«Oppenheimer» au cinéma: la méthode Nolan appliquée à la bombe atomique

Le rôle-titre est tenu par l'Irlandais Cilian Murphy, habitué des plateaux de Nolan et également connu pour la série Peaky Blinders. (AFP)
Le rôle-titre est tenu par l'Irlandais Cilian Murphy, habitué des plateaux de Nolan et également connu pour la série Peaky Blinders. (AFP)
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Publié le Vendredi 14 juillet 2023

«Oppenheimer» au cinéma: la méthode Nolan appliquée à la bombe atomique

  • Très attendu, le film retrace en 03H00 les moments clés de la vie de Robert Oppenheimer (1904-1967), un physicien qui a marqué l'histoire des États-Unis et du XXe siècle
  • Celui qui a contribué à faire entrer le monde dans une nouvelle ère: celle du nucléaire

PARIS: Christopher Nolan est de retour là où on ne l'attendait pas, sur le terrain du biopic, revisité à sa façon dans "Oppenheimer", film qui dresse un portrait tortueux de l'Américain qui a mis au point la bombe atomique.

Très attendu, le film qui sort mercredi en salles, retrace en 03H00 les moments clés de la vie de Robert Oppenheimer (1904-1967), un physicien qui a marqué l'histoire des États-Unis et du XXe siècle, et contribué à faire entrer le monde dans une nouvelle ère: celle du nucléaire.

Comme à son habitude, l'auteur du blockbuster d'action "Tenet", du film de guerre "Dunkerque" ou de l'épopée astrale "Interstellar" déploie d'énormes moyens, avec un tournage sur pellicule dans des formats inédits (dont l'Imax noir et blanc), pour un blockbuster à la construction complexe et à l'ambition visuelle revendiquée.

Le rôle-titre est tenu par l'Irlandais Cilian Murphy, habitué des plateaux de Nolan et également connu pour la série Peaky Blinders. Emily Blunt joue son épouse Kitty, Matt Damon interprète Leslie Groves, le général chargé de superviser la fabrication de la bombe, et Robert Downey Jr. incarne Lewis Strauss, homme politique qui précipitera la chute du physicien.

Au coeur du film, l'épopée scientifique de la course à l'atome, sur la base secrète de Los Alamos (Nouveau-Mexique) où, en pleine Seconde guerre mondiale, scientifiques et militaires du Projet Manhattan s'activent pour mettre au point la bombe avant les nazis.

Cette poignée d'hommes est à la fois consciente de faire franchir un point de non-retour à l'humanité, en la dotant d'une arme capable de détruire la planète entière, et galvanisée par la perspective de mettre fin au conflit mondial. Et peut-être, par la dissuasion, à toute forme de guerre dans le futur.

En point d'orgue, le premier essai de la bombe, baptisé "Trinity", et reproduit dans le désert du Nouveau-Mexique sans effets numériques, mais avec des trucages à l'ancienne, l'une des marques de fabrique de Christopher Nolan.

«Dans notre chair»

Avec les images de synthèse, "il est difficile d'instiller la peur. J'ai donc mis au défi mes équipes de faire avec le monde réel, analogique", a déclaré Christopher Nolan à l'AFP lors d'une rencontre à Paris. "Ce dont nous avions besoin, c'était d'essayer de donner à notre public une idée de ce que cela faisait d'être là" lors de la première explosion nucléaire, a poursuivi le cinéaste de 52 ans.

Sur le plateau, au moment de l'explosion, "nous avons tous ressenti (...) ce que ce moment signifiait dans l'Histoire. Nous le ressentions en quelque sorte dans notre chair", a ajouté Cilian Murphy. L'acteur de 47 ans a expliqué s'être préparé pendant six mois pour donner corps à l'inventeur de la bombe atomique.

Un rôle riche et très complexe, tant le film, adapté d'une biographie très fouillée ("Robert Oppenheimer, Triomphe et tragédie d'un génie", de Kai Bird et Martin J. Sherwin, Le Cherche-Midi) veut explorer les dilemmes, contradictions et multiples facettes d'un homme dont les secrets n'ont jamais été percés.

Personnage ambivalent, écrasé par la responsabilité et le doute après les attaques nucléaires des 6 et 9 août 1945 à Hiroshima et Nagasaki qui ont fait au moins 210.000 victimes et ont été présentées par les Etats-Unis comme nécessaires pour mettre fin à la guerre, Oppenheimer est aussi l'une des victimes les plus célèbres du maccarthysme, en pleine guerre froide.

Du miel pour Nolan, qui n'aime rien tant que mêler les temporalités, les récits et jouer avec les paradoxes, au risque de dérouter. Alternant noir et blanc et couleur, pour rendre compte de la subjectivité de certaines scènes racontées du point de vue d'Oppenheimer, le cinéaste met longuement en scène des auditions cruciales dans la vie du physicien, illustrant ses déboires face à une administration lancée dans la chasse aux sympathisants communistes.


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com