L'industrie de la mode saoudienne, moteur de la croissance et de la diversification de l'économie

Riche de sa diversité, la topographie de l'Arabie saoudite offre un cadre idéal pour les créateurs de mode locaux et internationaux (Photo, Saudi Style Council/NEOM).
Riche de sa diversité, la topographie de l'Arabie saoudite offre un cadre idéal pour les créateurs de mode locaux et internationaux (Photo, Saudi Style Council/NEOM).
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Publié le Samedi 26 août 2023

L'industrie de la mode saoudienne, moteur de la croissance et de la diversification de l'économie

  • Les réformes de la Vision 2030 ont permis à de jeunes stylistes saoudiens de prospérer dans l'industrie
  • Pour le créateur saoudien Yousef Akbar, le Royaume considère la mode comme une «affaire sérieuse»

DUBAÏ: Fini, Milan. Pas aujourd'hui, New York. C'est au tour de Riyad de briller sur les podiums mondiaux, alors que les réformes sociales et la diversification économique dans une multitude de secteurs propulsent l'Arabie saoudite au rang de capitale internationale de l'industrie de la mode.

En juillet, Mohammed Ashi est devenu le premier styliste saoudien à présenter ses créations à la Semaine de la Haute Couture de Paris – un événement incontournable du calendrier mondial de la mode – à l'invitation de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode.

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Des mannequins présentent les créations d'Ashi Studio lors de la Fashion Week à Paris, le 6 juillet 2023. (AFP)

En septembre prochain, une centaine de marques saoudiennes se rendront à Milan, la capitale italienne de la mode, pour présenter leurs créations lors du WHITE Milano, l'un des événements les plus attendus de la Semaine de la mode de Milan. 

L'essor des créateurs de mode saoudiens est un phénomène relativement récent, dû en partie à une multitude d'initiatives parrainées par le gouvernement, notamment la Commission de la mode du ministère de la Culture, créée en 2020 pour diriger l'expansion du secteur.

La mode saoudienne est apparue comme un important moteur de la croissance et de la diversification économiques, conformément au programme de réformes Vision 2030 du prince héritier, Mohammed ben Salmane, lancé en 2016 pour permettre au Royaume de sortir son pays de la dépendance aux hydrocarbures.

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Sacs à main conçus par les designers de Saudi 100 Brands exposés au WHITE Milano 2022. (Photo, Saudi Fashion Commission)

La Commission de la mode a récemment publié un rapport intitulé «L'état de la mode au royaume d'Arabie saoudite 2023» destiné à aider les acteurs locaux et internationaux à comprendre l'ampleur de l'opportunité offerte par l'industrie émergente de la mode dans le pays.

«Le taux de croissance prévu est le plus élevé de tous les grands marchés à revenu élevé», a déclaré Burak Cakmak, président-directeur général de la Commission de la mode, à Arab News.

«La mode est désormais un moteur économique clé de la croissance de l'Arabie saoudite. Le rapport montre que la demande en produits liés à la mode mode au détail dans le Royaume devrait augmenter de 48% pour atteindre 32 milliards de dollars en 2025, la vente au détail de produits de luxe devant bénéficier d'une croissance de 19%.»

«Nous faisons passer la mode saoudienne d'un marché essentiellement national à un marché international et nos marques locales, certaines bien établies et d'autres émergentes, participent à d'importantes semaines de la mode et se constituent une clientèle dans le monde entier.»

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Burak Cakmak, PDG de la Saudi Fashion Commission. (Photo fournie)

Parmi les initiatives lancées par le ministère de la Culture par l'intermédiaire de la Commission de la mode figure la toute première Semaine de la mode de Riyad, prévue du 20 au 23 octobre. L'objectif est de «figurer parmi les semaines de la mode les plus populaires dans le monde», a indiqué M. Cakmak.

«Nous nous réjouissons d'accueillir chaleureusement les visiteurs du monde entier et de leur faire découvrir ce que la mode et le luxe saoudiens ont à offrir».

Si les défilés de mode se déroulent dans un cadre privé en Arabie saoudite depuis de nombreuses années, ce n'est que depuis les réformes sociales mises en œuvre après 2016, notamment la suspension des lois obligeant les femmes à se couvrir la tête, que ces événements se sont ouverts au public.

Dolce & Gabbana a organisé son premier défilé de mode dans la région désertique d'AlUla en 2022. D'autres grandes marques de mode et de joaillerie, telles que Chaumet et Van Cleef & Arpels, ont également organisé des événements dans le Royaume. 

Les réformes de la Vision 2030 ont surtout permis à de jeunes créateurs saoudiens de prospérer dans l'industrie, de faire carrière et de présenter leur travail sur la scène nationale, régionale et mondiale.

«Le monde a les yeux rivés sur l'Arabie saoudite, que ce soit à travers notre participation au sport mondial, la promotion du Royaume en tant que nouvelle destination touristique ou en tant qu'acteur mondial de l'économie des start-up», a déclaré à Arab News Marriam Mossalli, journaliste et rédactrice saoudienne spécialisée dans la mode, et fondatrice de l'agence de communication Niche Arabia.

