Paris: la Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi inaugure son programme Art at Embassies

La Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi a inauguré son programme Art at Embassies par une table ronde à l'ambassade des Émirats arabes unis (EAU) à Paris. (Photo, fournie).
La Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi a inauguré son programme Art at Embassies par une table ronde à l'ambassade des Émirats arabes unis (EAU) à Paris. (Photo, fournie).
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Publié le Mardi 11 juillet 2023

Paris: la Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi inaugure son programme Art at Embassies

  • La Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi (Admaf) inaugure Art at Embassies avec une table ronde sur l'évolution de la scène artistique des Émirats arabes unis
  • L’événement s’est tenu à l'ambassade des Émirats arabes unis à Paris

ABU DHABI: Sous le haut patronage de cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyane, ministre des Affaires étrangères et dirigeant du Festival d'Abu Dhabi, la Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi a inauguré son programme Art at Embassies par une table ronde qui s'est tenue à l'ambassade des Émirats arabes unis (EAU) à Paris. 

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L'événement, intitulé «L'évolution de la scène artistique des Émirats arabes unis», a réuni Maya el-Khalil, conservatrice bien connue, Melissa Gronlund, éditrice et écrivaine, ainsi que Maitha Abdalla, artiste conceptuelle émiratie. (Photo, fournie).

L'événement, intitulé «L'évolution de la scène artistique des Émirats arabes unis», a réuni Maya el-Khalil, conservatrice bien connue, Melissa Gronlund, éditrice et écrivaine, ainsi que Maitha Abdalla, artiste conceptuelle émiratie. 

Les intervenants ont mis en lumière cinquante ans de scène artistique aux EAU, évoquant la croissance et la transformation du Royaume ainsi que sa contribution au paysage artistique mondial. Cet événement témoignait de l'engagement de la Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi (Admaf) à promouvoir les échanges culturels et à encourager les talents artistiques. 

Cette table ronde a été le lieu de conversations instructives et de perspectives précieuses qui ont mis en évidence l'importance de la diplomatie culturelle et du dialogue interculturel. Les participants ont eu l'occasion de découvrir dans toute sa diversité la scène artistique des EAU et son impact profond sur la communauté artistique internationale. 

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Mme Hend al-Otaiba, ambassadrice des Émirats arabes unis en France. (Photo, fournie)

Mme Hend al-Otaiba, ambassadrice des Émirats arabes unis en France, a déclaré dans son discours d'ouverture: «Les arts et la culture sont une composante essentielle de la mission de l'ambassade des Émirats arabes unis à Paris et un terreau fertile sur lequel notre relation bilatérale avec la France s'est épanouie. […] Ils sont au cœur de nos sociétés respectives et constituent donc un pilier de la diplomatie franco-émiratie. L'Admaf n'aurait pas pu choisir un meilleur pays que la France pour lancer son programme.» 

À propos de la Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi (Admaf) 

Fondée en 1996, l'Admaf est l'une des plus anciennes organisations culturelles à but non lucratif du golfe Arabique. Pionnière de nouvelles pratiques artistiques, elle cherche à approfondir le dialogue interculturel mondial et à susciter un intérêt renouvelé pour la créativité des EAU et du monde arabe. Elle a pour partenaires réguliers des institutions nationales et internationales de premier plan. Elle propose des initiatives pluridisciplinaires destinées à tous les âges et à toutes les nationalités à travers le Festival d'Abu Dhabi. En outre, elle met toute l’année à la disposition des jeunes des plates-formes et des programmes communautaires. 

Vous trouverez davantage d’informations sur le site Internet de l'Admaf: www.admaf.org  

Mme Houda Alkhamis-Kanoo, fondatrice de la Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi, fondatrice et directrice artistique du Festival d'Abu Dhabi, a confié pour sa part: «Nous sommes heureux de nous associer à l'ambassade des Émirats arabes unis en France pour lancer le premier événement de notre dernière initiative phare, Art at Embassies. Ce nouveau programme réaffirme notre engagement qui consiste à favoriser les échanges culturels et à créer des liens plus profonds entre les nations et les cultures grâce au pouvoir et à l'influence de l'art. Art at Embassies vise à renforcer les partenariats culturels et la diplomatie culturelle, ouvrant ainsi des portes aux artistes émiratis. Ces derniers ont en effet l’occasion de présenter leurs œuvres sur la scène internationale tout en remettant en question les perspectives à travers l'échange d'idées. Ils peuvent ainsi diffuser leur savoir, inspirer un profond changement et favoriser une meilleure compréhension entre les nations.» 

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Mme Houda Alkhamis-Kanoo, fondatrice de la Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi, fondatrice et directrice artistique du Festival d'Abu Dhabi. (Photo, fournie)

«Nous sommes ravis d'inaugurer l'initiative à Paris avec une table ronde qui explore l'incroyable évolution de la scène artistique des Émirats arabes unis, en compagnie de la conservatrice Maya el-Khalil ainsi que de l'éditrice et écrivaine Melissa Gronlund, qui ont joué toutes deux un rôle essentiel dans le succès des publications historiques de l'Admaf, Portrait of a Nation II et Art of the Emirates II. Leurs précieuses contributions et celle de la talentueuse artiste émiratie Maitha Abdalla montrent de quelle manière l'art nous permet d’analyser la profondeur de notre humanité partagée et de célébrer la riche diversité de nos civilisations. Voilà qui touche l'essence même de l'initiative: chercher à unir les peuples à travers des expériences partagées», a ajouté Mme Houda Alkhamis-Kanoo. 

