sur la mystérieuse particule constituant la matière noire, qui échappe aux détections.

D'un coût de 1,5 milliard d'euros, la mission européenne doit durer jusqu'en 2029 minimum.


Le Festival de Jerash accueille le fleuron de l'art saoudien

 Selon un communiqué de l'Agence de Presse Saoudienne, trois commissions du Ministère de la Culture orchestrent cette participation, offrant un panorama saisissant de la diversité artistique du pays. (AN)
Selon un communiqué de l'Agence de Presse Saoudienne, trois commissions du Ministère de la Culture orchestrent cette participation, offrant un panorama saisissant de la diversité artistique du pays. (AN)
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  •  Musique, arts plastiques, théâtre et artisanat: l'Arabie Saoudite dévoile sa richesse culturelle en Jordanie
  • Sur la scène principale du festival, la Commission du Théâtre et des Arts du Spectacle fait revivre le patrimoine immatériel du Royaume

RIYAD : Du 24 juillet au 3 août, le 38e Festival de Jerash en Jordanie devient l’écrin des talents saoudiens. Une pléiade d'artistes, de photographes, d'artisans et de musiciens du Royaume y présente le meilleur de leur création.

Selon un communiqué de l'Agence de Presse Saoudienne, trois commissions du Ministère de la Culture orchestrent cette participation, offrant un panorama saisissant de la diversité artistique du pays.

Sur la scène principale du festival, la Commission du Théâtre et des Arts du Spectacle fait revivre le patrimoine immatériel du Royaume. Des troupes venues des quatre coins de l'Arabie Saoudite interprètent des arts traditionnels tels que l'Al-Hajini, l'Al-Dahha, l'Al-Samri, l'Al-Khamari et l'Al-Rabash, véritables joyaux du folklore national.

La Commission du Patrimoine, quant à elle, inaugure un pavillon dédié à "L'Année du Chameau 2024". Les visiteurs y découvrent une exposition photographique numérique des sites saoudiens inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, ainsi qu'une immersion en réalité virtuelle dans l'architecture ancestrale du Royaume.

L'artisanat traditionnel y est également à l'honneur, avec des démonstrations de vannerie de palme, de poterie, de tissage Asiri, de perlage, de joaillerie et d'ébénisterie.

Sur le site de l'exposition internationale, la Commission de la Musique dévoile l'initiative "Turooq", un ambitieux projet de préservation du patrimoine musical saoudien. 

Point d’orgue de sa participation, le spectacle "Turooq rencontre le Monde" au Théâtre Son et Lumière du festival propose une fusion audacieuse entre mélodies saoudiennes et influences internationales.

Cette présence remarquée au Festival de Jerash s'inscrit dans le cadre de la Stratégie Culturelle Nationale et de la Vision 2030 du Royaume. 
 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le monastère de Saint-Hilarion inscrit au patrimoine mondial en péril 

"Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet. (AFP)
"Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet. (AFP)
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  • "Première communauté monastique en terre sainte", fondée par saint Hilarion, "elle permit la diffusion des pratiques monastiques dans la région"
  • La Palestine a été admise comme membre à part entière de l'Unesco en 2011, ce qui avait provoqué dans un premier temps la suspension des contributions des Etats-Unis

PARIS: Le monastère de Saint-Hilarion, situé dans la bande de Gaza, a été inscrit au patrimoine mondial en péril de l'Unesco du fait de la guerre entre Israël et le Hamas, a annoncé vendredi l'organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture.

"Nouvelle inscription sur la Liste du #PatrimoineMondial et sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco: Monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer, en #Palestine", a fait savoir sur X l'Unesco, dont le Comité du patrimoine mondial se réunit actuellement à New Delhi.

"Cette décision vient reconnaître à la fois la valeur universelle exceptionnelle de ce site et le devoir de le protéger face aux dangers imminents", explique l'organisation onusienne dans un communiqué.

"Compte tenu des menaces imminentes qui pèsent sur ce patrimoine dans le contexte du conflit en cours dans la bande de Gaza, le Comité du patrimoine mondial a eu recours à la procédure d'urgence prévue dans les procédures de la Convention du patrimoine mondial", peut-on encore lire dans ce texte.

"Situés sur les dunes côtières de la municipalité de Nousseirat, les vestiges du monastère de Saint-Hilarion/Tell Umm Amer représentent l'un sites monastiques les plus anciens du Moyen-Orient, datant du IVe siècle", écrit l'Unesco sur son site internet.

