Le ministre saoudien du Tourisme entrevoit un avenir prometteur pour Asir

Le ministre saoudien du Tourisme, Ahmed al-Khatib, a été aperçu dans un kayak dans le lac de Wadi Taraj lors de sa visite à Asir. (Photo fournie)
Le ministre saoudien du Tourisme, Ahmed al-Khatib, a été aperçu dans un kayak dans le lac de Wadi Taraj lors de sa visite à Asir. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 26 juillet 2023

Le ministre saoudien du Tourisme entrevoit un avenir prometteur pour Asir

  • Ahmed al-Khatib a été aperçu dans un kayak dans le lac de Wadi Taraj lors de sa visite à Asir
  • Depuis deux ans, les activités d’aviron se sont développées dans le lac du barrage de Wadi Taraj à Tanomah

LA MECQUE: Le ministre saoudien du Tourisme, Ahmed al-Khatib, a été vu dans un kayak dans le lac de Wadi Taraj lors de sa visite à Asir, et ses photos sont devenues virales sur les réseaux sociaux.

Sur les images des paysages pittoresques d’Asir, on peut voir le ministre en train de ramer, accompagné de la vice-ministre du Tourisme, la princesse Haïfa bent Mohammed, et d’un autre responsable.

«Le lac est situé dans le barrage de Wadi Taraj à Tanomah, dans la région d’Asir. Il a une superficie de 4 km²», a expliqué Mohammed al-Touhami, directeur de Husaak Co., société chargée de superviser les événements sur le lac.

«Les activités sur le lac ont commencé il y a deux ans, avec divers événements visant à fournir des prestations touristiques distinguées par rapport à d’autres types de sports. Ces activités sont les premières du genre pour les Saoudiens de la région», a-t-il ajouté. «L’Autorité de développement d’Asir a fourni tout le soutien et les moyens nécessaires pour assurer le succès des événements. Elle a également préparé l’infrastructure», a déclaré M. Al-Touhami à Arab News.

«Il existe des embarcations à usages divers et multiples, notamment des embarcations simples, doubles et quadruples. Le barreur utilise des avirons pour diriger l’embarcation. Les avirons sont généralement faits d’un matériau léger en bois massif ou en matériaux synthétiques», a-t-il expliqué.

«L’aviron est l’un des plus anciens sports nautiques au monde. Nous visons à simuler des expériences mondiales en assurant l’arrivée des bateaux à la ligne d'arrivée, en formant les rameurs à la navigation et en facilitant la pratique de ce sport à Wadi Taraj à l’aide d’embarcations spécialisées.»

«La région de la marina est désormais le théâtre d’événements et accueille un grand nombre d’habitants de la région et de touristes», a-t-il indiqué, ajoutant que les personnes désireuses de participer devaient s’inscrire sur le site Web de l’Asir Season ou de Husaak.

M. Al-Touhami a également précisé que les réactions reçues ont dépassé ses attentes, notamment celle de M. Al-Khatib, qui a encouragé et soutenu l’initiative et lui a donné sa bénédiction, étant donné que le site se trouve à 1800 m d’altitude.

«L’aviron dans le lac du barrage de Taraj a façonné Tanomah d’un point de vue esthétique et a révélé sa splendeur. Tanomah est connue pour sa nature géographique, sa végétation et son climat modéré, ce qui a amélioré les activités existantes, notamment la randonnée. C’est pourquoi les personnes s’y rendent en grand nombre, notamment ceux qui souhaitent participer à des jeux aquatiques», a souligné Mohammed al-Shehri, un habitant de la région.

Al-Shehri a ajouté que l’aviron exigeait de la force physique, des compétences et de la coordination, mais qu’il n’était pas compliqué et que l’on pouvait facilement s’améliorer en s’exerçant.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.