Iran: L'Unesco inscrit le caravansérail persan au patrimoine mondial

Un ancien caravansérail iranien dans le désert de Maranjab près de Kashan et d'Aran va Bidgol, en Iran (Photo, Shutterstock).
Un ancien caravansérail iranien dans le désert de Maranjab près de Kashan et d'Aran va Bidgol, en Iran (Photo, Shutterstock).
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Publié le Lundi 18 septembre 2023

Iran: L'Unesco inscrit le caravansérail persan au patrimoine mondial

  • L'Unesco a publié sur son site une carte présentant 54 caravansérails dans le nord-est, le nord et le centre du pays
  • L'Iran en compte aujourd'hui plus de 200, situés sur les routes historiques commerciales qui traversent le pays situé entre l'Asie et l'Europe

TEHERAN: Plus de 50 caravansérails, ces grandes auberges ouvertes sur les routes historiques d'Iran, ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, a annoncé dimanche l'organisation onusienne.

L'inscription a été validée à Riyad lors de la 45e session du comité du patrimoine mondial.

Souvent imposants et parfois fortifiés, les caravansérails étaient "des relais situés au bord des routes offrant un abri et de la nourriture aux caravanes, aux pèlerins et aux voyageurs", explique l'Unesco sur son site.

L'Iran en compte aujourd'hui plus de 200, situés sur les routes historiques commerciales qui traversent le pays situé entre l'Asie et l'Europe, comme la Route de la soie.

L'organisation onusienne a publié sur son site une carte présentant 54 caravansérails dans le nord-est, le nord et le centre du pays.

Ils "sont les exemples les plus influents et opulents d'Iran, présentant un large éventail de styles architecturaux, de modes, d'adaptation aux conditions climatiques et de matériaux de construction, répartis sur des milliers de kilomètres et construits sur plusieurs siècles", explique-t-elle.

Parmi eux, figurent les caravansérails de Qasr-e Bahram, près de la ville de Semnan, de Deyr-e Gachin, près de Qom, et d'Anjireh Sangi, à proximité de Yazd, dans le centre.

Désormais, l'Iran compte 27 sites historiques classés par l'Unesco, parmi lesquels la cité de Persépolis, capitale de l'Empire achéménide (sud), les monastères arméniens (nord-ouest), la ville historique de Yazd et la place de Naghsh-e Jahan.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.