"Première communauté monastique en terre sainte", fondée par saint Hilarion, "elle permit la diffusion des pratiques monastiques dans la région", "illustrant la prospérité des centres monastiques désertiques de la période byzantine", selon l'organisation.

"La demande (vient) de la Palestine", pour qui "c'est le seul recours pour protéger le site contre une destruction dans le contexte actuel", avait expliqué à l'AFP Lazare Eloundou, le directeur du Patrimoine mondial.

La Palestine a été admise comme membre à part entière de l'Unesco en 2011, ce qui avait provoqué dans un premier temps la suspension des contributions des Etats-Unis, qui avaient ensuite quitté l'organisation en 2017, sous Donald Trump, suivis par Israël.

Le département d'Etat américain avait alors justifié sa décision par les "partis pris anti-israéliens persistants" de l'Unesco.

En juin 2023, Washington a toutefois officiellement demandé à réintégrer l'Unesco, sous l'égide de Joe Biden. La Première dame américaine Jill Biden était présente en juillet 2023 à la cérémonie marquant le retour des Etats-Unis au sein de l'institution.

Israël n'est pas revenu au sein de l'Unesco.


Villa Hegra célèbre une année riche en échanges culturels au cœur d’AlUla

Villa Hegra relie deux éléments fondamentaux du paysage d'AlUla : l’urbain et l'oasis. (fourni)
Villa Hegra relie deux éléments fondamentaux du paysage d'AlUla : l’urbain et l'oasis. (fourni)
Villa Hegra présente ses premières retraites artistiques, un élément clé de son programme de préouverture, organisé par Wejdan Reda et Arnaud Morand. (fourni)
Villa Hegra présente ses premières retraites artistiques, un élément clé de son programme de préouverture, organisé par Wejdan Reda et Arnaud Morand. (fourni)
Villa Hegra a accueilli un Ciné-concert, en partenariat avec le Forum des images. La projection, à laquelle participait le violoncelliste Gatha, mêlait des films d'animation à de la musique en direct, pour a un jeune public. (fourni)
Villa Hegra a accueilli un Ciné-concert, en partenariat avec le Forum des images. La projection, à laquelle participait le violoncelliste Gatha, mêlait des films d'animation à de la musique en direct, pour a un jeune public. (fourni)
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  • Villa Hegra célèbre le premier anniversaire de son programme de préouverture, et une année marquée par un éventail d’activités culturelles et des concerts ouvert aux publics, des retraites artistiques, et des programmes de recherches, au cœur d’AlUla
  • L'édition inaugurale, qui s'étend jusqu'en décembre 2024, témoigne du dialogue entre les artistes internationaux et la communauté d’AlUla

DUBAÏ : Villa Hegra célèbre le premier anniversaire de son programme de préouverture, et une année marquée par un éventail d’activités culturelles et des concerts ouvert aux publics, des retraites artistiques, et des programmes de recherches, au cœur d’AlUla.

L'édition inaugurale, qui s'étend jusqu'en décembre 2024, témoigne du dialogue entre les artistes internationaux et la communauté d’AlUla.

Villa Hegra est une institution franco-saoudienne issue de l'accord intergouvernemental signé le 4 décembre 2021 par le prince Badr bin Abdullah Al-Saud, ministre de la culture d'Arabie saoudite, et Jean-Yves Le Drian, président de l'Af-AlUla, alors ministre français des affaires étrangères.

L’institution vise à favoriser le dialogue culturel entre l'Arabie saoudite et la France.

« Il ne s'agit pas d'une initiative privée. C'est une initiative entre États qui représente la volonté de deux parties de collaborer au niveau culturel", a déclaré Fériel Fodil.

Si la villa s'inscrit dans la tradition française des villas, à savoir la Villa Médicis à Rome, la Villa Casa Velasquez en Espagne et la Villa Kujoyama au Japon, la Villa Hegra, au cœur d'AlUla, symbolise la relation de longue date entre la France et le Royaume et la transformation de l'Arabie saoudite dans le cadre de la Vision 2030.

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L'artiste américano-saoudienne Sarah Brahim et l'artiste français Ugo Schiavi ont été les premiers artistes de la Villa Hegra à se rendre à AlUla en juillet 2023, dans le cadre du premier cycle de pré-ouverture de la Villa. (fourni)

L'objectif, au niveau local et régional, est de favoriser le dialogue entre les artistes, les communautés locales et l'oasis, en réconciliant le patrimoine et la modernité à AlUla.

« Je pense aux architectes, je reviens à leur éthique qui consiste à travailler avec la nature plutôt que contre elle, quand je pense à la villa pour construire des programmes humbles ayant un impact », a-t-elle déclaré.

