Erdogan réitère son soutien à l'Ukraine, qui recevra des armes à sous-munitions de Washington

Le président Volodymyr Zelensky doit s'entretenir avec le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan vendredi, lors de la dernière étape d'une tournée visant à promouvoir la candidature de l'Ukraine à l'OTAN et à obtenir davantage d'armes de la part des alliés. (Photo, Reuters/AFP)
Le président Volodymyr Zelensky doit s'entretenir avec le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan vendredi, lors de la dernière étape d'une tournée visant à promouvoir la candidature de l'Ukraine à l'OTAN et à obtenir davantage d'armes de la part des alliés. (Photo, Reuters/AFP)
L'administration Biden a décidé de fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine et devrait annoncer le vendredi 6 juillet 2023 que le Pentagone en enverra des milliers dans le cadre du dernier programme d'aide militaire pour l'effort de guerre contre la Russie (Photo, AP).
L'administration Biden a décidé de fournir des armes à sous-munitions à l'Ukraine et devrait annoncer le vendredi 6 juillet 2023 que le Pentagone en enverra des milliers dans le cadre du dernier programme d'aide militaire pour l'effort de guerre contre la Russie (Photo, AP).
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Publié le Samedi 08 juillet 2023

Erdogan réitère son soutien à l'Ukraine, qui recevra des armes à sous-munitions de Washington

  • M. Zelensky doit s'entretenir avec M. Erdogan en début de soirée, dans ce qui sera son premier déplacement en Turquie depuis l'invasion russe de février 2022
  • Avant de s'envoler pour Istanbul, il est passé par la Slovaquie, où il a fustigé dans l'après-midi l'absence d'unité au sein de l'Otan sur la question des adhésions de la Suède et de l'Ukraine, lors d'une visite dans la capitale Bratislava

ISTANBUL: Le président turc Recep Tayyip Erdogan a réitéré vendredi à Istanbul un soutien sans équivoque à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a obtenu de Washington la livraison prochaine de bombes à sous-munitions.

Le chef de l'Etat turc, qui recevait M. Zelensky pour la première fois en Turquie depuis le début de la guerre en février 2022, a estimé à quelques jours du sommet de l'Otan à Vilnius des 11 et 12 juillet que l'Ukraine "mérite" de rentrer dans l'Alliance atlantique et a appelé les deux pays, Russie et Ukraine, à "retourner aux pourparlers de paix".

Les Etats-Unis ont promis vendredi à l'Ukraine la livraison d'armes à sous-munitions, marquant une étape importante et saluée comme telle par Volodymyr Zelensky.

"Un vaste et indispensable programme d'aide à la défense de la part des États-Unis", a tweeté M. Zelensky, exprimant sa "reconnaissance au peuple américain et au président Joseph Biden".

"C'était une décision difficile", a indiqué le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, soutenant cependant que c'était "la bonne chose à faire" et que les Ukrainiens avaient garanti "par écrit" qu'ils minimiseraient "les risques posés aux civils".

La volonté de l'Ukraine d'intégrer l'Otan au coeur du sommet de Vilnius

Les dirigeants des pays membres de l'Otan vont réaffirmer lors d'un sommet à Vilnius leur intention d'intégrer à terme l'Ukraine dans l'Alliance, mais la formulation exacte de cet engagement, qui répond à de fortes attentes de Kiev, fait l'objet d'intenses tractations.

"Depuis 500 jours, Moscou sème la mort et la destruction au coeur de l'Europe, en essayant de détruire l'Ukraine et de diviser l'Otan", a souligné vendredi depuis Bruxelles le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, "Le sommet (...) enverra un message clair: l'Otan est unie et l'agression de la Russie ne paiera pas".

"Je m'attends à ce que nos dirigeants réaffirment que l'Ukraine deviendra membre de l'Otan et qu'ils s'unissent sur la manière de rapprocher l'Ukraine de son objectif", a-t-il poursuivi.

Jens Stoltenberg n'a pas voulu s'avancer sur les termes exacts de ce message qui sera envoyé à Kiev lors du sommet des 11 et 12 juillet à Vilnius. Ce point crucial est au coeur de discussions depuis des mois entre les 31 membres de l'Alliance atlantique.

"Nous sommes en train de nous consulter et de travailler sur la formulation exacte (qui) sera rendue publique quand nous nous serons mis d'accord", a-t-il prudemment commenté.

"Mais je suis confiant sur le fait que nous aurons un message clair", a ajouté le Norvégien, qui a été reconduit mardi à la tête de cette alliance militaire jusqu'en octobre 2024.

