Au pied de la Tour Eiffel, un 14-Juillet presque comme un autre

Le général d'armée français Eric Chasboeuf (C) défile lors du défilé militaire du Jour de la Bastille sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, le 14 juillet 2023. (Photo, AFP)
Le général d'armée français Eric Chasboeuf (C) défile lors du défilé militaire du Jour de la Bastille sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, le 14 juillet 2023. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Samedi 15 juillet 2023

Au pied de la Tour Eiffel, un 14-Juillet presque comme un autre

  • Selon la mairie de Paris, comme l'an passé, quelque 70 000 personnes ont pris place dans la zone sécurisée du Champ-de-Mars pour assister au concert classique puis surtout au spectacle pyrotechnique qui suit, à partir de 23h00
  • A Paris, environ 10 000 policiers et gendarmes sont sur le terrain, dans la capitale et ses départements limitrophes, pour un 14-Juillet sous surveillance renforcée

PARIS: Une foule insouciante de touristes et de Parisiens mêlés s'est massée vendredi soir pour admirer le feu d'artifice du 14-Juillet tiré de la Tour Eiffel, à distance des violences urbaines du début de l'été et à un an des Jeux olympiques.

Selon la mairie de Paris, comme l'an passé, la zone sécurisée du Champ-de-Mars pouvait accueillir 70.000 personnes pour assister à un grand concert classique puis au spectacle pyrotechnique qui a suivi pendant une vingtaine de minutes, peu avant minuit.

Le feu d'artifice s'est épanoui au son de musiques ultramarines cette année, contemplé par une foule dense devant la Dame de fer mais aussi de plus loin, comme au jardin des Tuileries ou depuis les ponts sur la Seine.

Quelques heures plus tôt, devant l'accès situé près de l'École militaire, des quinquagénaires venus de La Rochelle attendent accolés aux barrières: ils sont les premiers à pénétrer sur l'esplanade.

Avec ses amis et son mari Rodolphe, Florence David fait le trajet chaque été de Charente-Maritime pour un combo défilé militaire et feu d'artifice.

Les émeutes de fin juin ? "On en a parlé et on s'est dit +ça craint+, mais on avait déjà engagé les frais. Et puis, aux infos, on a vu qu'il y avait beaucoup de gendarmes et de policiers, ça nous a rassurés", résume-t-elle.

Une file de 200 m s'étire au coin de la rue, au bout de laquelle Carlos Lara, Madrilène venu pour le week-end, attend avec deux amis, "impatient" d'assister au spectacle.

"Nous étions inquiets après avoir vu les informations, mais nos amis nous ont dit que c'était calme dans le centre de Paris", relate ce consultant de 34 ans.

14 juillet: un homme interpellé après avoir forcé un barrage policier à Epinal

Un homme a été interpellé après avoir forcé un barrage policier et roulé à vive allure dans le centre-ville d'Epinal (Vosges) jeudi soir, lors des festivités du  14-Juillet, a annoncé vendredi dans un communiqué le procureur d'Epinal.

Cet homme a été interpellé vers 22H30 pour refus d'obtempérer avec mise en danger de la vie d'autrui et sera jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d'Epinal lundi, a précisé le procureur, Frédéric Nahon.

"Il a mis à plusieurs reprises en danger de mort ou de blessures graves plusieurs personnes se trouvant sur son trajet, en particulier de jeunes enfants nombreux en ce soir de fête et des policiers municipaux en manquant de les percuter", a expliqué le procureur, ajoutant qu' "aucune victime n'est heureusement à déplorer”.

Repéré par les policiers alors qu'il circulait en effectuant un freinage à main et faisant crisser ses pneus, le quadragénaire a refusé d'être contrôlé, redémarrant son véhicule à vive allure.

Après avoir forcé les dispositifs anti-véhicules béliers et malgré de nouvelles injonctions de s'arrêter, il a fui à contre-sens, avant d'être immobilisé. Abandonnant sa voiture, il a alors pris la fuite à pied, avant de se jeter dans la Moselle et de se réfugier sous un pont. Il a finalement été interpellé.

Lors de son placement en garde à vue pour refus d'obtempérer avec mise en danger de la vie d'autrui, défaut de permis de conduire et défaut d'assurance, il présentait un taux d'alcoolémie supérieur à la limite.

