Al Jazeera continue de « fournir une plate-forme aux extrémistes fanatiques et violents »

L’entretien de la chaîne avec Haniyeh était destiné à menacer Israël (Photo, AFP, archives)
L’entretien de la chaîne avec Haniyeh était destiné à menacer Israël (Photo, AFP, archives)
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Publié le Mercredi 29 juillet 2020

Al Jazeera continue de « fournir une plate-forme aux extrémistes fanatiques et violents »

  • Le réseau de médias basé au Qatar possède un passé trouble en matière de rhétorique extrémiste et antisémite 
  • L’entretien de la chaîne avec Haniyeh était destiné à menacer Israël en lui indiquant que le Hamas était toujours capable d'enlever davantage de soldats israéliens

LONDRES : Le récent entretien d’Al Jazeera avec Ismail Haniyeh, le chef du groupe terroriste Hamas, ainsi que son podcast glorifiant Qassem Soleimani, le général iranien tué en début d’année, ont suscité un vif débat au sujet de la possible promotion du terrorisme par la chaîne.
La révélation de chiffres controversés a conduit les experts à déclarer que la chaîne et le site d’actualité continuaient d’offrir aux extrémistes une véritable plate-forme.
« Le fait qu’Al Jazeera Arabe qatarienne continue de fournir une plate-forme aux extrémistes fanatiques et violents, y compris les terroristes, sape évidemment la prétention du gouvernement qatari à être une force constante de tolérance et de coexistence », a déclaré à Arab News David Weinberg, le directeur des affaires internationales à l’Anti-Defamation League de Washington.
L’entretien de la chaîne avec Haniyeh était destiné à menacer Israël en lui indiquant que le Hamas était toujours capable d'enlever davantage de soldats israéliens. Le podcast, quant à lui, offrait une véritable tribune à Soleimani, qui a pu expliquer son soutien à des groupes terroristes tels que le Hamas ou le Hezbollah, indiquant aussi pourquoi il avait aidé le président syrien Bachar al-Assad à massacrer son propre peuple. 
Ce ne sont pas les seules controverses auxquelles la chaîne s'est trouvée mêlée ce mois-ci. La semaine dernière, le site d’actualité d'Al Jazeera Arabe, évoquant un Palestinien fusillé alors qu’il tentait de heurter des soldats israéliens avec sa voiture, a publié le titre suivant : « Un martyr fusillé par les forces d'occupation en Cisjordanie, accusé d'avoir tenté d'écraser des soldats ».
« Chaque fois qu'Al Jazeera désigne quelqu'un comme “martyr”, cela viole l’impartialité de l'éthique journalistique. Ce qui est bien pire, c'est qu'Al Jazeera utilise systématiquement le terme “martyr” pour glorifier les terroristes, pourvu que les civils que ces extrémistes violents tentent d'assassiner soient des Juifs israéliens, a affirmé Weinberg. Encourager un tel massacre ne favorise personne : ni les Palestiniens, ni les Israéliens, ni les Juifs, ni les Arabes. »
« Al-Qaïda en Syrie ? Flattée par Al Jazeera. Les talibans ? Flattés par Al Jazeera. Des alliés iraniens comme le Hamas et le Jihad islamique ? Flattés par Al Jazeera. Le financier d'Al-Qaïda Muthanna Al-Dhari ? Flatté par Al Jazeera. De telles pratiques médiatiques sont inacceptables, immorales et mauvaises pour les personnes de toutes confessions et de toutes nations », a-t-il ajouté.
Al Jazeera possède un passé trouble en matière de rhétorique extrémiste et antisémite. 
L'année dernière, AJ+, sa chaîne arabe destinée aux jeunes, a suscité une large condamnation en raison d’une vidéo l'Holocauste et qui affirmait que les Juifs avaient exagéré l'ampleur du génocide dans le but de créer Israël.
Le président de l'organisation britannique à but non lucratif Muslims Against Anti-Semitism, Ghanem Nuseibeh, a déclaré à Arab News : « Al Jazeera possède a une connexion éditoriale directe du Diwan [l'organe souverain et le bureau administratif de l'émir du Qatar] de Doha avec la chaîne arabe faisant la promotion du discours idéologique extrémiste. Cela constitue leur base électorale. Il est particulièrement troublant que le site internet Al Jazeera Arabe continue à ce jour de présenter des articles et des vidéos d’entretiens de groupes proscrits au Royaume-Uni, comme Al-MuHajjiroun, et librement accessibles au Royaume-Uni ».
Plus tôt ce mois-ci, un expert de la Charia du ministère qatari des Biens religieux a préconisé, lors d’un entretien diffusé sur le réseau Al Jazeera, de battre les femmes, déclarant qu'elles « devaient être abattues ». Et ce n'était pas la première fois. 
La chaîne a également diffusé une émission religieuse animée par le religieux extrémiste Yusuf Al-Qaradawi, le leader spirituel – désigné par les terroristes – des Frères musulmans. 
Al-Qaradawi, un loyaliste franc du Hamas qui a été présenté dans la série Preachers of Hate d'Arab News, a publié sur les plates-formes médiatiques d'Al Jazeera des fatwas truffées de commentaires prônant les attentats-suicides à la bombe, et chantant les louanges d’Adolf Hitler pour « punir les Juifs ».
« Le slogan d'Al Jazeera est “l'opinion et l’opinion d’autrui”, mais, en ce qui concerne les extrémistes fanatiques et violents des Frères musulmans, Al Jazeera Arabe ne présente bel et bien qu'une seule opinion, donnant à l'intolérance des Frères musulmans une indiscutable audience, leur parole se déversant dans des millions de foyer par le monde », a encore déclaré Weinberg.
Le réseau médiatique a également été qualifié d’« outil utile » pour l’élite dirigeante du Qatar, connue pour ses sympathies avec les Frères musulmans comme avec d’autres groupes terroristes et extrémistes. En 2017, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l'Égypte et le Bahreïn ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar afin de le contraindre à mettre fin à son financement supposé du terrorisme et à fermer la chaîne.
Les câbles de l'ambassade américaine acquis par le journal britannique The Guardian en 2009 ont prouvé à quel point le gouvernement qatari et Al Jazeera étaient connectés. « Al Jazeera, la chaîne de télévision par satellite la plus regardée au Moyen-Orient, est fortement subventionnée par le gouvernement qatari et s'est révélée un outil utile pour les dirigeants politiques de la station… Malgré les protestations [du gouvernement du Qatar], qui produisent l'effet contraire, Al Jazeera reste l’outil politique et diplomatique le plus précieux du Qatar », lit-on dans un de ces câbles.

