Lauryn Hill, les Red Hot Chili Peppers et Jungkook, stars du festival Global Citizen à New York

Le chanteur sud-coréen Jungkook se produit sur scène lors du Global Citizen Festival à Central Park, à New York, le 23 septembre 2023. (Photo Angela Weiss AFP)
Le chanteur sud-coréen Jungkook se produit sur scène lors du Global Citizen Festival à Central Park, à New York, le 23 septembre 2023. (Photo Angela Weiss AFP)
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Publié le Dimanche 24 septembre 2023

Lauryn Hill, les Red Hot Chili Peppers et Jungkook, stars du festival Global Citizen à New York

  • Couverts d'un poncho, pour se proteger de la pluie et du froid, les spectateurs se sont déchaînés quand Jungkook, du groupe de K-pop phénomène BTS, a interprété ses plus célèbres tubes, parmi lesquels «Still With You»
  • Anitta, la plus grande pop star brésilienne a attiré l'attention sur l'importance de la protection de la forêt amazonienne, rappelant qu'elle est «le poumon de notre planète»

NEW YORK : Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi pour assister aux concerts de Lauryn Hill, des Red Hot Chili Peppers et  de Jungkook à Central Park, à New York, dans le cadre du  festival Global Citizen en faveur de l'aide au développement international.

L'icône du rap Lauryn Hill, est montée sur scène à l'occasion du 25e anniversaire de son album «The Miseducation of Lauryn Hill», interprétant son célèbre titre «Doo Wop (That Thing)» et rassemblant le groupe The Fugees. Le légendaire trio hip-hop a interprété des titres tels que «Killing Me Softly» et «Ready Or Not».

«L'Afrique doit contrôler ses propres ressources naturelles. Haïti doit contrôler ses propres ressources naturelles. Le monde entier doit mettre fin à la famine», a déclaré sous les acclamations de ses fans qui agitaient leurs téléphones portables, un des membres de ce groupe Wyclef Jean, d'origine haïtienne.

Ce message était conforme aux objectifs de la journée, qui associe la performance musicale à des appels à aider au développement international, notamment afin de lutter contre la pauvreté et le changement climatique.

Les Red Hot Chili Peppers ont clôturé la soirée en reprenant leurs classiques, notamment «Can't Stop», «Scar Tissue», «Dani California», «Snow (Hey Oh)» et «Californication».

Couverts d'un poncho, pour se proteger de la pluie et du froid, les spectateurs se sont déchaînés quand Jungkook, du groupe de K-pop phénomène BTS, a interprété ses plus célèbres tubes, parmi lesquels «Still With You».

Vêtu d'un jean délavé et d'une chemise marron, la mégastar sud-coréenne a rappelé à ses fans la nécessité d'«avoir un impact ensemble pour s'assurer que tout le monde, partout, ait accès à des droits fondamentaux comme la nourriture et l'éducation».

Même s'il n'avait pas été annoncé comme tête d'affiche, la prestation de Jungkook a été l'un des points culminants de la soirée. De nombreux spectateurs trempés ont quitté le parc de Manhattan juste à la fin de son passage sur scène, alors que le festival devait encore durer trois heures.

Plus tôt, Anitta s'est déchaînée sur scène avec ses twerks impressionnants et son spectacle de danse, interprétant des tubes tels que son récent «Funk Rave».

- «Protéger les peuples indigènes» -

La plus grande pop star brésilienne a attiré l'attention sur l'importance de la protection de la forêt amazonienne, rappelant qu'elle est «le poumon de notre planète».

Avant de donner le coup d'envoi de son concert, elle a appelé les gouvernements à en faire plus pour «protéger les gens là-bas, les peuples indigènes, les communautés... dont la seule réalité est l'Amazonie».

Des rappeurs tels que Busta Rhymes et Common ont rendu hommage au 50e anniversaire du hip-hop, qui est l'un des nombreux événements organisés à New York au cours des derniers mois.

Ce festival, qui a lieu depuis 2012 lorsque les dirigeants du monde entier se réunissent à New York lors l'Assemblée générale des Nations unies, offre des billets gratuits aux militants qui s'engagent à agir, comme par exemple écrire à leurs dirigeants pour demander un accroissement de l'aide au développement international.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé par vidéo lors du festival le versement de 150 millions de dollars en faveur du Fonds international de développement agricole (FIDA), ce qui est actuellement le montant le plus élevé promis par un gouvernement.

«Nous devons lutter ensemble contre la pauvreté, le changement climatique et pour la biodiversité», a déclaré M. Macron. «C'est pourquoi nous voulons aussi jouer notre rôle».

Le FIDA, dont le siège est à Rome, est un organisme des Nations unies qui a pour mission de lutter contre la pauvreté et la faim dans les zones rurales des pays en développement.

Global Citizen a salué dans un communiqué l'engagement français, ajoutant qu'«il reste encore beaucoup à faire pour apporter un soutien crucial à des millions de petits exploitants agricoles dans le monde, qui produisent 70% des denrées alimentaires dans les pays à revenu faible ou intermédiaire».

L'ONG a également annoncé que la Norvège s'était engagée à verser 90 millions de dollars au FIDA.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.