Les Pays-Bas restituent des trésors de l'époque coloniale au Sri Lanka

Une banderole qui annonce une exposition Vermeer est accrochée devant le Rijksmuseum d'Amsterdam le 6 février 2023. (AFP)
Une banderole qui annonce une exposition Vermeer est accrochée devant le Rijksmuseum d'Amsterdam le 6 février 2023. (AFP)
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Publié le Lundi 28 août 2023

Les Pays-Bas restituent des trésors de l'époque coloniale au Sri Lanka

  • Le vice-ministre néerlandais de la Culture Gunay Uslu a signé les documents attestant que le Sri Lanka est propriétaire de ces objets, ont indiqué des responsables srilankais
  • Le musée national du Sri Lanka a octroyé en retour au Rijksmuseum d'Amsterdam le droit de détenir les trésors jusqu'à ce qu'ils soient transportés à Colombo en décembre

COLOMBO: Les Pays-Bas ont remis lundi au Sri Lanka les titres de propriétés de six trésors de l'époque coloniale, dont un canon en bronze du XVIIIe siècle serti d'or et d'argent, et incrusté de rubis, actuellement conservé au Rijksmuseum d'Amsterdam.

Lors d'une cérémonie au ministère srilankais de la Culture à Colombo, le vice-ministre néerlandais de la Culture Gunay Uslu a signé les documents attestant que le Sri Lanka est propriétaire de ces objets, ont indiqué des responsables srilankais.

Le musée national du Sri Lanka a octroyé en retour au Rijksmuseum d'Amsterdam le droit de détenir les trésors jusqu'à ce qu'ils soient transportés à Colombo en décembre.

Le premier lot devant être transféré au Sri Lanka comprend le canon de Lewke, qui aurait été un cadeau offert par un aristocrate srilankais, Lewke Disava, au roi de Kandy vers 1745-46. Ce canon magnifiquement ouvragé a été saisi par les soldats hollandais en 1765.

Après avoir été exposé aux Pays-Bas, le canon s'est finalement retrouvé au Rijksmuseum.

Les autres objets, deux épées en or et en argent, deux fusils et un couteau, remontent à l'époque où l'île faisait partie de l'empire colonial néerlandais, de 1658 à 1796.

La décision de restituer les objets de l'époque coloniale au Sri Lanka et à l'Indonésie fait suite aux recommandations d'une commission nommée par le gouvernement néerlandais et chargée d'enquêter sur  les acquisitions illégales néerlandaises à l'époque de l'empire colonial.

La commission a été mise en place après que l'Indonésie, ancienne colonie néerlandaise, eut souhaité récupérer des œuvres d'art et des collections d'histoire naturelle.

Le Sri Lanka a également demandé la restitution des trésors dont s'étaient emparés les Hollandais.

L'île a été sous domination portugaise de 1505 à 1658, avant de se retrouver sous contrôle néerlandais, puis dans l'Empire colonial britannique avant son indépendance en 1948.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com