Du Caire à Capri: Le périple de l’architecte égyptien Tarek Shamma pour préserver son héritage

L’architecte égyptien Tarek Shamma est l’un des trois designers sélectionnés dans le cadre de l’exposition «Artists in Flux, de Gucci à Capri». (Giagkos Papadopoulos)
L’architecte égyptien Tarek Shamma est l’un des trois designers sélectionnés dans le cadre de l’exposition «Artists in Flux, de Gucci à Capri». (Giagkos Papadopoulos)
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Publié le Mercredi 26 juillet 2023

Du Caire à Capri: Le périple de l’architecte égyptien Tarek Shamma pour préserver son héritage

  • Des objets uniques entièrement fabriqués à la main par le designer au Caire ont une qualité tactile particulière qui découle d’un mélange de matériaux
  • L’œuvre de M. Shamma naît d’un désir d’établir des liens entre le passé et le présent, en hommage aux personnages historiques dont l’empreinte est toujours présente dans le monde d’aujourd'hui

CAPRI: À l’intérieur des murs grandioses issus de l’époque de la Renaissance du monastère de Certosa di San Giacomo, datant du XIVe siècle, les œuvres de l’architecte et designer égyptien Tarek Shamma ont retrouvé une nouvelle vie et un nouveau sens.

M. Shamma – dont le travail comprend des plans de bateaux de luxe, de boutiques pour Christian Louboutin et de structures résidentielles – est l’un des trois designers sélectionnés dans le cadre de l’exposition «Artists in Flux, de Gucci à Capri». Il a présenté à cette occasion ses tables Mina Mina.

Ces objets uniques entièrement fabriqués à la main par le designer au Caire ont une qualité tactile particulière qui découle du mélange de matériaux, notamment des piliers en pierre de travertin, de la majolique (faïence), de l’albâtre et du rotin.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Tarek Shamma, qui réside entre Le Caire et Londres et qui a travaillé aux côtés des architectes Zaha Hadid et David Chipperfield, exprime son désir de créer des objets qui «se concentrent sur les traditions, la culture et l’Histoire égyptiennes locales comme moyen de préserver leur mémoire et leur savoir-faire».

Les tables trouvent leur inspiration dans la culture et le riche symbolisme de l'Égypte antique, faisant notamment référence au roi Ménès, le légendaire souverain égyptien qui a uni les parties supérieure et inférieure du pays en un seul Royaume. Les tabourets, quant à eux, sont à la fois audacieux et gracieux, et ils incarnent la beauté des matériaux toujours utilisés dans la patrie de M. Shamma.

Ces créations abritent de profondes références sentimentales et elles servent aussi de dédicace à la famille de Tarek Shamma, dont elles tirent leur nom: Mina, son grand-père originaire d’Al-Minya, en Égypte, pour son énergie protectrice ancestrale; et sa sœur Yasmine, pour sa force, sa grâce et sa féminité. Le surnom de Yasmine est «Mina Mina».

«Je suis fier de mon héritage égyptien. Il est varié, vaste et si riche. À travers mon travail, je veux garder sa mémoire et sa tradition vivantes», a récemment déclaré M. Shamma à Arab News. L’une des façons d’y parvenir est de soutenir les artisans égyptiens, ce qu’il fait à travers son travail et l’accent mis sur l’utilisation de matériaux naturels et locaux.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Ailleurs, durant la foire Nomad à Capri, la galerie vénitienne Lo Studio Everything I Want, fondée en mai dernier par Nadja Romain, a présenté Capriccio Egiziano de M. Shamma, une œuvre peinte à la main qui relate un récit fictif de l’écrivaine égyptienne Yasmine el-Rashidi, inspiré de l’Histoire de la nation africaine.

Au moyen de représentations abstraites et figuratives expressives, l’œuvre présente des yeux créés à l’image des interprétations des yeux de Cléopâtre par l’artiste Lola Montes Schnabel, la fille de Julian Schnabel.

L’œuvre de M. Shamma est mystique et provient d’un autre monde. Elle naît d’un désir d’établir des liens entre le passé et le présent, en hommage aux personnages historiques dont l’empreinte est toujours présente dans le monde d’aujourd'hui.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.