Dans son discours d'ouverture, qui précédait la table ronde, la fondatrice de l’Admaf a souligné l'importance de l'initiative. Elle reflète l'engagement des EAU à apprendre, à écouter et à se faire entendre dans le débat international sur l'art et la culture. 

La longue histoire de la collaboration de l'Admaf avec la France a renforcé l'importance de l'événement. Au fil des ans, la Fondation de la musique et des arts d'Abu Dhabi a activement encouragé les liens culturels entre les EAU et la France à travers diverses initiatives et partenariats. 

En 2016, le Festival d'Abu Dhabi, organisé par l'Admaf, a célébré la France en tant que pays d'honneur à travers des concerts de l'Orchestre de Paris, avec en vedette le violoncelliste Xavier Phillips et l'organiste Thierry Escaich, ainsi que la première mondiale d'une adaptation orchestrale d’un ouvrage phare de la littérature française, Le Petit Prince. Parmi les collaborations notables figurent la coproduction de Résurrection avec le Festival d'Aix-en-Provence et la commande du spectacle Eden de Joyce DiDonato, célèbre chanteuse lyrique, mis en scène par la metteuse en scène française Marie Lambert-Le Bihan. 

À propos du Festival d'Abu Dhabi

Sous le patronage de cheikha Shamsa bent Hamdan ben Mohammed al-Nahyane, il a été fondé en 2004. Il a bénéficié du patronage généreux du président des EAU, cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, de 2007 à 2011. Le premier Festival d'Abu Dhabi s'est tenu sous le patronage de cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyane, alors ministre de l'Information et de la Culture (actuellement ministre émirati des Affaires étrangères). 

Le Festival d'Abu Dhabi est le festival de «Bilad al-Khayr»: la terre des bénédictions, la terre de Zayed. Il embrasse les valeurs de dialogue, de tolérance, de respect et de paix. Il commande, produit, préserve et présente les plus grandes œuvres musicales et artistiques afin de générer des expériences culturelles riches, aux EAU et au-delà, dans le cadre de son engagement à construire et à soutenir l'économie créative de la nation. 

Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site www.abudhabifestival.ae 

Le Festival d'Abu Dhabi a toujours mis en valeur des performances artistiques exceptionnelles et favorisé le dialogue entre les nations, mettant en relief la diversité culturelle et captivant les spectateurs. Les éditions précédentes ont célébré des artistes français, dont la célèbre danseuse étoile Sylvie Guillem, le compositeur Gabriel Yared et le designer Philippe Apeloig. 

L'engagement de l'Admaf dans les échanges culturels dépasse les frontières des EAU, comme en témoignent ses tournées internationales, couronnées de succès. Les performances du pianiste Tarek Yamani et du chanteur Moneim Adwan en France ont été suivies dans le monde entier, illustrant le patrimoine culturel des EAU et du Moyen-Orient. 

La table ronde a renforcé l'engagement de l'Admaf à favoriser le dialogue artistique et à soutenir les talents émergents. Grâce à son programme Art at the Embassies, l'Admaf continue de créer des plates-formes d'échanges culturels. Elle poursuit sa mission afin d'inspirer la créativité et de célébrer les diverses expressions artistiques. 

Pour plus d'informations sur l'Admaf et ses initiatives, n’hésitez pas à visiter le site www.admaf.org 


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La durabilité à l’honneur à Médine pour la Journée mondiale des sols

Les sols de la région sont confrontés à des défis, notamment la salinisation due à une irrigation déséquilibrée et au changement climatique. (SPA)
Les sols de la région sont confrontés à des défis, notamment la salinisation due à une irrigation déséquilibrée et au changement climatique. (SPA)
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  • Médine renforce ses efforts de conservation des sols face à la salinisation et au changement climatique grâce à des programmes durables et une meilleure gestion des ressources
  • La Journée mondiale des sols rappelle l’importance de protéger le patrimoine agricole et de soutenir les objectifs environnementaux de la Vision 2030

MÉDINE : Médine s’est jointe au monde pour célébrer la Journée mondiale des sols le 5 décembre, mettant en lumière l’importance de la conservation des sols pour la sécurité alimentaire et les écosystèmes, selon l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La journée revêt une importance particulière à Médine en raison de sa riche histoire agricole, de la diversité de ses sols — allant de l’argile au sable en passant par les formations volcaniques Harrat — et de son lien historique avec la production de dattes.

Le sol de la région fait face à plusieurs défis, notamment la salinisation due à un déséquilibre de l’irrigation et au changement climatique, ajoute la SPA.

Les autorités y répondent par des programmes de protection des sols, l’amélioration des techniques d’irrigation et la promotion de pratiques agricoles durables.

Le sol joue un rôle essentiel dans la purification de l’eau, agissant comme un filtre naturel. Avec l’arrivée de l’hiver, c’est une période opportune pour préparer les sols en vue du printemps, étendre les cultures et favoriser les récoltes, rapporte la SPA.

Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture à Médine met en œuvre des initiatives visant à améliorer l’efficacité des ressources, renforcer la sensibilisation des agriculteurs et lutter contre la désertification. Les agriculteurs contribuent également en utilisant des fertilisants organiques et en recyclant les déchets agricoles.

La Journée mondiale des sols souligne la nécessité d’une collaboration entre les organismes gouvernementaux, les agriculteurs et les parties prenantes pour assurer la durabilité des sols, préserver le patrimoine agricole et soutenir les objectifs de développement durable de la Vision 2030.

Approuvée par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture en 2013, la Journée mondiale des sols vise à sensibiliser au rôle crucial des sols dans la santé des écosystèmes et le bien-être humain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com