Céréales ukrainiennes 

Pour la première fois depuis l'été dernier, M. Zelensky, toujours vêtu de son polo kaki, a eu un long entretien en tête-à-tête avec le président turc, qui maintient des liens étroits à la fois avec Kiev et Moscou.

Les deux dirigeants ont évoqué l'avenir de l'accord d'exportation des céréales ukrainiennes à travers la mer Noire malgré la guerre.

L'accord, conclu en juillet 2022 avec le parrainage des Nations unies et de la Turquie, expire le 17 juillet et la Russie a déclaré ne voir aucune raison de le prolonger.

"Nous espérons que l'accord sera prolongé", a au contraire déclaré M. Erdogan, qui compte évoquer le sujet avec M. Poutine en août.

Pour M. Zelensky, de nombreuses personnes dans le monde comptent sur ce corridor sécurisé pour se nourrir "et ces vies ne peuvent dépendre de l'humeur du président de la Fédération de Russie".

Le Kremlin avait indiqué suivre "de très près" les discussions entre MM. Zelensky et Erdogan, promettant de maintenir un "partenariat constructif avec Ankara" et saluant le "rôle de médiateur" du président turc.

Selon des experts, Volodymyr Zelensky devait encourager son homologue turc à donner son feu vert à l'adhésion de la Suède à l'Alliance atlantique, mais ce point n'a pas été évoqué devant la presse.

Vendredi, M. Erdogan a indiqué que la Turquie allait prendre "la meilleure décision, quelle qu'elle soit" concernant l'adhésion de la Suède qu'Ankara bloque depuis mai 2022.

«Porte ouverte»

Le président turc, qui reproche à la Suède sa mansuétude présumée envers des militants kurdes réfugiés sur son sol, s'est dit favorable à "la politique de la porte ouverte".

Mais, a-t-il enchaîné, "comment un État qui ne prend pas ses distances avec les organisations terroristes peut-il contribuer à l'Otan ?"

Avant Istanbul, le dirigeant ukrainien est passé par la Slovaquie, la République tchèque et la Bulgarie.

A Bratislava, il a fustigé l'absence d'unité au sein de l'Otan sur la question des adhésions de la Suède et de l'Ukraine. "Je pense qu'il n'y a pas assez d'unité dans ce domaine. Et c'est une menace pour la force de l'Alliance (...) C'est très important pour la sécurité du monde entier", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse.

La Russie compte sur "la faiblesse et la désunion de l'Alliance", a-t-il souligné, demandant de nouveaux programmes d'aide militaire pour l'Ukraine.

Vladimir Poutine en Turquie en août, annonce Erdogan

Le président russe Vladimir Poutine se rendra en visite officielle en Turquie "le mois prochain", a annoncé vendredi soir le chef de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan.

Erdogan Poutine
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan (Photo, AFP).

"Nous avons étudié comment nous pouvions prolonger l'accord (d'exportation des céréales ukrainiennes, ndlr) au-delà du 17 juillet. Peut-être en le révisant tous les trois mois, ce que nous espérons. Nous en avons parlé avec (le président Volodymyr Zelensky) ce soir et j'espère que nous en parlerons avec (M. Poutine) le mois prochain", a déclaré M. Erdogan devant la presse.

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a organisé une rencontre entre les dirigeants turc et suédois dès lundi dans la capitale lituanienne.

Armes à sous-munitions 

Dans la matinée à Prague, M. Zelensky avait de nouveau pressé les Occidentaux de lui livrer des armes de longue portée dont l'absence ralentit, selon lui, la contre-offensive ukrainienne en cours depuis un mois.

Les armes à sous-munitions dont les Etats-Unis ont confirmé la livraison sont très controversées, car elles dispersent de nombreux petits explosifs dans un large rayon qui peuvent faire des victimes des années plus tard.

L'annonce américaine a révolté les organisations humanitaires, qui rappellent l'impact monstrueux de ces armes sur les civils.

Sur le terrain, l'armée ukrainienne a annoncé vendredi matin avoir abattu 12 drones explosifs sur 18 lancés par la Russie. L'attaque a fait deux morts.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a fait état de "progrès" dans l'accès de son agence à la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par la Russie dans le sud de l'Ukraine.

Moscou et Kiev s'accusent mutuellement depuis plusieurs jours d'une "provocation" imminente dans cette centrale.


