Strass et néon au dernier concert de la tournée d'adieu d'Elton John

Le légendaire chanteur britannique Elton John se produit sur la scène Pyramid le jour 5 du festival de Glastonbury dans le village de Pilton à Somerset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, le 25 juin 2023 (Photo, AFP).
Le légendaire chanteur britannique Elton John se produit sur la scène Pyramid le jour 5 du festival de Glastonbury dans le village de Pilton à Somerset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, le 25 juin 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 09 juillet 2023

Strass et néon au dernier concert de la tournée d'adieu d'Elton John

  • Elton John a livré samedi soir à Stockholm son dernier concert, après plus d'un demi-siècle sur les routes
  • Au total, l'artiste de 76 ans aura joué devant 6,25 millions de fans lors de cette tournée

STOCKHOLM: Entourés de fans venus des quatre coins du monde partager avec leur idole l'ultime concert de son ultime tournée, Elton John a livré samedi soir à Stockholm son dernier concert, après plus d'un demi-siècle sur les routes.

"Jouer pour vous a été ma raison de vivre, et vous avez été absolument magnifiques", a-t-il lancé à une audience comblée.

Queue de pie rehaussée de strass, lunettes aux verres rouges, la star de 76 ans s'est installée au piano peu après 20h00 (18h00 GMT) sous les acclamations du public, pour entamer son spectacle d'adieu par l'une de ses chansons les plus populaires "Bennie and the Jets".

Il a enchaîné ensuite avec "Philadelphia Freedom" et "I Guess That's Why They Call It the Blues" face à une audience conquise qui arborait des lunettes scintillantes bleues ou rouges.

Pendant plus de deux heures, les morceaux se sont enchaînés, entrecoupés d'instant où l'artiste, quittant son piano et se levant face à la fosse, remerciait ses fans mais aussi ses musiciens et son équipe, dont certains membres le suivent depuis plus de 40 ans.

"Je veux rendre hommage à ces musiciens", a-t-il dit. "Ils sont vraiment incroyables (..) et ce sont les meilleurs".

Peu après "Border Song" dédié à Aretha Franklin, "I'm still standing" a vu les quelque 30 000 spectateurs de la Tele2 Arena se lever comme un seul homme.

Avant le rappel, Elton John avait diffusé un message de Coldplay qui jouait ce soir-là aussi dans le pays scandinave, à Göteborg (ouest) dans lequel le chanteur Chris Martin le remerciait pour sa carrière et ses engagements.

Un spectacle «incroyable»

"C'était incroyable. Je n'ai pas encore les mots pour l'instant parce que je n'ai pas encore tout digéré", a confié Anton Pohjonen, un banquier finlandais de 25 ans.

"On en vient presque à pleurer pour lui", a renchérit un professeur suédois, Conny Johansson, qui avait ses billets depuis quatre ans.

Pour les fans, la soirée promettait d'être riches en émotions, même avant le lever de rideau.

"Ca va être très émouvant ce soir", avait prévu Kate Bugaj, une étudiante polonaise de 25 ans qui a retardé ses examens de master pour suivre la tournée de son idole et attendait devant le stade plusieurs heures avant le début du spectacle.

Jeanie Kincer, quinquagénaire venue du Kentucky aux Etats-Unis, voulait "être là pour la fin car j'étais trop jeune pour être là au début".

Pour l'occasion, elle portait un short rouge à bretelles et un tee-shirt rouge, jaune et marron, copie presque parfaite des vêtements qu'Elton John avait choisi lors de son premier concert à Stockholm en 1971.

Avec ce dernier tour de piste, "c'est un chapitre important dans l'histoire du rock'n'roll qui est entrain de s'achever", assurait le quotidien Expressen.

Samedi était le deuxième soir consécutif que le stade accueillait à guichets fermés la star britannique pour la dernière étape de cette ultime tournée débutée il y a cinq ans et qui fut perturbée par la Covid-19 et une opération de la hanche en 2021.

Avec "Farewell Yellow Brick Road", Elton John aura donné 330 concerts avant Stockholm, sillonnant Europe, Australie, Nouvelle-Zélande, USA, Canada et Royaume-Uni.

"Pour la tournée la plus lucrative de l'histoire du monde, +Farewell Yellow Brick Road+ est étrangement sobre", s'étonnait le quotidien Dagens Nyheter, qui se félicitait toutefois de l'enthousiasme contagieux de l'artiste aux 300 millions de disques vendus.

Les "réserves sont faciles à oublier quand Elton John, vêtu d'un blazer à paillettes arlequin et souriant jusqu'aux oreilles, tape son piano à queue comme si tout en dépendait".

Au total, l'artiste de 76 ans aura joué devant 6,25 millions de fans lors de cette tournée.

"Je suis triste qu'il prenne sa retraite mais c'est bien qu'il puisse profiter de ses dernières années", estimait sa fan américaine.

Avant de se rassurer. "Je sais qu'il va encore jouer de temps en temps, il sortira de la nouvelle musique donc il y a encore des choses à attendre", a-t-elle affirmé.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com