L'Agence spatiale saoudienne discute coopération avec les agences et entreprises chinoises

Une délégation de l'agence saoudienne s'est entretenue avec des représentants des sociétés chinoises MinoSpace, Galactic Energy et China Electronics Technology Group Corp. (SPA)
Une délégation de l'agence saoudienne s'est entretenue avec des représentants des sociétés chinoises MinoSpace, Galactic Energy et China Electronics Technology Group Corp. (SPA)
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Publié le Vendredi 07 juillet 2023

L'Agence spatiale saoudienne discute coopération avec les agences et entreprises chinoises

  • Abdallah Al-Swaha, président de l'agence, a rencontré son homologue de la China Aerospace Science and Technology Corp. ainsi que d'autres personnalités du secteur spatial du pays
  • L'agence s'est associée à un certain nombre d'organisations internationales pour renforcer la stature du Royaume dans le secteur et se positionner en tant que leader mondial de l'exploration spatiale

RIYAD: L'Agence spatiale saoudienne a tenu plusieurs réunions avec des agences gouvernementales et des entreprises chinoises pour discuter du renforcement de la coopération et des collaborations dans les domaines de la technologie, de l'industrie et de l'exploration spatiale.

Abdallah al-Swaha, président du conseil d'administration de l'Agence spatiale saoudienne, a rencontré son homologue de la China Aerospace Science and Technology Corp. et d'autres personnalités du secteur spatial à Pékin pour discuter d'intérêts communs et explorer les possibilités de coopération stratégique.

Une délégation de l'agence saoudienne s'est également entretenue avec des représentants des sociétés chinoises MinoSpace, Galactic Energy et China Electronics Technology Group Corp. pour évoquer les satellites, leur secteur d'activité et le développement de leurs charges utiles.

Elle a également rencontré des responsables de Galaxy Space, une société qui développe et vend des satellites de communication, et d'iSpace, une entreprise spécialisée dans le développement et la fabrication de vaisseaux spatiaux, pour réfléchir aux possibilités de partenariat dans les domaines de la recherche, de la science et de la coopération technologique dans l'industrie spatiale.

Selon l'agence de presse saoudienne, la visite de l'agence en Chine est la dernière initiative en date qui vise à renforcer les liens politiques et à améliorer les relations bilatérales afin de faire avancer le programme d'exploration spatiale.

L'objectif est de s'inspirer des réussites chinoises dans ce domaine afin que les deux pays puissent mutuellement bénéficier de la poursuite du développement des industries spatiales selon les normes technologiques internationales les plus élevées, soutenues par l'innovation. L’objectif est également de faciliter les efforts déployés dans le Royaume pour améliorer le transfert des connaissances clés, la localisation et la réalisation des objectifs stratégiques, a précisé l'agence de presse saoudienne.

L'Agence spatiale saoudienne s'est associée à un certain nombre d'agences et d'organisations internationales pour aider à renforcer la stature du Royaume dans le secteur et se positionner en tant que leader mondial de l'exploration et de l'innovation spatiales, ont indiqué les autorités. Il s’agit en outre d'améliorer sa compétitivité en saisissant les opportunités émergentes dans un secteur qui évolue rapidement.

Le mois dernier, le statut de l'organisation est passé de celui de commission à celui d'agence, afin de mieux correspondre à la vision ambitieuse du pays pour l'avenir de l'exploration spatiale.

Au mois de mai dernier, les astronautes saoudiens Ali al-Qarni et Rayyanah Barnawi ont rejoint deux Américains au sein de l'équipage de la mission Axiom 2, qui s'est amarrée avec succès à la Station spatiale internationale. Après un séjour de huit jours, ils sont revenus sains et saufs sur Terre à bord d'une capsule Dragon de SpaceX. Barnawi, une scientifique, est ainsi la première femme saoudienne à être allée dans l'espace.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.