Même son de cloche chez les Parisiens croisés par l'AFP. "Les casseurs ne viennent pas ici. Et on sait qu'ils n'agressent pas", juge Dabi Sattouf, 28 ans, consultant en management.

Sécurité «infernale»

A Paris, environ 10.000 policiers et gendarmes sont sur le terrain, dans la capitale et ses départements limitrophes, pour un 14-Juillet sous surveillance renforcée.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a renouvelé le dispositif déployé lors des violences urbaines consécutives à la mort de Nahel, 17 ans, tué par le tir d'un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre le 27 juin.

Plusieurs communes ont décidé de renoncer à leur feu d'artifice, notamment en Île-de-France et dans le Nord. Mais à Paris, la mairie a maintenu la fête autour de l'iconique monument.

La maire Anne Hidalgo a souligné auprès de l'AFP l'importance "de ces moments de rassemblement en famille ou entre amis", ajoutant qu'il en allait de "l'image de la France dans le monde à un an des Jeux".

A 17h, policiers nationaux, municipaux et employés de sécurité privée ouvrent les accès et tentent de délester les spectateurs des bouteilles d'alcool cachées dans les sacs.

David Robert, venu de Pontarlier (Doubs) avec sa femme et ses deux filles, peste après avoir patienté "une heure et demie" pour entrer. "C'est très mal organisé, il n'y a pas de signalisation", souffle ce Franc-Comtois de 54 ans venu pour la première fois.

T-shirt de l'équipe de France flanqué de deux étoiles sur le dos, Jaclyn Thompson, une Américaine de 29 ans venue de Pennsylvanie pour parfaire le français qu'elle enseigne outre-Atlantique, a "l'impression que ça va mieux" dans la capitale, touchée çà et là par les récentes émeutes.

Comme ses camarades de cours d'été, elle a alors reçu des alertes de son école privée lui enjoignant de "ne pas sortir". "Cela ressemble vraiment à +Black lives matter+, ça touche aux mêmes sujets, je vois les mêmes arguments", juge-t-elle dans un français très avancé.

A 19h, l'esplanade est pleine à craquer. Même les allées latérales poussiéreuses sont prises d'assaut.

Le "Concert de Paris", retransmis en mondovision, est lancé peu après 21h, mais Sébastien Leroy et sa famille n'y assisteront pas. "Il y a trop de monde, on ne voit pas", dit ce Lillois de 48 ans, qui avait déjà peu goûté le "périmètre de sécurité infernal" mis en place le matin même pour le défilé militaire sur les Champs-Elysées.

Un concert de fête nationale qui s'est achevé, comme il se doit, par "La Marseillaise", entonnée cette année par une soprano guyanaise, Marie-Laure Garnier.


Colère agricole en France: Macron reçoit les syndicats, des blocages persistent

Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Emmanuel Macron a reçu les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dans un contexte de forte colère liée aux crises sanitaires, notamment la dermatose bovine
  • Les blocages routiers se poursuivent dans le Sud-Ouest, alors que de nouveaux cas de la maladie sont confirmés et que la mobilisation agricole se prolonge

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a reçu mardi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur, auquel ils sont opposés, tandis que des axes routiers sont toujours bloqués pour protester contre le traitement par les autorités de l'épizootie de dermatose bovine.

"L'objet du rendez-vous, c'était d'essayer d'éteindre un peu le feu qui est partout dans les campagnes", a souligné Stéphane Galais, porte-parole national de la Confédération paysanne - un syndicat classé à gauche -, à la sortie de la rencontre, ajoutant qu'il fallait pour cela "des mesures structurelles fortes".

Les syndicats disent avoir par ailleurs rappelé au chef de l'Etat "l'extrême tension" et la "colère" du monde agricole et que des réponses étaient attendues "dès les premiers jours de janvier" sur le Mercosur mais aussi sur les crises sanitaires, au premier rang desquelles la dermatose bovine et la grippe aviaire.

C'était la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats agricoles depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'était aussi la première depuis l'annonce, jeudi dernier, du report a priori au 12 janvier de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui inquiète les filières concernées, lesquelles affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes que les produits européens.