L’humoriste Stephen Colbert défend les manifestants propalestiniens sur les campus après les critiques de Trump

Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza. (Photo AFP)
Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza. (Photo AFP)
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  • L’humoriste estime que les manifestations devraient être autorisées à se poursuivre tant qu’elles sont pacifiques
  • Donald Trump prétend que le rassemblement nationaliste blanc de 2017 à Charlottesville n’est «rien» par rapport aux manifestations propalestiniennes dans les universités

LONDRES: L’humoriste américain Stephen Colbert a défendu les manifestants propalestiniens sur les campus, s’opposant ainsi aux récentes critiques de l’ex-président Donald Trump.

La semaine dernière, ce dernier avait comparé les regroupements d’étudiants au rassemblement nationaliste blanc de 2017 à Charlottesville, en Virginie, affirmant que ce dernier n’était «rien» en comparaison.

Lors du Late Show, M. Colbert a exprimé sa solidarité avec les manifestants exhortant leurs institutions à couper les liens avec les entreprises qui tirent profit du conflit à Gaza.

L’animateur a déclaré que les manifestations pacifiques «devraient être autorisées», reprochant à M. Trump de «banaliser l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire américaine».

«Même si vous n’êtes pas d’accord avec le sujet de leurs manifestations, tant que ces dernières sont pacifiques, les étudiants devraient être autorisés à manifester. C’est le droit que leur confère le premier amendement.» 

L’ancienne star de l’émission The Colbert Report a critiqué la réaction des responsables universitaires et des forces de l’ordre aux récents événements survenus à l’université Columbia, dénonçant le recours à des policiers lourdement armés et les menaces de faire appel à la garde nationale comme une «tactique classique de désescalade».

M. Trump a, quant à lui, salué la manière dont les forces de l’ordre ont géré la situation, félicitant la police de la ville de New York.

Les propos de M. Colbert ont coïncidé avec le déploiement de la police antiémeute au Hamilton Hall de l’université Columbia, ce qui a entraîné l’arrestation de nombreux étudiants propalestiniens qui occupaient le bâtiment.

Les descentes de police ont été condamnées par des groupes de pression tels que Jewish Voice for Peace et la rapporteuse spéciale de l’ONU, Francesca Albanese. Le maire de New York a indiqué que 282 étudiants avaient été arrêtés.

Des affrontements entre des groupes propalestiniens, des contre-manifestants et les forces de l’ordre ont ensuite éclaté dans d’autres campus des États-Unis.

Par ailleurs, l’université Brown, dans le Rhode Island, a conclu un accord avec les manifestants mardi. Il semble que ce soit la première fois qu’une université américaine accepte de voter sur le désinvestissement en réponse aux manifestations.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir usé d'un agent chimique en Ukraine

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  • Washington a annoncé mercredi une nouvelle vague de sanctions visant des entreprises ou des personnes russes ou étrangères
  • Une centaine d'entreprises russes, parmi les plus de 200 également visées, opèrent spécifiquement dans les secteurs de la défense, du transport ou des technologies

WASHINGTON: Les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir eu recours à un agent chimique, la chloropicrine, contre les forces ukrainiennes, en violation de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), selon un communiqué mercredi du département d'Etat.

En outre, la Russie se sert d'agents anti-émeutes comme "méthode de guerre en Ukraine, également en violation de la convention", ajoute la diplomatie américaine dans ce texte.

"L'utilisation de ces produits chimiques n'est pas un incident isolé et est probablement motivée par le désir des forces russes de déloger les forces ukrainiennes de positions fortifiées et de réaliser des avancées tactiques sur le champ de bataille", écrit le département d'Etat.

Washington a annoncé en parallèle mercredi une nouvelle vague de sanctions visant des entreprises ou des personnes russes ou étrangères, accusées de participer à l'effort de guerre russe dans l'invasion de l'Ukraine.

Outre des entreprises russes de la défense, ainsi que des entités chinoises, ces sanctions concernent également plusieurs unités de recherche et entreprises impliquées dans les programmes d'armes chimiques et biologiques russes.

"Le mépris permanent de la Russie pour ses obligations au titre de la CIAC s'inscrit dans la même logique que les opérations d'empoisonnement d'Alexeï Navalny et de Sergueï et Ioulia Skripal avec des agents neurotoxiques de type Novichok", poursuit le département d'Etat.

Alexeï Navalny, ancien opposant au président russe Vladimir Poutine, décédé le 16 février, avait été victime d'un grave empoisonnement qu'il avait attribué au Kremlin,

L'ancien agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia Skripal avaient été empoisonnés en Angleterre en 2018.

La Russie a déclaré ne plus posséder d'arsenal chimique militaire, mais le pays fait face à des pressions pour plus de transparence sur l'utilisation d'armes toxiques dont il est accusé.

