Paris: l'horlogerie russe Raketa de Saint-Pétersbourg, connue depuis l'époque soviétique, participe à la reconstruction de l'horloge de la cathédrale Notre-Dame de Paris, détruite pendant l'incendie d'avril 2019, a indiqué jeudi la manufacture.
«Nos spécialistes sont en train d'étudier un modèle 3D d'une copie de l'horloge qui a été détruite», pour savoir quelles pièces ils pourraient fabriquer, a confirmé à l'AFP Antonina Skouridina, du service de presse de la société Raketa.
Une horloge quasi-identique à celle ayant brûlé, que l'on croyait unique, avait été retrouvée à Paris après l'incendie.
«Dès que les horlogers de Raketa ont appris que l'horloge avait brûlé, ils se sont joints à l'association animée par leurs collègues français et ont proposé leur services», a ajouté Antonina Skouridina.
Située en banlieue de l'ancienne capitale impériale russe, la manufacture «Raketa» a notamment participé à la fabrication de la plus grosse horloge au monde, celle du magasin pour enfants «Detski mir» de Moscou, qui pèse 4,5 tonnes et se compose de plus de 5000 pièces.
Dans un communiqué publié le 7 décembre, l'association française Horloge Notre-Dame avait adressé ses «plus vifs remerciements à nos amis Russes» engagés dans le projet de reconstruction.
Construit en 1867, le mécanisme de l'horloge Collin était situé sous la flèche de la cathédrale ravagée par les flammes et permettait de donner l’heure sur quatre cadrans situés à l’extérieur de la charpente.