L'accord permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Sur le terrain, la mobilisation a connu un léger regain mardi (53 actions mobilisant 1.600 personnes, selon le ministère de l'Intérieur) par rapport à lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes), mais elle reste nettement inférieure à celle de la semaine dernière (110 actions jeudi).

Certains agriculteurs sont mobilisés depuis plus de 10 jours, notamment contre l'abattage total des troupeaux dans lesquels des cas de DNC sont détectés dans le Sud-Ouest.

Mardi, le ministère de l'Agriculture a confirmé un nouveau cas de la maladie en Haute-Garonne, portant le bilan total à 115 foyers enregistrés depuis juin en France. Ce dernier troupeau concerné a été abattu.

Dans le Sud-Ouest, des blocages d'autoroute étaient notamment maintenus sur l'A63 près de Bordeaux ou sur l'A64 au sud de Toulouse ou près de Bayonne.

Au sud de Bordeaux, les manifestants de la branche locale du syndicat Coordination rurale - classé à droite - ont dit vouloir organiser un réveillon et une messe de Noël mercredi soir sur leur barrage, à l'instar des agriculteurs mobilisés près de Toulouse.


Mercosur: les syndicats rencontrent Macron à l'Elysée, la dermatose en toile de fond

Des agents de la police nationale française bloquent une route alors que des agriculteurs manifestent contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », à Arras, dans le nord de la France, le 19 novembre 2025. (AFP)
Des agents de la police nationale française bloquent une route alors que des agriculteurs manifestent contre l'accord UE-Mercosur, alors que le président français Emmanuel Macron rencontre les lecteurs du quotidien « La Voix du Nord », à Arras, dans le nord de la France, le 19 novembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Emmanuel Macron reçoit les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dont la signature a été reportée, mais les tensions restent fortes malgré les concessions évoquées par le gouvernement
  • La rencontre se déroule sur fond de crise sanitaire liée à la dermatose bovine et de blocages agricoles persistants, avec une remobilisation annoncée début janvier

PARIS: Emmanuel Macron reçoit mardi après-midi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur auquel ils sont opposés mais le sujet de la dermatose bovine sera difficile à éviter au regard des blocages routiers qui persistent sur le terrain.

La FNSEA, les Jeunes agriculteurs (JA), la Coordination rurale et la Confédération paysanne sont reçus à 16H30, ont-ils annoncé à l'AFP.

C'est la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'est aussi la première depuis l'annonce jeudi dernier du report de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur, après une mobilisation de plusieurs milliers d'agriculteurs avec leurs tracteurs à Bruxelles.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées qui affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes, notamment environnementales et sanitaires, que les produits européens.

Il permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Emmanuel Macron s'était félicité du report de la signature, demandant que les "avancées" réclamées par la France, mais aussi l'Italie, se concrétisent afin que "le texte change de nature".

Les syndicats agricoles sont remontés depuis des mois et demandaient au président de prendre clairement position, après que celui-ci eut déclaré en novembre être "plutôt positif" quant à la possibilité d'accepter l'accord.

Emmanuel Macron avait rencontré des représentants de différents syndicats à Toulouse mi-novembre, des manifestations ayant changé le programme d'un déplacement qui devait être consacré aux réseaux sociaux et au spatial.

- "Mercosur = NON" -

"Le message de la FNSEA au Président de la République restera inchangé, ferme et clair: Mercosur = NON", a indiqué mardi le syndicat dominant dans une déclaration à l'AFP. Son président Arnaud Rousseau fera une déclaration à la presse à l'issue. Il avait déjà rencontré le président mi-novembre.

La Coordination rurale et la Confédération paysanne, fer de lance de la contestation de la gestion de la dermatose par l'Etat et opposants historiques au traité UE-Mercosur, ont ensuite confirmé à l'AFP leur venue.

Pour ces deux syndicats, c'est la première rencontre entre le président et des représentants nationaux depuis le dernier Salon de l'agriculture.

Plusieurs sources diplomatiques ont indiqué que la nouvelle échéance visée pour la signature était désormais le 12 janvier au Paraguay.

"Nous ne nous contentons pas de nous opposer à cet accord. En l'état, nous obtenons des concessions inédites au bénéfice de nos agriculteurs, que cet accord soit signé ou qu'il ne le soit pas", a déclaré lors des questions au gouvernement mardi Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, citant des "mesures miroir pour garantir la réciprocité", des "contrôles douaniers" et des clauses de sauvegarde annoncées en septembre par la Commission européenne.

