Neymar sur sa blessure: «ça aurait pu être pire»

L'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain Neymar est taclé par le milieu de terrain brésilien de Lyon Tiago Mendes lors du match de football français L1 entre le Paris Saint-Germain. (AFP)
L'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain Neymar est taclé par le milieu de terrain brésilien de Lyon Tiago Mendes lors du match de football français L1 entre le Paris Saint-Germain. (AFP)
Short Url
Publié le Lundi 14 décembre 2020

Neymar sur sa blessure: «ça aurait pu être pire»

  • En toute fin du match qui allait se solder par la défaite 1-0 des Parisiens contre l'Olympique Lyonnais, dimanche soir, en clôture de la 14 journée de Ligue 1, le Brésilien est sorti sur civière en pleurs, après avoir subi un tacle de son compatriote
  • «Ces pleurs, c'est la douleur, la peur, l'angoisse, les chirurgies, les béquilles et autres mauvais souvenirs»

RIO DE JANEIRO : «Ça aurait pu être pire», a déclaré l'attaquant du Paris SG Neymar lundi sur Instagram au sujet de sa blessure à la cheville, peu après un communiqué du club parisien évoquant un examen «rassurant».

En toute fin du match qui allait se solder par la défaite 1-0 des Parisiens contre l'Olympique Lyonnais, dimanche soir, en clôture de la 14 journée de Ligue 1, le Brésilien est sorti sur civière en pleurs, après avoir subi un tacle de son compatriote Thiago Mendes.

«Ces pleurs, c'est la douleur, la peur, l'angoisse, les chirurgies, les béquilles et autres mauvais souvenirs», peut-on lire dans une story de Neymar sur Instagram montrant le joueur en larmes, se tenant la cheville gauche.

«Ça aurait pu être pire, mais une fois encore, Dieu m'a sauvé de quelque chose de sérieux», a-t-il poursuivi, avant de conclure: «je vais me remettre pour revenir le plus vite possible».

Le PSG s'était déjà montré rassurant dans un communiqué.

«Le bilan clinique et radiologique de Neymar Jr, dans les suites du mécanisme d'entorse de la cheville gauche survenue hier soir, est rassurant. Un nouveau point et des nouveaux examens seront effectués dans 48 heures», a expliqué le club dans un point médical.

Neymar, 28 ans, n'a pas été épargné par les blessures depuis son arrivée au PSG, en 2017, ses deux premières saisons ayant notamment été écourtées à cause de fractures au pied droit.

Le milieu lyonnais Thiago Mendes a présenté ses excuses lundi sur Instagram.

«Les erreurs, ça arrive. Mais je suis ici pour demander sincèrement pardon à Neymar», a-t-il écrit.

«Comme tout le peuple brésilien, j'admire son football et j'espère que ce n'est rien de grave et qu'il puisse se remettre rapidement pour donner de la joie aux supporters», a également déclaré Thiago Mendes, sur une vidéo publiée en même temps que le message écrit.

Dimanche soir, le père de Neymar avait déploré le nombre de fautes essuyées par son fils. 

«Jusqu'à quand? Pourquoi ne sanctionne-t-on pas dès le début, dès la première faute, pourquoi attendre la 7e, la 8e, la 9e?», avait-il regretté sur Instagram.

 

Ligue 1 : la revanche de l'OM contre le PSG?
Par Arab News en Français -
Football : le PSG et Neymar rattrapés par le coronavirus
Par AFP -

Saint-Germain-des-Prés accueille Kamel Daoud et d'autres auteurs lors de son salon du livre

Un homme passe devant le café Les Deux Magots, fermé dans le quartier Saint-Germain-des-Prés à Paris, le 15 mars 2020, alors que les cafés et restaurants sont fermés en raison de la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19). (Photo de Philippe LOPEZ / AFP)
Un homme passe devant le café Les Deux Magots, fermé dans le quartier Saint-Germain-des-Prés à Paris, le 15 mars 2020, alors que les cafés et restaurants sont fermés en raison de la propagation du nouveau coronavirus (COVID-19). (Photo de Philippe LOPEZ / AFP)
Short Url
  • Intitulé « Des pages avant la plage », ce salon gratuit compte quelque 70 écrivains à l'affiche.
  • La première édition, en 2024, avait attiré plus de 3 000 personnes, lors d'un week-end d'élections législatives.

PARIS : Le quartier de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, cœur de l'édition française, accueille Kamel Daoud, prix Goncourt 2024, et d'autres auteurs pour la deuxième édition de son salon du livre, samedi et dimanche.

Intitulé « Des pages avant la plage », ce salon gratuit compte quelque 70 écrivains à l'affiche.

« L'idée est toujours d'accueillir des auteurs qui offrent un panorama de la littérature d'aujourd'hui, qu'il s'agisse de fiction, d'essais, de jeunesse ou de poésie », explique à l'AFP Carole Fernandez, directrice des relations publiques du Café des Deux-Magots et promotrice du salon.

