PARIS : Les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous ont fait leur entrée mercredi sur la liste du Patrimoine immatériel de l'Humanité.
Réuni en visioconférence, le comité du patrimoine de l'Unesco, sous la présidence de la Jamaïque, a approuvé ce dossier conjointement porté par l'Algérie, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie.
Ces pays avaient fait valoir que ces savoirs et pratiques, partie intégrante de leur patrimoine culturel, se rapportaient à toutes les populations de l'Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie, tous les genres, tous les âges, sédentaires ou nomades, ruraux ou citadins, émigrés compris, et en toutes circonstances: plat du quotidien comme festif.
Ils avaient mis en lumière, outre sa qualité de «mets emblématique», ses dimensions sociales, ses symboliques très fortes -- solidarité, vivre ensemble, partage...-- mais aussi «universelle», le couscous étant aujourd’hui apprécié partout dans le monde.
Ils avaient également fait valoir que la tradition du couscous impliquaient de multiples savoir-faire : artisans fabriquant les ustensiles relatifs au couscous, agriculteurs produisant les céréales, meuniers transformant celles-ci en semoule, commerçants, hôteliers...