Quand un cirque allemand remplace des animaux par des hologrammes

Des spectateurs du spectacle du cirque Roncalli regardent la projection en hologramme d'un éléphant pendant le spectacle à Luebeck, dans le nord de l'Allemagne, le 16 août 2023. (Photo par Axel Heimken / AFP)
Des spectateurs du spectacle du cirque Roncalli regardent la projection en hologramme d'un éléphant pendant le spectacle à Luebeck, dans le nord de l'Allemagne, le 16 août 2023. (Photo par Axel Heimken / AFP)
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Publié le Dimanche 10 septembre 2023

Quand un cirque allemand remplace des animaux par des hologrammes

  • Pionnier pour la prise de conscience du bien-être animal, ce cirque avait été, en 1991, le premier à se passer des animaux sauvages en Allemagne
  • Et en 2018, il a complètement rayé les animaux vivants de son programme

LUBECK : Clowns, acrobates et magiciens sur scène, odeurs de sciure de bois et de popcorn, tous les ingrédients traditionnels du cirque sont là. Sauf les animaux vivants, que le cirque allemand Roncalli a remplacés par des hologrammes.

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Des spectateurs du spectacle du cirque Roncalli regardent une projection en hologramme du groupe de chevaux pendant le spectacle à Luebeck, dans le nord de l'Allemagne, le 16 août 2023. (Photo par Axel Heimken / AFP)

Pionnier pour la prise de conscience du bien-être animal, ce cirque avait été, en 1991, le premier à se passer des animaux sauvages en Allemagne. Et en 2018, il a complètement rayé les animaux vivants de son programme.

"Pour Roncalli, il n'est plus convenable de montrer de vrais animaux sur scène", martèle auprès de l'AFP le directeur du cirque, Patrick Philadelphia.

D'une part, les cirques se retrouvent de plus en plus contraints physiquement avec la densification urbaine, remarque-t-il. "Si vous vous installez au milieu d'une place de marché, dans le centre d'une ville, il n'y a pas assez d'espace pour des enclos extérieurs où les animaux pourraient courir", explique cet homme de 49 ans.

La vie nomade inhérente au cirque rend également le quotidien pénible pour les animaux comme les chevaux, embarqués dans des vans jusqu'à la prochaine destination. "Pour un cirque qui protège les animaux, cela n'avait plus de sens", résume M. Philadelphia.

En cherchant un moyen de conserver une présence animale, particulièrement appréciée des enfants, c'est un "duo" entre Justin Timberlake et un hologramme de feu Prince qui lui a insufflé l'idée de recourir à l'imagerie en 3D.

"Si on peut projeter l'image de quelqu'un qui n'est plus de ce monde, pourquoi ne pas le faire avec un animal?", résume-t-il.

Sous le chapiteau de passage à Lübeck (nord), un train à vapeur entourant la piste lance les festivités au son de "Sunday Morning", le tube de Nico et The Velvet Underground.

Puis un perroquet d'un vert lumineux fait son apparition, bientôt remplacé par un éléphant et son éléphanteau, qui tapent du pied et barrissent, eux-mêmes chassés par des chevaux au galop.

Défi technique

Rendre réaliste l'illusion visuelle s'est révélé un défi technique, les spectateurs se situant autour de la piste, contrairement au théâtre où le public est face à la scène.

Venues de onze caméras fixées en hauteur, les images en haute résolution sont projetées sur un filet à mailles fines qui ceinture verticalement la scène. Avec les lumières tamisées, celui-ci devient quasiment invisible, mais les images détonnent.

L'absence d'animaux participe de la renommée du cirque. Ainsi, si Sophie Schult n'avait "jamais entendu parler de Roncalli avant", elle a "découvert qu'ils n'avaient vraiment plus d'animaux".

"C'était particulièrement important pour moi", explique cette étudiante de 29 ans, qui gardait de mauvais souvenirs de précédents spectacles.

"Je me rappelle systématiquement des cages étroites dans lesquels on les gardait. De la cruauté envers les animaux, en fait", estime-t-elle pendant l'entracte.

Même sans vrais éléphants ou lions, Andreas Domke et ses deux fils assistent enthousiastes à la représentation.

"C'est bien sans, parce qu'ils essayent vraiment de faire quelque chose d'original du reste du spectacle", juge ce médecin de 39 ans.

La magie du spectacle opère même sur les moins jeunes, comme Mathias et Marina Martens, 63 ans chacun, qui disent avoir eu l'impression de retomber en enfance.

"Les acrobaties étaient fabuleuses", dit Mathias Martens, dont la femme est formelle: "Les animaux n'ont pas besoin d'être ici. Pour les voir, le zoo suffit".

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com