Selon les Instituts nationaux de la santé (NIH), la chloropicrine est un produit chimique qui a été utilisé comme agent de guerre et comme pesticide et qui, en cas d'inhalation, présente un risque pour la santé.

«Contournement» des sanctions 

"Les sanctions prises aujourd'hui visent à perturber encore plus et affaiblir l'effort de guerre russe en s'attaquant à son industrie militaire de base et aux réseaux de contournement (des sanctions existantes, ndlr) qui l'aident à se fournir", a déclaré la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, citée dans un communiqué.

Parmi les entreprises étrangères visées, seize sont chinoises ou hongkongaises, pour la plupart accusées d'aider la Russie à se fournir en composants qui sont normalement interdits, mais aussi, pour deux d'entre elles, d'avoir procuré les matériaux nécessaires à la production de munitions.

Les sanctions concernent des entreprises issues de cinq autres pays: les Emirats arabes unis, la Turquie et l'Azerbaïdjan, ainsi que deux membres de l'Union européenne, la Belgique et la Slovaquie.

Une centaine d'entreprises russes, parmi les plus de 200 également visées, opèrent spécifiquement dans les secteurs de la défense, du transport ou des technologies.

Enfin, les sanctions concernent aussi les infrastructures de gaz et pétrole russes, alors que Moscou cherche à développer celles qui lui permettraient d'exporter plus facilement ses hydrocarbures, en particulier vers la Chine. Ces exportations se font actuellement par pétroliers ou méthaniers, faute d'oléoducs et gazoducs suffisants vers l'est.

Ces sanctions prévoient notamment le gel des avoirs des entreprises ou personnes visées et présentes aux Etats-Unis, ainsi que l'interdiction pour des entités ou citoyens américains de faire affaire avec les cibles des sanctions.

Les membres du G7 ainsi que l'UE et plusieurs pays proches, tels que l'Australie ou la Corée du Sud, ont multiplié les sanctions à l'encontre de la Russie depuis le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Les dernières sanctions ont en particulier ciblé le secteur minier, notamment l'aluminium, le cuivre et le nickel, dont l'importation aux Etats-Unis et au Royaume-Uni sont désormais interdits.


Ukraine: une attaque russe de missiles à Odessa fait une dizaine de blessés

Un policier ukrainien se tient à côté du corps d'une victime sur le site d'une frappe, dans le village de Zolotchiv, dans la région de Kharkiv, le 1er mai 2024, au milieu de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
Un policier ukrainien se tient à côté du corps d'une victime sur le site d'une frappe, dans le village de Zolotchiv, dans la région de Kharkiv, le 1er mai 2024, au milieu de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
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  • Odessa, un port sur la mer Noire vital pour les exportations ukrainiennes, est régulièrement visé par des attaques meurtrières de missiles et de drones
  • Tôt mercredi, les autorités locales avaient annoncé la mort d'au moins trois personnes, victimes d'une attaque russe de missiles sur la ville

KIEV: Une attaque russe de missiles a fait une dizaine de blessés à Odessa, une ville portuaire ukrainienne déjà ciblée en début de semaine par des attaques meurtrières, ont rapporté les autorités locales dans la nuit de mercredi à jeudi.

"Une nouvelle attaque russe de missiles balistiques" a touché Odessa, a rapporté le maire de cette ville du sud-ouest de l'Ukraine, Guennadiï Troukhanov, sur le réseau social Telegram.

"Des infrastructures civiles ont été détruites" et "13 personnes ont été blessées" dans l'attaque, a-t-il précisé, ajoutant que les pompiers combattaient "un incendie" d'ampleur, sans fournir davantage de détails.

Oleg Kiper, le gouverneur de la région d'Odessa, a de son côté affirmé qu'une "attaque russe de missile sur Odessa" avait blessé 14 personnes. "Des infrastructures civiles ont été endommagées, dont des entrepôts postaux", a-t-il ajouté.

Odessa, un port sur la mer Noire vital pour les exportations ukrainiennes, est régulièrement visé par des attaques meurtrières de missiles et de drones.

Tôt mercredi, les autorités locales avaient annoncé la mort d'au moins trois personnes, victimes d'une attaque russe de missiles sur la ville. Et lundi, une attaque similaire conduite par Moscou y avait tué cinq personnes, d'après des responsables locaux.

La Russie frappe sans relâche les villes ukrainiennes depuis des mois et avance sur le front est de l'Ukraine avant l'arrivée d'armes américaines cruciales pour Kiev.