La première édition, en 2024, avait attiré plus de 3 000 personnes, lors d'un week-end d'élections législatives.

Pour cette deuxième édition, « nous avons voulu monter en gamme, avec des événements qui se complètent, comme des conférences à l'Hôtel de l'Industrie, un atelier d'écriture à l'Hôtel Bel Ami et une dictée géante à l'école primaire Saint-Benoît », ajoute Mme Fernandez.

Kamel Daoud, l'auteur de Houris, sera en dédicace dimanche. Il ne donne pas de conférence.

Parmi les dix auteurs qui seront interrogés lors de rencontres : François Sureau ou Hubert Védrine seront présents samedi, et Mathias Malzieu, Camille Laurens ou encore Tonino Benacquista dimanche.

Emma Becker, Claire Berest, Grégoire Delacourt, David Foenkinos, Christine Orban et Bernard Werber seront également en dédicace.

Saint-Germain-des-Prés accueille encore aujourd'hui quelques-unes des maisons d'édition les plus prestigieuses du pays, comme Gallimard, Grasset, Minuit, POL ou L'Iconoclaste.

Les Deux Magots et la brasserie Lipp, deux hauts lieux de l'histoire littéraire, sont partenaires, tout comme la librairie L'Écume des pages.


La mairie de Venise balaie les critiques visant le mariage de Bezos

Venise a instauré en 2024 un système d'entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L'an dernier 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus. (AFP)
Venise a instauré en 2024 un système d'entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L'an dernier 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus. (AFP)
Short Url
  • Ce mariage, en présence d'environ 200 invités triés sur le volet, est "l'un des nombreux mariages" que la ville abrite chaque jour et il n'y aura "aucune privatisation ni fermeture d'espaces publics", a assuré à l'AFP l'adjoint au tourisme de la mairie
  • "C'est l'un des nombreux mariages que la ville accueille quotidiennement. Il est également relativement restreint en terme de nombre de personnes impliquées", souligne M. Venturini

VENISE: La mairie de Venise balaie les critiques des habitants craignant une "privatisation" de la Cité des Doges avant le mariage cette semaine du milliardaire Jeff Bezos, patron d'Amazon, avec la journaliste Lauren Sanchez, affirmant se préparer sereinement.

Ce mariage, en présence d'environ 200 invités triés sur le volet, est "l'un des nombreux mariages" que la ville abrite chaque jour et il n'y aura "aucune privatisation ni fermeture d'espaces publics", a assuré à l'AFP l'adjoint au tourisme de la mairie, Simone Venturini.

"C'est l'un des nombreux mariages que la ville accueille quotidiennement. Il est également relativement restreint en terme de nombre de personnes impliquées", souligne M. Venturini.

"La notoriété des personnes impliquées exige évidemment une attention particulière, notamment en terme de sécurité et de confidentialité", reconnaît-il, rappelant cependant que la ville a une longue tradition d'organisation "d'événements beaucoup plus exigeants, problématiques et complexes", comme une visite du pape ou une réunion du G7.

"Il n'y aura aucun impact sur le centre historique, aucune privatisation ni fermeture d'espaces publics n'est prévue", assure le responsable.

"Tout se déroulera dans des lieux privés, des hôtels privés, et il n'y aura donc aucune interférence avec les espaces publics ni la circulation nautique de la ville", promet-il.

Critiques et manifestations 

Le responsable balaye les objections des opposants à ce mariage qui veulent organiser des manifestations pour protester contre l'événement.

"Ils représentent 150 personnes, ce sont les mêmes qui, depuis vingt ans, font de la protestation leur métier et leur raison d'être. Il y a vingt ans, des manifestations ont eu lieu contre Mose", Moïse en italien, un système de digues artificielles protégeant Venise des marées hautes, "et aujourd'hui Mose fonctionne", rappelle M. Venturini.

Il pense que les protestations pourraient également intervenir "en raison du rapprochement politique de Bezos avec les milieux conservateurs américains".

"Nous faisons appel au bon sens: comme cet événement ne prévoit aucun impact négatif sur la ville, nous espérons que ce ne sont pas les manifestations qui engendreront des désagréments et des blocages de circulation", a-t-il mis en garde.

Bezos, Venise et le surtourisme 

"Le mariage de Bezos n'a aucun lien logique avec la question du surtourisme. Il s'agit d'un mariage de très grande qualité, un événement pour 200 invités organisé de manière très restrictive, avec une liste d'invités extrêmement restreinte, sans aucun impact sur la ville", assure M. Venturini.

Il rappelle que "Venise a été la première ville depuis 60 ans à réagir à la problématique du surtourisme en mettant en place une série de mesures (...) visant précisément à limiter le tourisme de masse et à promouvoir un tourisme de (...) qualité".

Venise a instauré en 2024 un système d'entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L'an dernier 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus.

