Nouveau partenariat entre Ithra et la Commission royale pour AlUla pour développer les industries créatives

AlUla est en train de devenir au fil des ans un pôle artistique et culturel, proposant de nombreux événements. (Photo fournie)
AlUla est en train de devenir au fil des ans un pôle artistique et culturel, proposant de nombreux événements. (Photo fournie)
L’œuvre primée sera dévoilée et présentée au festival multi-arts d'AlUla avant de rejoindre la collection permanente d'Ithra. (Photo fournie)
L’œuvre primée sera dévoilée et présentée au festival multi-arts d'AlUla avant de rejoindre la collection permanente d'Ithra. (Photo fournie)
L'Ithra Art Prize est l'un des prix les plus importants de la région. (Photo fournie)
L'Ithra Art Prize est l'un des prix les plus importants de la région. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 03 août 2023

Nouveau partenariat entre Ithra et la Commission royale pour AlUla pour développer les industries créatives

  • Ithra et la Commission royale pour AlUla collaborent ensemble pour le sixième Ithra Art Prize
  • L'Ithra Art Prize, doté d’une récompense de 100 000 dollars, est l'un des prix les plus importants de la région

RIYAD: Le Centre King Abdulaziz pour la culture mondiale et la Commission royale pour AlUla (RCU) collaborent pour le sixième Ithra Art Prize dans le cadre d'un partenariat visant à promouvoir et à développer les arts et les industries de la culture à travers l'Arabie saoudite.

Les personnes souhaitant participer au concours, doté d'un prix de 100 000 dollars (un dollar = 0,91 euro), ont jusqu'au 30 septembre pour s’inscrire. L'œuvre primée sera dévoilée lors du festival des arts AlUla en février prochain.

«Grâce à nos efforts, nous allons relier les régions de l'ouest et de l'est à travers l'art et la culture, développer conjointement des programmes et des ateliers au profit des communautés d’AlUla et d’Ithra, soutenir l’élaboration des prix d'AlUla et d’Ithra, unir nos efforts pour mener des projets et des production créatives et permettre la participation aux initiatives les uns des autres», a affirmé Nora Aldabal, directrice exécutive de Arts AlUla, à Arab News.

«La Commission royale pour AlUla s'appuie sur le riche héritage d'AlUla pour placer l'art et la créativité au cœur d'une destination touristique en développement, et en tant que contributeur d’importance au caractère, à la qualité de vie et à l'économie de la région», a-t-elle ajouté.

L'Ithra Art Prize est l'un des prix les plus importants de la région. Parmi les anciens lauréats figurent l'artiste ukraino-tunisienne Nadia Kaabi-Linke et le lauréat 2023, l'artiste finlandais irakien Adel Abidin.

L'édition 2024 se concentrera sur l'art de l’installation et de la sculpture en extérieur. Le jury sera constitué d’un comité d'experts régionaux et internationaux, comprenant des représentants d'Ithra et de la RCU.

L’œuvre primée sera dévoilée et présentée au festival multi-arts d'AlUla avant de rejoindre la collection permanente d'Ithra.

«Nous sommes vraiment heureux de collaborer à notre sixième Ithra Art Prize avec la Commission royale pour AlUla», a indiqué à Arab News Farah Aboushoullaih, responsable des musées à Ithra. 

«Ithra et la RCU se sont depuis longtemps engagés à offrir des opportunités et un soutien aux artistes arabes pour développer le paysage créatif en plein essor du Royaume et de l’ensemble de la région Mena. En demandant aux artistes de refléter notre patrimoine culturel et naturel dans leur travail, nous sommes en mesure de continuer à faciliter les échanges et les expériences interculturelles, ce qui est l'une de nos valeurs fondamentales», a-t-il précisé.

«Nous sommes impatients d’élargir le champ de notre collaboration avec la RCU afin d'unir nos efforts pour soutenir la croissance de la culture, de l'art et de la créativité à travers le Royaume.»

Ithra, qui tire son nom du mot arabe signifiant «enrichissement» est l'une des institutions culturelles les plus importantes d'Arabie saoudite. Sa mission est d’inspirer d’enrichir le public en mettant l'accent sur les expériences interculturelles grâce à une variété de programmes qui ont un impact, qui associent la culture, la technologie et la créativité à travers diverses disciplines.

La RCU œuvre à faire revivre AlUla, ancien carrefour de civilisations, et à transformer le site en une destination mondiale de premier plan pour le patrimoine culturel, artistique et naturel.

AlUla est en train de devenir un pôle artistique et culturel, proposant plusieurs événements tout au long de l’année. C'est également une destination en plein essor pour la production cinématographique grâce au développement de Film AlUla, qui commence à élaborer un ambitieux complexe de studios.

Son but est de relier les régions de l’ouest et de l’est de l'Arabie saoudite grâce à l'art et la culture, ainsi que l’ensemble du monde arabe.

Nora Aldabal d’ajouter: «Cet accord s'aligne pleinement sur la Vision 2030 et constitue une référence pour les collaborations futures qui soutiendront la croissance de la culture, de l'art et de la créativité à travers le Royaume.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com