Le hip-hop a 50 ans: à New York, l'un de ses pionniers lui fait la fête dans le Bronx

De son vrai nom Joseph Saddler, le musicien et producteur américain né à la Barbade il y a 65 ans s'est donné sur une scène en plein air jusque tard vendredi (Photo, AFP).
De son vrai nom Joseph Saddler, le musicien et producteur américain né à la Barbade il y a 65 ans s'est donné sur une scène en plein air jusque tard vendredi (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Dimanche 06 août 2023

Le hip-hop a 50 ans: à New York, l'un de ses pionniers lui fait la fête dans le Bronx

  • De son vrai nom Joseph Saddler, le musicien et producteur américain né à la Barbade il y a 65 ans s'est donné sur une scène en plein air jusque tard vendredi
  • Le 50e anniversaire du hip-hop est fixé au 11 août avec un concert géant au Yankee Stadium de New York

NEW YORK: Adolescent, Grandmaster Flash fut l'un des pionniers, dans le Bronx de New York, du hip-hop qui a révolutionné l'industrie musicale et la mégapole américaine.

De son vrai nom Joseph Saddler, le musicien et producteur américain né à la Barbade il y a 65 ans s'est donné sur une scène en plein air jusque tard vendredi, dans le sud de cet arrondissement du Bronx, emblématique pour les Afro-Américains et le rap né dans les ghettos il y a tout juste un demi-siècle.

"Ce n'est pas un concert, c'est une fête!", s'est époumoné le sexagénaire devant des centaines de fans extatiques rassemblés dans un parc par une chaude et humide soirée d'été.

Le 50e anniversaire du hip-hop est fixé au 11 août avec un concert géant au Yankee Stadium de New York.

Ce jour de 1973, au rez-de-chaussée d'un logement HLM au 1520 Sedgwick Avenue, dans le Bronx, un DJ d'origine jamaïcaine, Clive Campbell, alias DJ Kool Herc, innove: en faisant tourner le même disque sur deux platines, il isole les séquences de rythmes et percussions et les fait durer dans les enceintes, préfigurant le "breakbeat", composante essentielle de la musique hip-hop.

Séances de graffitis ou de breakdance dans les bibliothèques, "block parties", concerts... de nombreuses autres initiatives fleurissent tout l'été pour célébrer le demi-siècle d'un courant né dans le Bronx pour s'évader de la pauvreté et des discriminations contre les afro-américains et les hispaniques, et devenu un phénomène brassant des milliards de dollars, qui inspire la musique, mais aussi le sport et la mode.

«Une autre époque»
"C'était vraiment la musique qui était en résonance avec l'époque à New York", résume Quentin Morgan, 54 ans, venu au concert à vélo pour humer l'ambiance de commémoration et le parfum de nostalgie.

"New York était une ville brute et graveleuse, presque hors la loi, une autre époque", souffle le quinquagénaire.

Grandmaster Flash et le groupe Furious Five sortent en 1982 leur titre phare "The Message," dont les paroles et le clip vidéo éclairent d'un jour nouveau à l'époque le dureté de la vie urbaine, économique et sociale à New York, une ville alors frappée par la pauvreté et la criminalité.

Vendredi soir, Flash a réussi à recréer le climat électrique des années 1970 et 1980 en invitant sur scène les rappeurs "MC" ("Master of Ceremonies") Melle Mel (Melvin Glover) et Scorpio (Eddie Morris) membres des Furious Five.

Sha-Rock (Sharon Green), elle aussi sexagénaire, était également de la fête, elle qui fut l'une des premières femmes "MC" de la scène rap new-yorkaise.

En marge du concert, l'AFP a rencontré Coke La Rock, 68 ans, qui fut du jour historique du 11 août 1973 et que les musicologues considèrent comme le véritable fondateur du hip-hop.

Les enfants du rap 
Pour lui, le Bronx et le hip-hop ne font qu'un car il "ne voi(t) aucune différence entre" le quartier et le genre.

Coke La Rock se considère même comme le père, le "brevet" du rap, et tous les jeunes musiciens américains et étrangers d'aujourd'hui comme ses "enfants", ses "produits".

Pour Flash, la fête de vendredi était une réminiscence de celles de sa jeunesse.

"C'était récréatif, nos mères nous disaient d'aller jouer dehors. Je n'aurais jamais imaginé faire partie de la meilleure musique au monde", lance l'artiste à l'AFP, après le concert.

D'après les organisateurs, cela faisait 20 ans que Flash ne s'était pas produit sur une scène et le maire démocrate de New York Eric Adams, un ancien capitaine de police afro-américain réputé à poigne, avait fait de ce 4 août 2023, le "Jour de Grandmaster Flash".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com