"Tous les types de tourisme ne se valent pas (...) le tourisme de jour est celui qui génère le plus de stress pour la ville et qui a les répercussions les moins positives sur la ville elle-même", conclut-il.


Saint Laurent et Louis Vuitton lancent la Fashion Week masculine de Paris

Le créateur de mode Jonathan Anderson assiste à une répétition avant le défilé JW Anderson printemps/été 2025 lors de la Fashion Week de Londres, à Londres, le 15 septembre 2024. (Photo de BENJAMIN CREMEL / AFP)
Le créateur de mode Jonathan Anderson assiste à une répétition avant le défilé JW Anderson printemps/été 2025 lors de la Fashion Week de Londres, à Londres, le 15 septembre 2024. (Photo de BENJAMIN CREMEL / AFP)
Short Url
  • Saint Laurent signe à cette occasion son retour au calendrier officiel de la Semaine de la mode masculine, déserté depuis janvier 2023.
  • Le plus attendu est celui de Dior Homme, vendredi, pour la première de Jonathan Anderson. 

PARIS : Les ténors du luxe français Louis Vuitton et Saint Laurent ouvrent mardi le bal de la Fashion Week masculine de Paris, une nouvelle édition toujours agitée par la valse des directeurs artistiques et qui verra les premiers pas de Jonathan Anderson chez Dior.

Saint Laurent signe à cette occasion son retour au calendrier officiel de la Semaine de la mode masculine, déserté depuis janvier 2023.

Cette réintégration « est plutôt une bonne chose pour reprendre une parole forte sur l'homme Saint Laurent », a estimé auprès de l'AFP Alice Feillard, directrice des achats pour l'homme aux Galeries Lafayette.

La nouvelle collection d'Anthony Vaccarello sera dévoilée à 17 heures, quelques heures avant celle de Pharrell Williams pour Louis Vuitton.

Après un défilé en janvier au Louvre, l'artiste touche-à-tout, célèbre pour ses tubes Happy ou Get Lucky aux côtés de Daft Punk, pose cette fois ses mallettes sur le parvis du Centre Pompidou et a soigné ses invitations.

Après l'harmonica et la carte métallique dans une pochette en cuir, elles prennent cette fois la forme de quatre dés, rangés dans un porte-clés en cuir, indiquant l'heure et le lieu du rendez-vous. 

L'événement devrait attirer une nouvelle fois un parterre de stars du rap, du cinéma et du sport, dont les basketteurs américains LeBron James et Victor Wembanyama, ainsi que le nageur star des derniers JO, Léon Marchand, qui sont égéries de la marque.

En attendant, Pharrell Williams a dévoilé dimanche sur Instagram un aperçu de sa prochaine collection : un jean et une veste droite en « denim brun grain de café tissé - non teinté - » sur une chemise blanche et un t-shirt rayé en maille. 

Mardi après-midi, le défilé des élèves de l'Institut français de la mode lancera officiellement la Fashion Week masculine, présentant les tendances de l'été prochain.

Cette première journée sera également marquée par les défilés de la marque parisienne Etudes Studio et de la maison japonaise Auralee.

Alors que Londres a annulé l'événement et que Milan a proposé une version allégée, l'édition parisienne « va dérouler un calendrier assez dense, avec des têtes d'affiche importantes, comme Jonathan Anderson chez Dior », souligne Adrien Communier, chef de rubrique mode pour GQ France.

De mardi à dimanche, pas moins de 70 maisons dévoileront leur collection lors de 30 présentations et 40 défilés.

Le plus attendu est celui de Dior Homme, vendredi, pour la première de Jonathan Anderson. 

Nommé début juin à la tête des collections Femme quelques semaines après son arrivée chez l'Homme, le Nord-Irlandais est ainsi devenu le premier styliste depuis Christian Dior à superviser les deux lignes de la maison phare de LVMH, ainsi que la haute couture.

Le premier défilé masculin de Julian Klausner chez Dries Van Noten, mercredi midi, devrait également susciter beaucoup d'intérêt.

Les maisons historiques, comme Hermès, Kenzo et Issey Miyake, seront également de la partie, aux côtés des griffes AMI, Comme des Garçons, Egonlab., Rick Owens ou encore Willy Chavarria, de retour à Paris après un premier défilé en janvier.

La maison Jacquemus clôturera l'événement.

Côté vestiaire, à quoi faut-il s'attendre ? Alice Feillard prédit un style qui reste « casual mais très élégant », dans la continuité des dernières années, un peu plus formel et « preppy » (BCBG, NDLR), le tout dans des matières très légères et techniques comme le nylon.

« À Milan, on a vu beaucoup de rayures et je pense que ça va continuer », avance Adrien Communier. Mais face à une « mode un peu terne » ces dernières années, « ce dont on a besoin, c'est d'être vraiment surpris, d'en avoir plein les yeux », ajoute-t-il.