Salwa Abuljadayel: Quand l’escrime, l’art et l’équitation se rencontrent

Abuljadayel exprime son intérêt pour le monde équestre en créant des tableaux de peinture et des œuvres d’art pendant son temps libre. (Photo, Arab News)
Abuljadayel exprime son intérêt pour le monde équestre en créant des tableaux de peinture et des œuvres d’art pendant son temps libre. (Photo, Arab News)
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Publié le Jeudi 14 septembre 2023

Salwa Abuljadayel: Quand l’escrime, l’art et l’équitation se rencontrent

  • Abuljadayel exprime son intérêt pour le monde équestre en créant des tableaux de peinture et des œuvres d’art pendant son temps libre
  • Elle reconnaît toutefois que ses objectifs ne correspondent pas à l’écosystème actuel du Royaume

RIYAD: À l’écurie Ghazal de Janadriyah, Salwa Abuljadayel, escrimeuse et artiste, a parlé du secteur des courses de chevaux en Arabie saoudite, dont les origines remontent à 1965.

«Nous connaissons tous le Royal Ascot, et nous savons tous que nos voisins, les Émirats arabes unis, organisent la Coupe du monde de Dubaï», déclare-t-elle au Mayman Show. «Ce que nous avons mis en place, c’est-à-dire la Saudi Cup, a pour but de montrer au monde que nous avons aussi des courses hippiques qui peuvent rivaliser avec celles du reste du monde», ajoute-t-elle.

Abuljadayel, qui travaille comme spécialiste de la communication au Jockey Club d'Arabie saoudite, s'est engagée à aider les jeunes talents à entrer dans le monde équestre et à présenter les diverses possibilités de carrière qu’il offre. «C’est un secteur très vaste. On peut être propriétaire, entraîneur ou jockey. Vous pouvez travailler dans ces domaines ou au sein d’une autorité équestre ou du Jockey Club d’Arabie saoudite», explique-t-elle.

Abuljadayel exprime son intérêt pour le monde équestre en créant des tableaux de peinture et des œuvres d’art pendant son temps libre. «La raison pour laquelle j’ai choisi la peinture est qu’il existe des choses que l’on ne peut pas traduire avec des mots et d’autres que l’on veut exprimer avant de quitter cette terre. Notre durée de vie est très courte (...). J’aime le fait de pouvoir créer quelque chose et laisser une trace», confie-t-elle.

L’une de ses œuvres représente un cheval qu’elle a nommé Galileo en l’honneur de l’astronome italien. Abuljadayel a décrit le lien qu’elle a ressenti entre le cheval et l’astronome, un sentiment qu’elle a eu du mal à exprimer par des mots. Elle s’est donc tournée vers la peinture pour exprimer ces sentiments, expliquant qu’il s’agissait d’une forme de «narration».

«L’art est un luxe, il se situe au sommet de la pyramide (...). Je suis par essence une artiste, mais mon temps n’est pas encore venu», dit-elle.

Salwa Abuljadayel est également passionnée de théâtre. Elle a étudié les beaux-arts et le théâtre à l’Emerson College de Boston, à une époque où les théâtres étaient inexistants en Arabie saoudite. De même, elle est titulaire d’un master en histoire de l’art et en archéologie de l’École des études orientales et africaines (SOAS) de Londres.

Elle reconnaît toutefois que ses objectifs ne correspondent pas à l’écosystème actuel du Royaume: «La réalité, c’est que l’Arabie saoudite vient de se lancer dans ce domaine, et ce que j’ai en tête ne correspond pas à ce pays.» C’est pourquoi elle se concentre actuellement sur les secteurs de l’équitation et de l’escrime.

Abuljadayel a commencé à participer à des compétitions d’escrime il y a seulement un an. Selon elle, l’escrime est un sport qui se caractérise par l’importance qu’il accorde à l’agilité mentale et par son caractère inclusif, sans restriction d’âge. Abuljadayel a présenté les trois disciplines différentes de ce sport: l’épée, le sabre et le fleuret. Elle a choisi la catégorie de l'épée. «Dans la discipline de l’épée, tout le corps de l’adversaire est une cible. Dans celle du fleuret, c’est seulement le haut du corps. Et dans celle du sabre, on tranche avec l’épée», explique-t-elle.

Abuljadayel est optimiste quant à l’avenir de l’escrime dans le Royaume et félicite Ahmed al-Sabban, le président de la Fédération saoudienne d’escrime, pour sa contribution cruciale à la popularité de ce sport. «Je pense que c’est ainsi qu’un sport peut prospérer, lorsque les gens qui le pratiquent s’y intéressent et veulent l’améliorer», affirme-t-elle.

Abuljadayel a indiqué que ses différentes activités avaient pour point commun de lui permettre de rompre avec la réalité. «Tout ce que je fais suit un même schéma: je ne cesse d’échapper à la réalité, passant d’une activité à une autre», lance-t-elle.

Elle a laissé entendre que la discipline et la capacité à se détacher du monde extérieur sont essentielles pour gérer l’équilibre entre le travail et la vie. Ce sont ces qualités qui lui permettent de jongler entre ses diverses activités.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com