Les Castells, tours humaines, symboles de la culture catalane

Des "Castellers" assistent à un spectacle de "Castells" lors de la feria de Millas, dans le sud de la France, le 5 août 2023. (AFP).
Des "Castellers" assistent à un spectacle de "Castells" lors de la feria de Millas, dans le sud de la France, le 5 août 2023. (AFP).
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Publié le Dimanche 06 août 2023

Les Castells, tours humaines, symboles de la culture catalane

  • Les Castellers, c'est souvent une affaire de famille
  • Les plus gaillards se placent à la base. A chaque niveau, les Castellers forment un cercle en se tenant par les épaules

MILLAS : Les hommes en bas, les femmes au-dessus, les enfants au sommet du Castell: une tour humaine de 8 mètres de haut se forme, et se défait, en quelques minutes, une tradition catalane qui allie "force, équilibre, courage et bon sens", selon leur devise.

Vêtus d'un pantalon blanc, d'une chemise verte, les lombaires tenus par une large ceinture noire, les Castellers del Riberal serrent les dents, tanguent parfois mais le solide alignement permet à Ilyess Jorio, 9 ans, de grimper, de s'immobiliser au sommet de la formation de sept niveaux et de tendre un bras en signe de victoire.

Sans fanfaronner, le garçon coiffé d'un casque blanc parsemé de trèfles à quatre feuilles se dit "fier" d'avoir endossé le rôle d'"Enxaneta" et d'avoir apporté la dernière touche, "grâce aux autres", relativise-t-il. Son père Ali Jorio, Marocain et "Catalan d'adoption", l'embrasse pour le féliciter.

"C'est très technique, on répète deux fois par semaine. Ca demande beaucoup d'entraînements pour donner de la confiance aux enfants qui couronnent le travail du groupe", met en avant Hervé Pi, le fondateur des Castellers del Riberal, principal groupe dans la partie française de la Catalogne.

En famille

Les Castellers, c'est souvent une affaire de famille. Sa fille Laura est depuis quatre ans la "Cap de colla", la cheffe de la troupe. Et les parents du jeune Ilyess sont également des piliers du groupe.

"Les Castells, c'est un symbole de la culture catalane. C'est une façon de célébrer cette identité et de normaliser l'usage du catalan. Et de dire la force du groupe, en brassant les générations", met en avant Laura Pi, 34 ans, qui lance toutes les consignes en catalan.

A la Feria de Millas, près de Perpignan, le premier week-end d'août, Laura, qui porte la chemise verte depuis l'âge de 8 ans, a rassemblé 107 membres de l'association, de 6 à 70 ans.

Les plus gaillards se placent à la base. A chaque niveau, les Castellers forment un cercle en se tenant par les épaules.

Autour du Castell, la "pinya" agrippe fesses et jambes des deux premiers niveaux pour assurer la solidité de la formation et amortir une éventuelle chute. "La pinya, c'est la garantie, l'assurance tous risques", souligne Henri Pi.

"On a moins de blessés qu'au foot", dit-il, soucieux de tordre les idées reçues sur le danger de la discipline.

Boom des JO-1992

Dans la foule qui assiste à la démonstration, Régis Barnole, 65 ans, savoure l'instant: "C'est un spectacle impressionnant. Et ça permet de faire vivre et perdurer la catalanité".

La tradition des Castells, inscrite par l'Unesco au patrimoine immatériel de l'humanité, est apparue à la fin du XVIIe siècle à Valls, petite ville à 100 km de Barcelone, où elle oppose citadins et ruraux.

La grande démonstration de Castells lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Barcelone en 1992 a ravivé cette tradition, fragilisée pendant la dictature de Franco.

Créée en 1997 dans cette dynamique, à Baho, près de Perpignan, les Castellers del Riberal compte 120 adhérents. "On a des Catalans bien sûr, mais c'est très ouvert, cette année on avait un Ch'ti, des Parisiens, un Malien et un Afghan".

"C'est un étendard, un marqueur de la culture catalane. En Catalogne nord (Pyrénées-Orientales, ndlr), ça a du succès. C'est une manière de s'intégrer dans la culture locale catalane", souligne Ala Baylac Ferrer, directeur de la faculté de catalan à l'Université de Perpignan.


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com