La grande ambition du réalisateur saoudien Khalid Fahad

Le réalisateur saoudien Khalid Fahad. (Photo fournie)
Le réalisateur saoudien Khalid Fahad. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Vendredi 07 juillet 2023

La grande ambition du réalisateur saoudien Khalid Fahad

  • Avec Valley Road, Fahad rend hommage à son pays d’origine et aux films familiaux à succès de son enfance
  • Bien que l’équipe soit fière de ce qu’elle a créé, Fahad ne savait pas exactement comment le public réagirait avant que le film ne soit présenté au Festival international du film de la mer Rouge

DUBAÏ: Les grands films familiaux ont le pouvoir de changer des vies. Le réalisateur saoudien Khalid Fahad devrait le savoir, car c’est Le Roi lion de Disney qui a changé la sienne. Aujourd’hui, près de trois décennies plus tard, Fahad espère faire de même pour une nouvelle génération, en utilisant la magie inimitable de l’Arabie saoudite pour réaliser le premier film familial de l’histoire du Royaume. Ce film, intitulé Valley Road, est une ode émouvante à la fois aux films et au pays qu’il aime tant.

Ce n’était pas toujours l’intention de Fahad, bien sûr. En fait, l’idée initiale qui a donné naissance à Valley Road lui est venue lors d’une visite chez son frère, alors qu’il parlait à sa jeune nièce et se demandait pourquoi elle ne lui répondait pas.

img 1
Le réalisateur Khalid Fahad sur le plateau de tournage avec Aseel Omran. (Photo fournie)

«J’ai demandé à sa mère pourquoi elle ne répondait pas avec des mots et elle m’a expliqué qu’elle souffrait d’un trouble appelé “mutisme sélectif”. Plus tard, j’ai commencé à lire sur le sujet et je me suis intéressé de près à la question. J’ai fini par m’asseoir pour écrire une histoire sur un enfant souffrant de ce trouble, en pensant qu’il s’agirait d’un petit film indépendant qui tournerait autour de lui», explique Fahad à Arab News.

«Je me suis ensuite demandé pourquoi j’écrivais cette histoire, et je me suis remémoré mon enfance. Je me suis rendu compte que je voulais que le monde soit grand, comme dans les films familiaux dont j’étais tombé amoureux. Je voulais de la musique entraînante, des effets spéciaux spectaculaires, des chansons et des danses – un monde vraiment immense. J’ai constaté que c’était quelque chose que personne n’avait jamais fait ici», poursuit-il.

img 1
Une image fixe tirée de Valley Road.

Aussi merveilleux que cela puisse paraître sur le papier, réaliser ce film dans un pays qui n’a jamais produit un film d’une telle ambition n’est pas une tâche facile. Fahad a débuté sur YouTube en réalisant des vidéos avec ses amis, avant de passer à des courts métrages de plus en plus longs au cours de la dernière décennie, au cours de laquelle il a affiné ses compétences et développé son style. Il savait qu’il était personnellement prêt, mais qui l’aiderait à relever ce défi?

«Tout d’abord, je me suis adressé à une société d’effets spéciaux, Squids, basée en Égypte, sans savoir si j’avais les moyens de payer ses services. Je leur ai raconté l’histoire en détail, mais ils n’ont rien dit. Puis, ils se sont mis à rire. Je ne savais pas quoi penser! Mais avant que je puisse me lever et partir, ils m’ont dit: “Depuis que nous sommes enfants, nous rêvons de travailler sur un projet comme celui-ci. Nous le ferons avec vous, même si nous devons le faire gratuitement”», raconte Fahad.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A post shared by Khalid Fahad (@khalidf11)

Le réalisateur a commencé à identifier les talents avec lesquels il souhaitait travailler: compositeurs, producteurs, et même de grandes célébrités comme la chanteuse et actrice saoudienne Aseel Omran. Dès qu’ils ont entendu son histoire, ils se sont tous ralliés à sa cause. Fort de tout ce soutien, il s’est adressé à Ithra, le Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture, basé à Dhahran, sachant qu’il cherchait à financer des films. Ils ont été impressionnés, mais sont restés sceptiques.