Al Jazeera « danse le tango » avec le terrorisme

En faveur de Daech

• Soutenez-vous les victoires du groupe Daech en Irak et en Syrie ?
Plus de 54 000 personnes ont voté sur la page officielle de « Direction opposée ». 81,6 % ont répondu « oui », tandis que 18,4% ont répondu « non ».

Discours sectaire
• Al-Qassim a dit : « Pourquoi blâmez-vous le régime ? Je vous le demande. Al-Nubl et Al-Zahraa sont des colonies chiites au cœur de la terre sunnite. Kafarayah et Fu’aa vivent toujours parmi vous. Pourquoi ne pas les expulser comme ils l’ont fait pour vous et maudire ceux qui les ont mis au monde ? »

Fête pour un terroriste
• Animateur d’Al Jazeera : « Frère Samir, nous aimerions fêter votre anniversaire avec vous. Vous méritez encore plus que cela. Je pense que 11 000 prisonniers – s'ils peuvent voir ce programme maintenant – célèbrent votre anniversaire avec vous. Joyeux anniversaire, frère Samir. »

Entretien avec Al-Julani
• Intervieweur : « Quelle était la stratégie du Cheikh d’Al-Qaïda Oussama ben Laden ? »
• Al-Julani : « Il voulait combattre les Américains sur leur propre terrain, et ainsi les entraîner en Afghanistan, parce que nous n’avions pas pu envoyer d’armées [aux États-Unis]. L’objectif du Cheikh Oussama ben Laden dans la lutte contre les Américains n’était pas de mettre fin à la présence américaine… »

Stimuler le terrorisme
• « Nous appelons la nation islamique à se lever et à ne pas se contenter d’un boycott économique futile face à l’affront fait à notre honorable Prophète. 
Nous leur demandons de chasser les ambassades et ambassadeurs danois des terres musulmanes et de les expulser des pays musulmans.
Ils devraient prendre des mesures sérieuses et immédiates pour incendier les bureaux des journaux qui ont offensé notre Prophète et les bombarder, afin que les parties de leur corps volent, et avec elles, Allah Tout-Puissant étanchera la soif de vengeance des croyants. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur ArabNews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com