«Tant de secteurs ont recours à la mode, qu'il s'agisse des uniformes du personnel d'un nouveau complexe hôtelier de la Red Sea Development Company ou des costumes d'une nouvelle pièce de théâtre produite par l'Autorité générale du divertissement, il y a tant d'opportunités pour les jeunes talents saoudiens de s'impliquer et de voir leur esthétique nationale célébrée.»

En 2021, la Commission de la mode a lancé l'initiative «100 marques saoudiennes», qui offre à des créateurs saoudiens des conseils et des ressources pour les soutenir dans leur carrière à l'international.

Cette initiative témoigne de l'engagement du gouvernement saoudien dans la promotion et le développement de l'industrie de la mode du pays, tout en aidant ses créateurs à atteindre leur plein potentiel.

«Faisant partie des 100 marques saoudiennes ces deux dernières années, j'ai énormément bénéficié de tous les experts avec lesquels nous avons travaillé», a confié la styliste saoudienne Mona Alshebil à Arab News.

«De plus, nous avons participé à la Semaine de la mode de Milan, à la Semaine de la mode de New York et à la Semaine de la mode de Paris, avec le soutien de la Commission de la mode», a-t-elle ajouté.

D'autres, comme le célèbre styliste Yousef Akbar, dont les créations ont fait la couverture de l'édition de juin de Vogue Arabia, qui célèbre les nouveaux talents saoudiens, affirment qu'il y a quelques années encore, il n'y avait pas d'industrie de la mode à proprement parler dans le Royaume. Aujourd'hui, tout a changé.

«L'industrie de la mode est désormais considérée comme une activité sérieuse pour le gouvernement», a déclaré M. Akbar à Arab News. «Alors qu'auparavant, rien n'était fait à ce sujet. Il n'y avait pas d'industrie de la mode. Aujourd'hui, on reconnaît que la mode est importante et qu'elle joue un rôle culturel et économique clé.»

«Deuxièmement, l'investissement du gouvernement saoudien dans le développement de l'industrie est crucial et troisièmement, ce qui est à mon avis le plus important, ce sont les créateurs eux-mêmes, car il y a beaucoup de talent dans le Royaume et sans les créateurs, il n'y a pas d'industrie.»

EN BREF

  • Le ministère saoudien de la Culture a créé la Commission de la mode en 2020 pour diriger l'expansion du secteur.
  • La demande de produits liés à la mode dans le Royaume devrait augmenter de 48% pour atteindre 32 milliards de dollars en 2025.

Désormais, le monde entier «peut enfin voir qu'il y a des créateurs talentueux dans la région et qu'ils sont aussi bons que les autres pays».

À la fin de l'année 2023, la Commission de la mode lancera également un studio de développement de produits, le premier du genre, à Riyad. Cet espace de production permettra aux stylistes de créer des prototypes et des échantillons afin d'accélérer la mise sur le marché.

Le studio sera équipé de technologies de pointe, notamment de machines de tricotage 3D et de découpe au laser, afin de se rapprocher des meilleures usines du monde. Il reste cependant beaucoup à faire pour assurer un avenir prospère au secteur de la mode.

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Un certain nombre de designers et de talents créatifs émergents d'Arabie Saoudite, dont Mona Alshebil (en haut à gauche), la fondatrice de Niche Arabia Marriam Mossalli (en haut à droite) et Mohammed Ashi (en bas à gauche), sont entrés sur la scène internationale de la mode, apparaissant sur les podiums et dans des pop-ups, présentant leurs collections tout en bénéficiant du soutien de la Commission saoudienne de la mode. (Photos, Mona Alshebil/Lina Qummosani/Commission saoudienne de la mode/AFP)

«Nous devons jeter les bases d'un authentique écosystème de la mode qui puisse évoluer avec le pays et compléter l'industrie mondiale de la mode», a déclaré Mme Mossalli.

«De la fabrication à la vente en passant par le marketing et les médias, l'Arabie saoudite peut adopter les meilleures pratiques et trouver sa place dans le paysage international».

Pour ce faire, il faudra continuer à investir dans les talents humains.

«Nous continuerons à nous appuyer sur les données pour jeter les bases d'une chaîne de valeur internationale et investir dans les talents saoudiens à travers des programmes destinés à former des stylistes de classe mondiale, afin que le Royaume continue à se développer et à faire partie intégrante de la scène mondiale de la mode», a déclaré M. Cakmak, président-directeur général de la Commission de la mode.

De nombreux créateurs saoudiens en devenir s'efforcent non seulement de développer leur propre marque, mais aussi de mettre en valeur l'héritage et l'identité de leur pays sur la scène régionale et internationale.

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Le créateur de mode saoudien Yousef Akbar. (Instagram)

La mode peut donc contribuer à la fois à la croissance économique et au renforcement du sentiment de fierté nationale.

«En tant que créateur émergent en Arabie saoudite, mon objectif est de contribuer à la croissance et au développement de l'industrie de la mode dans le Royaume», a affirmé le créateur saoudien Alshebil.

«Ma passion est de présenter au monde entier la beauté et la créativité uniques de la mode saoudienne, tout en créant des opportunités pour les talents locaux et en célébrant la diversité culturelle de l'Arabie saoudite.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com