Les agriculteurs français ont déjà prévenu qu'ils se remobiliseraient début janvier, jugeant ces réponses insuffisantes.

Mais certains sont mobilisés depuis plus de 10 jours sur le terrain, notamment contre la stratégie gouvernementale pour lutter contre la dermatose bovine dans le Sud-Ouest, mais aussi ponctuellement plus au nord, contre le Mercosur et les autres crises qui pèsent sur le monde agricole.

En Gironde, la Coordination rurale (CR33) a annoncé organiser un "réveillon de Noël façon auberge espagnole" sur l'A63 au sud de Bordeaux.

"Le côté festif, ça permet de durer plus longtemps", résume à l'AFP Jean-Paul Ayres, porte-parole de la CR33, alors qu'un terrain de moto-cross a été improvisé sur le terre-plein central de l'autoroute.

Les bureaux centraux des syndicats se sont bien gardés d'appeler à lever les blocages, laissant les sections locales décider et appelant simplement au "repos" de leurs troupes et à une "trêve" pour certains pour mieux reprendre en janvier si nécessaire.

La mobilisation des agriculteurs a connu un léger regain lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes) par rapport à dimanche (23 actions), mais elle est nettement en baisse comparée à la semaine dernière (110 actions jeudi, 93 vendredi).


Vol au Louvre: une grille de protection installée sur la fenêtre empruntée par les cambrioleurs

Des ouvriers installent des grilles de protection en fer sur les fenêtres de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, côté quai François Mitterrand, à Paris, le 23 décembre 2025, quelques semaines après que des voleurs aient utilisé un monte-meubles pour s'introduire dans le musée. (AFP)
Des ouvriers installent des grilles de protection en fer sur les fenêtres de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, côté quai François Mitterrand, à Paris, le 23 décembre 2025, quelques semaines après que des voleurs aient utilisé un monte-meubles pour s'introduire dans le musée. (AFP)
Short Url
  • Une grille de protection a été installée sur la porte-fenêtre du Louvre utilisée lors du vol spectaculaire de bijoux du 19 octobre, dont le butin de 88 millions d’euros reste introuvable
  • Le musée renforce sa sécurité après de vives critiques : grilles supplémentaires, dispositifs anti-intrusion et vidéosurveillance accrue prévue d’ici 2026

PARIS: Une grille de protection a été installée mardi matin sur la porte-fenêtre du musée du Louvre à Paris, empruntée par les cambrioleurs lors du spectaculaire vol de bijoux du 19 octobre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le 19 octobre, quatre malfaiteurs ont réussi à approcher le bâtiment en camion-élévateur et à hisser deux d'entre eux jusqu'à cette fenêtre menant à la galerie d'Apollon, qui donne sur les quais de Seine, grâce à une nacelle.

Ils ont dérobé huit joyaux de la Couronne de France. Le butin, estimé à 88  millions d'euros, reste introuvable.

Depuis le cambriolage, la sécurité du musée le plus visité au monde se retrouve au cœur des critiques, le braquage ayant révélé une série de défaillances.

La grille de protection "est l'une des mesures d'urgence décidées après le vol ", a précisé mardi à l'AFP Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée.

Des "réflexions" sont en cours concernant la "sécurisation sur les autres fenêtres", a ajouté le responsable.

La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait assuré la semaine dernière devant les sénateurs français qu'une grille serait reposée "avant Noël". Elle avait précisé que la précédente avait été retirée en 2003-2004, lors d'importants travaux de restauration.

Autre chantier majeur: le renforcement de la vidéosurveillance sur les façades du palais. "Nous avons annoncé un dispositif d'une centaine de caméras positionnées autour du palais. Le marché a été signé et l'installation pourra débuter tout au long de l'année 2026 ", a précisé Francis Steinbock.

La semaine dernière, le Louvre avait également annoncé l'achèvement de la mise en place de dispositifs anti-intrusion autour du musée.

Du 15 au 18 décembre, les agents du Louvre étaient en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et des moyens supplémentaires pour la sécurité. Le mobilisation a été levée vendredi, mais les négociations se poursuivent entre les syndicats et le ministère de la Culture pour répondre aux inquiétudes des agents.