Des chèvres qui surfent ? En Californie, les biquettes relèvent le défi

Elizabeth French, 25 ans, et Rebekah Abern, 41 ans, surfent avec la chèvre Chupacabrah lors d'une leçon à Pismo Beach, Californie, le 29 août 2023. (Photo David Swanson / AFP)
Elizabeth French, 25 ans, et Rebekah Abern, 41 ans, surfent avec la chèvre Chupacabrah lors d'une leçon à Pismo Beach, Californie, le 29 août 2023. (Photo David Swanson / AFP)
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Publié le Samedi 02 septembre 2023

Des chèvres qui surfent ? En Californie, les biquettes relèvent le défi

  • Au pays des surfeurs, où embarquer son chien sur sa planche n'a plus rien d'épatant - les toutous ont même leur propre championnat du monde -, les biquettes cachent un potentiel de glisse insoupçonné
  • «Elles ont un équilibre incroyable», estime l’instructeur derrière son bouc généreusement fourni. «Elles ont ces onglons qui leur permettent de s'accrocher à la planche.»

PISMO BEACH, Etats-Unis : «Wouhou, c'est génial!» Sur une énorme planche de surf gonflable, Rebekah Abern et Elizabeth French pagaient pour dévaler les vagues de Californie sous l'œil attentif d'un moniteur inhabituel: Chupacabrah, une petite chèvre noire imperturbablement postée à l'avant de l'embarcation.

Cette biquette d'un an fait partie intégrante de leur première leçon sur la plage de Pismo Beach. Malgré les turbulences de l'écume, le cabri démontre aux deux touristes du Montana qu'il suffit d'être détendue pour garder l'équilibre.

«La chèvre a surfé bien mieux que moi», s'amuse Rebekah. «Elle avait le positionnement et ça se voyait qu'elle l'avait déjà fait, (...) elle était à fond.»

L'agente d'assurance agricole de 41 ans ressort exaltée de cette expérience insolite. «Qui surfe avec des chèvres? C'est extraordinaire», lâche-t-elle à l'AFP.

De quoi donner la banane à son véritable instructeur, Dana McGregor. Depuis plus de dix ans, ce Californien doux dingue a construit sa réputation en jetant ses chèvres à l'eau.

Au pays des surfeurs, où embarquer son chien sur sa planche n'a plus rien d'épatant - les toutous ont même leur propre championnat du monde -, les biquettes cachent un potentiel de glisse insoupçonné, d'après lui.

«Elles ont un équilibre incroyable», estime-t-il derrière son bouc généreusement fourni. «Elles ont ces onglons qui leur permettent de s'accrocher à la planche.»

- «Goatfather» -

L'idée saugrenue lui est venue en 2011, après avoir acquis une chèvre pour se débarrasser du sumac vénéneux et des mauvaises herbes qui envahissaient la maison de sa mère.

Une fois le pâturage nettoyé, l'animal devait initialement finir sur un barbecue. Mais le surfeur s'y est «attaché», jusqu'à la faire monter sur sa planche le jour de son anniversaire. Armé d'une pagaie, il a propulsé la chèvre dans une vague, un défi qu'elle a relevé avec brio.

Ce moment de joie partagée lui reste comme une révélation.

«J'avais l'impression d'avoir trouvé le paradis sur terre, comme si quelque chose de surnaturel venait de se produire», raconte ce petit blond aux yeux bleus. «Je me suis dit: +wow, cet animal n'aurait jamais eu l'occasion de surfer.+»

La simple plaisanterie s'est alors muée en mission existentielle. Au fil des années, l'ex-joueur de foot professionnel a eu d'autres chèvres, avec qui il a multiplié les aventures aquatiques.

Héroïnes de nombreuses vidéos Youtube et de deux livres pour enfants, elles se sont aussi invitées dans ses cours de surf. Au point que leur propriétaire est aujourd'hui surnommé le «goatfather» - «le parrain des chèvres» en anglais - dans sa petite ville de 8.000 habitants.

«Ma vocation, c'est d'apporter de la joie aux gens», résume le quadragénaire. «Et c'est grâce aux chèvres et au surf.»

- Vaincre l'appréhension -

Difficile de rater ce berger des mers à Pismo Beach. Il traîne ses biquettes partout avec lui, à la plage comme au supermarché, dans une voiture au capot surmonté d'un emblème en forme de cabri.

Dans l'océan, l'excentricité de ses animaux s'avère utile pour vaincre l'appréhension des apprentis surfeurs.

«Quand on commence, on se concentre vraiment sur des choses comme: est-ce que mes pieds vont bien ?», témoigne Rebekah Abern. «Mais quand la chèvre est là, elle est juste confiante et se laisse faire. Et du coup tu te dis: +je vais me laisser aller aussi+.»

«Les gens s'en inspirent», confirme Dana McGregor, qui a vu de nombreux enfants surmonter leur peur de l'eau. «Ils se disent: +si une chèvre peut le faire, alors moi aussi+.»

L'une de ses biquettes, Pismo, a même repoussé les limites de ce que l'instructeur croyait possible. Ensemble, ils ont pris une vague de plus de deux mètres, avant que l'animal ne l'expulse de la planche d'un coup de tête pour terminer le «ride» en solo.

Depuis, ce surfeur chevronné rêve de partager un tube avec l'une de ses protégées.

Entrer dans un rouleau, «c'est juste une sensation incroyable», fantasme-t-il. «Alors une chèvre dans un tube, ce serait épique!»

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com