Philippines: un bateau chavire sur un lac, 26 morts, six disparus

Cette photo prise le 28 juillet 2023 et diffusée par les gardes-côtes philippins (PCG) montre le personnel des gardes-côtes lors de l'opération de sauvetage après le chavirement d'un bateau de passagers surchargé dans un lac de la municipalité de Binangonan, dans la province de Rizal, à l'est de Manille. (Photo, AFP)
Cette photo prise le 28 juillet 2023 et diffusée par les gardes-côtes philippins (PCG) montre le personnel des gardes-côtes lors de l'opération de sauvetage après le chavirement d'un bateau de passagers surchargé dans un lac de la municipalité de Binangonan, dans la province de Rizal, à l'est de Manille. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 28 juillet 2023

Philippines: un bateau chavire sur un lac, 26 morts, six disparus

  • Le bateau à balancier en bois transportait environ 70 personnes lors de sa traversée habituelle de la ville de Binangonan vers l'île de Talim, au milieu du lac de Laguna, près de Manille, jeudi en début d'après-midi, lorsque l'accident s'est produit
  • La capacité maximale du bateau était de 42 personnes

MANILLE: Vingt-six personnes ont été tuées après le chavirement d'une petite embarcation sur un lac près de Manille, la capitale des Philippines, selon un nouveau bilan vendredi des garde-côtes, qui poursuivent leurs recherches pour retrouver les disparus.

Le bateau à balancier en bois transportait environ 70 personnes lors de sa traversée habituelle de la ville de Binangonan vers l'île de Talim, au milieu du lac de Laguna, près de Manille, jeudi en début d'après-midi, lorsque l'accident s'est produit.

"Les gens ont paniqué après une bourrasque de vent soudaine. Ils se sont précipités sur le côté gauche du bateau, qui a chaviré", a expliqué Armando Balilo, le porte-parole des garde-côtes philippins, à la radio.

La capacité maximale du bateau était de 42 personnes.

Les personnes qui se trouvaient sur le rivage ont regardé avec horreur les sauveteurs chercher des victimes dans l'eau trouble.

"Des survivants nous ont suppliés de secourir ceux qui étaient piégés sous le bateau", a raconté à l'AFP Monica de la Cruz, une habitante qui a observé les efforts des équipes de secours au large de la ville de Binangonan. "Ils criaient et certains étaient blessés", a-t-elle ajouté.

"Le bateau a coulé sous nos yeux alors qu'il revenait vers l'île", a raconté Frederic Sison, habitant de Binangonan, qui se trouvait au port de Kalinawan au moment du drame.

Une vidéo des opérations de secours partagée par les garde-côtes montrait un homme debout sur le bateau en train de basculer sur le côté et criant "il y a tant de monde ici".

Sur la vidéo, un jeune batelier déclare avoir sauvé quatre personnes dont un handicapé et une fille.

«Autorisation de naviguer»

Un précédent bilan faisait état de vingt-trois morts et six diparus. Quarante personnes ont pu être sauvées.

À la tombée de la nuit, jeudi, les sauveteurs ont redressé le bateau et l'ont traîné près du rivage, où sa coque jaune reposait dans des eaux peu profondes. Les cercueils des victimes ont été chargées sur des bateaux pour les transporter vers des cérémonies funéraires.

Les garde-côtes et la police enquêtent sur les causes de l'accident, qui s'est produit quelques heures après que le typhon Doksuri a balayé le nord des Philippines.

Le contre-amiral Armando Balilo, porte-parole des garde-côtes, a déclaré vendredi à la télévision d'État qu'ils menaient désormais une opération de "recherche et de récupération" des victimes.

"Nous avons déployé des plongeurs pour vérifier le fond (du bateau) au cas où des personnes y seraient coincées", a-t-il fait savoir.

"Le capitaine a déclaré qu'il n'y avait que 22 passagers, mais il a ensuite admis, lors de l'interrogatoire des garde-côtes, qu'il avait laissé monter beaucoup plus de passagers à bord", a-t-il précisé.

Le navire avait "l'autorisation de naviguer", a affirmé la veille le contre-amiral.

En début de semaine, les bateaux avaient reçu l'ordre d'accoster à Luçon et dans les îles centrales en raison d'alertes aux coups de vent, le typhon ayant intensifié la mousson du sud-ouest.

Le bateau est un moyen de transport indispensable aux Philippines, un archipel de plus de 7 000 îles, et les accidents sont fréquents, notamment sur les petits bateaux en bois faisant la navette d'une île à l'autre. Chaque année, des dizaines de personnes meurent dans des accidents en mer.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.