Chez Gainsbourg, guidé par la voix de sa fille Charlotte

Des fans se rassemblent devant la maison du chanteur français Serge Gainsbourg recouverte de peintures le jour du 25e anniversaire de sa mort, le 2 mars 2016 (Photo, Matthieu Alexandre, AFP).
Des fans se rassemblent devant la maison du chanteur français Serge Gainsbourg recouverte de peintures le jour du 25e anniversaire de sa mort, le 2 mars 2016 (Photo, Matthieu Alexandre, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 13 septembre 2023

Chez Gainsbourg, guidé par la voix de sa fille Charlotte

  • Les souvenirs d'enfance de la chanteuse et actrice -- en français ou en anglais, au choix -- portent ce parcours sonore d'une demi-heure et évitent l'effet entrée dans un mausolée
  • Mis à part des panneaux de verre à mi-hauteur qui laissent le visiteur à l'entrée des pièces -- et l'empêchent de toucher à tout -- l'endroit est resté comme il l'était à la disparition de l'artiste en 1991

PARIS: "Laissez-moi vous ouvrir la porte": bienvenue au 5 bis rue de Verneuil à Paris, antre mythique de Serge Gainsbourg qui ouvre enfin au public le 20 septembre, avec la voix de sa fille Charlotte par audio-guide.

Les souvenirs d'enfance de la chanteuse et actrice -- en français ou en anglais, au choix -- portent ce parcours sonore d'une demi-heure et évitent l'effet entrée dans un mausolée.

Mis à part des panneaux de verre à mi-hauteur qui laissent le visiteur à l'entrée des pièces -- et l'empêchent de toucher à tout -- l'endroit est resté comme il l'était à la disparition de l'artiste en 1991.

Tel que l'ont vu pendant des années les amis -- Jacques Dutronc, Françoise Hardy, etc -- les journalistes conviés pour des interviews, ainsi que les chauffeurs de taxi et les policiers.

On entre par le salon. Il y a les éléments attendus, le piano noir -- de la même couleur que murs et plafonds -- les disques d'or, les photos des femmes de sa vie -- Brigitte Bardot, Jane Birkin, Bambou -- et de l'icône Marilyn Monroe. Le plus émouvant, c'est une banquette, légèrement déformée à gauche, là où le maître des lieux s'asseyait toujours. La voix de sa fille se fêle un peu à ce moment dans les écouteurs.

«Ne rien bouger»

"Dès qu'il est mort, j'ai eu la volonté de ne rien bouger, tout de suite j'ai parlé d'ouvrir un musée car il en avait lui-même parlé", a confié Charlotte Gainsbourg devant quelques journalistes lors d'une table ronde mercredi après-midi.

Le parcours jusqu'à l'ouverture de la Maison Gainsbourg, soit le 5 bis rue de Verneuil et un musée dédié à "L'homme à la tête de chou" au 14 de la rue, a duré 32 ans. Avec des séquences d'emballements et de doutes. "Il y a eu des moments de grande poussière, quand je n'avais plus confiance et que je ne voulais plus que personne n'y rentre", confie Charlotte Gainsbourg.

A la disparition en juillet de Jane Birkin, sa mère, qui avait vécu dans ses murs entre la fin des années 1960 et son départ en 1980, lassée des excès de "Gainsbarre", la question d'un report de l'ouverture s'est posée. "Mais il n'y avait pas de raison de repousser", souffle sa fille devant la presse.

Gardienne du temple, l'artiste a réussi à ce que le temps se fige dans la maison. Les gâteaux au chocolat Yes -- marque émblématique des années 1980 -- sont d'époque, intacts sous plastique.

Bulletins scolaires

On ne verra pas sa fourchette favorite, qu'il avait dérobée chez Maxim's et que Charlotte confesse avoir "piquée" à son tour pour la remiser dans sa "table de nuit".

L'émotion dans sa voix enregistrée est palpable quand on termine la visite à l'étage par la chambre à coucher. Charlotte Gainsbourg y raconte des choses très intimes dans les heures qui ont suivies le décès de son père, comme le fait de s'allonger à côté du corps embaumé.

Au sol de la chambre, une zone du tapis est élimée. Là où Gainsbourg posait le pied en premier quand il se levait vers 13h après une nuit en boîte.

Au 14 rue de Verneuil, le musée permet d'exposer des objets qui n'étaient pas visibles dans cette maison de poupée, exiguë en dépit de ses 130 mètres carrés tant le collectionneur Gainsbourg y a entassé de bibelots. Dans une vitrine du musée, les bulletins scolaires avant son entrée en 6e sont touchants. Quelques 100 000 visiteurs sont espérés par an.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.