« Les architectes d'AlUla ajoutent, complètent et transforment. Ils s'inscrivent dans une perspective de construction autour des arbres pour préserver l'oasis", a-t-elle ajouté.

La Villa Hegra comprendra des résidences d'artistes et un centre culturel qui comprendra un studio de danse, une bibliothèque, un studio numérique, un espace d'exposition, et un espace de yoga.

« L'objectif principal du centre culturel est de s'engager auprès de la communauté. Nous travaillons sur le programme culturel pour la préouverture, afin d'atteindre l'ambition locale et internationale de la villa", a déclaré Fériel Fodil.

L'institution proposera dix résidences d'artistes lors de l'ouverture, ainsi qu'un espace de recherche. La Villa Hegra a lancé un programme de recherche sur l'impact de l'activation culturelle de l'UCR sur la communauté locale, ainsi que des outils pour mesurer l'impact socio-économique sur les communautés locales.

« La villa sera un ensemble de trois composantes - le centre culturel avec les résidences d'artistes, y compris une école de tourisme et d'hôtellerie (Firendi AlUla), un hôtel d'appartements de 80 chambres et la villa elle-même », a déclaré Fériel Fodil.

Les étudiants sont censés favoriser l'interaction entre les différents atouts de la villa.

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Des artistes de l'Opéra national de Paris ont rencontré des étudiants du AlUla Music Hub, dans le cadre du récent partenariat de la Villa avec l'Opéra national de Paris. (fourni)

Grâce à la richesse de ses offres et à la multiplication des activités et des programmes au cours des cycles de préouverture qui mèneront à l'ouverture de la Villa Hegra vers la fin de 2026 - pour le centre culturel et les résidences d'artistes - la villa vise à attirer les jeunes, les personnes âgées, la communauté locale, les artistes et les chercheurs.

La villa est actuellement dans son deuxième cycle de pré-ouverture. « Nous essayons d'avoir un nombre de programmes de pré-ouverture - des expositions pour les résidences d'artistes, et des activités de sensibilisation du public, autour de podcasts, de publications, de cinéma », a déclaré Fériel Fodil.

Après un événement réussi à Maraya en janvier 2024, l'Opéra national de Paris sera de retour à AlUla pour une performance contemporaine au sein de la communauté, et pour une formation à l'art de la performance.

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La Villa Hegra a présenté "Une nuit avec l'Opéra national de Paris", un spectacle d'opéra et de ballet qui a eu lieu à Maraya, AlUla, le 17 janvier 2024. (fourni)

Dans le cadre du deuxième cycle de pré-ouverture, la villa accueillera également un atelier de sciences et d'arts pour les enfants et les adolescents, une semaine d'initiation au cinéma et à la réalisation de films.

« L'hôtel et l'école ouvriront en 2027, et la régénération de la partie oasis est prévue pour 2028 », a-t-elle déclaré.

Le site composé à 80 % d'oasis et à 20 % de zones urbaines est un autre élément d'activation et d'interaction avec l'environnement naturel de la villa, grâce à l'oasis et à l'accès au jardin.

Le site de 10 hectares de la Villa Hegra se trouve dans le centre d'AlUla. « Nous ne sommes pas au sommet de Hegra, nous sommes ancrés dans la ville. Il s'agit d'un terrain très dense et très dispersé dans la partie oasis. C'est un retour à l'héritage d'AlUla où il y a une ferme d'hiver et une « rihla », ou voyage, entre la ferme d'hiver et la ferme d'été", a-t-elle ajouté.

La particularité de la villa réside dans sa dualité : elle est à la fois saoudienne et française, urbaine et oasis, ouverte aux enfants et aux adultes, avec un rayonnement local et international.

Les partenariats sont essentiels au dialogue culturel et à l'identité de la Villa Hegra. Qu'il s'agisse d'un programme d'échange d'étudiants, de recherche ou d'événements artistiques, l'objectif est de créer une dynamique autour de l'art dans la région.

Le partenariat de la Villa avec l'Opéra national de Paris est en phase avec les ambitions du Royaume, l'Opéra de Riyad devant ouvrir ses portes en 2026.

« Nous essayons également de trouver des partenaires du côté saoudien, comme Hayy Jameel (centre artistique) à Djeddah. Nous cherchons des partenariats qui ont un aspect de dialogue et une composante de formation, tout en apportant le meilleur de l'expertise française et le meilleur de l'expertise saoudienne", a déclaré Fériel Fodil.