«Ils m’ont dit: “C’est un projet risqué. Il s’agit d'une aventure fantastique, et vous voulez construire votre propre village et y installer tout le monde pendant un mois entier pour le tournage? Comment allez-vous pouvoir réaliser ce projet?” Sans me décourager, j’ai fini par parcourir tout le pays, et j’ai finalement trouvé une région dans le sud qui nous permettait de construire le village si nous acceptions de tout nettoyer une fois le tournage terminé. Pendant ce temps, nous travaillions sans relâche sur notre concept, réalisant des scénarimages, des échantillons d’effets spéciaux, et même la partition et les chansons originales. Après une année entière de travail pour prouver que nous avions ce qu’il fallait, Ithra a accepté collaborer avec nous et de financer notre film», se souvient Fahad.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A post shared by Khalid Fahad (@khalidf11)

Même avec tout cela en place, l’élément le plus important du film restait à trouver: un enfant acteur qui pourrait jouer le rôle principal d’Ali, un jeune garçon souffrant de mutisme sélectif qui vit dans un village et qui va vivre l’aventure de sa vie. Khalid Fahad savait qu’il avait besoin d’un inconnu, de quelqu’un qui n’avait aucune expérience dans le domaine de la publicité ou de la télévision, qui aurait la véritable innocence et l’imagination inexploitée dont le film avait besoin.

«Nous avons passé dix jours à auditionner 150 enfants à Riyad. Vers la fin, une mère est venue avec ses deux fils, mais un seul était là pour l’audition. Notre responsable de casting a vu l’autre frère assis dans le couloir et lui a demandé: “Pourquoi n’auditionnes-tu pas? Tu ferais mieux d’entre et d’auditionner toi aussi, parce qu’on ne sait jamais – tu pourrais être sélectionné!” Après un moment d’hésitation, il a accepté, et nous avons su très vite que ce garçon, Hamad Farhane, était notre Ali», indique Fahad.

img 1
Hamad Farhane dans le rôle d’Ali dans Valley Road. (Photo fournie)

Tandis que Hamad, 10 ans, et le reste des acteurs s’entraînaient sans relâche pour réaliser ce que Fahad avait imaginé, travaillant avec des coachs d’acteurs et même un chorégraphe venu de l’étranger pour réaliser les grands numéros musicaux, le réalisateur lui-même s’est replongé dans les films qui l’inspiraient. Jour et nuit, il a étudié les films de Disney et d’autres films familiaux influents d’Hollywood et de Bollywood pour comprendre comment faire en sorte que son budget de 1,5 million de dollars (1 dollar = 0,91 euro) paraisse au moins dix fois plus élevé – objectif qu’il a atteint.

«J’ai dû apprendre le langage visuel de ces films, car il s’agit véritablement d’un langage universel à part entière. Partout dans le monde, lorsque les gens regardent des films comme Aladdin, Coco, Encanto ou Luca, ils se sentent instantanément liés à ces personnages et à ces histoires. C’est ce que je savais devoir réaliser, pour que notre film saoudien résonne de la même manière que ces films», déclare Fahad.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

A post shared by Khalid Fahad (@khalidf11)

Bien que l’équipe soit fière de ce qu’elle a créé, Fahad ne savait pas exactement comment le public réagirait avant que le film ne soit présenté au Festival international du film de la mer Rouge en décembre 2022. La pression était palpable: le film avait été choisi pour clôturer le festival, et des célébrités du monde entier, dont le légendaire Jackie Chan, étaient présents.

«C’était lourd, mais dès que le film s’est terminé, tout le monde s’est mis à crier et à applaudir. C’était un moment magique. Je savais que nous avions fait quelque chose de fou, mais je ne savais pas si les gens allaient l’aimer. Les gens sont venus me voir pour me dire que c’était tellement émouvant qu’ils avaient pleuré», confie Fahad.

Le plus important pour Fahad, cependant, n’est pas le fait qu’ils aient réussi ce que d’autres pensaient impossible. Il était gratifiant que des gens de toute l’Arabie saoudite et du monde entier s’identifient à son film fantastique tentaculaire, mais ce qui le touchait le plus était le fait que chaque personne dans le public s’identifiait au trouble de sa nièce. À ce moment-là, il lui est apparu plus clairement que jamais que le pouvoir du cinéma pouvait nous aider à comprendre n’importe quelle expérience humaine.

«Les gens étaient impressionnés», affirme Fahad. «Ils m’ont dit: “Ce garçon est silencieux, mais il en dit tellement. Nous savons ce qu’il ressent, et nous le ressentons aussi”. Pour moi, cela signifiait beaucoup.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Short Url
  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
Short Url
  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Short Url
  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.