Le ministre de l'Économie appelle les entreprises françaises à explorer les opportunités des EAU

Le ministre de l'Économie a discuté avec un groupe d'hommes d'affaires, d'investisseurs et de PDG de grandes entreprises françaises lors d'une réunion à laquelle participaient le président de la branche internationale du Medef. (Photo, WAM)
Le ministre de l'Économie a discuté avec un groupe d'hommes d'affaires, d'investisseurs et de PDG de grandes entreprises françaises lors d'une réunion à laquelle participaient le président de la branche internationale du Medef. (Photo, WAM)
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Publié le Jeudi 28 septembre 2023

Le ministre de l'Économie appelle les entreprises françaises à explorer les opportunités des EAU

  • Plus de 600 entreprises françaises opèrent aux EAU et emploient plus de 30 000 personnes
  • Les EAU sont le deuxième plus grand investisseur du Golfe en France, avec plus de 50 entreprises représentant divers secteurs

PARIS: Abdallah ben Touq al-Marri, ministre de l'Économie, a discuté avec un groupe d'hommes d'affaires, d'investisseurs et de PDG de grandes entreprises françaises lors d'une réunion à laquelle participaient Frédéric Sanchez, président de la branche internationale du Medef (Mouvement des entreprises de France) des moyens de renforcer la coopération économique entre Abu Dhabi et Paris. Ils ont également évoqué la manière de créer de nouvelles voies qui permettent aux communautés d'affaires des deux pays d'explorer davantage d'opportunités favorables à la croissance durable de leurs économies, notamment dans les secteurs de la nouvelle économie.

Abdallah ben Touq a déclaré que la coopération économique et commerciale constituait le moteur principal pour renforcer les liens de partenariat entre les deux pays et les faire avancer vers la réalisation de leurs objectifs de développement durable, de prospérité et de progrès pour leurs deux peuples amis. Dans ce contexte, les deux parties ont travaillé ces dernières années à fournir tous les outils et moyens nécessaires pour favoriser la prospérité et l'expansion de leurs entreprises. Cela s'est traduit positivement par le nombre croissant d'entreprises qui opèrent sur les marchés des deux pays.

Il a ajouté que les politiques économiques adoptées par les EAU au cours des trois dernières années, conformément à la vision du leadership, avaient créé un terrain fertile pour la croissance des grandes entreprises françaises et leur expansion vers de nouveaux marchés grâce à divers incitatifs et avantages, notamment une infrastructure avancée, des réglementations flexibles qui garantissent une concurrence équitable ainsi qu'un système de services numériques qui permet la création d'entreprises en peu de temps.

Il a appelé les entrepreneurs français et les start-up à tirer parti des opportunités prometteuses offertes par le marché émirati afin de faire en sorte que leurs entreprises gagnent davantage de marchés au sein de la région du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Cela contribue à la croissance de leurs activités et à l'augmentation de la pénétration de leurs marchandises vers ces marchés riches.

Le Medef, qui compte 173 000 entreprises et membres, est un réseau leader qui possède un poids économique considérable, en France et à l'étranger. Il vise à soutenir les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises, qui représentent environ 95% du total des entreprises affiliées à son réseau, en leur offrant des solutions innovantes pour favoriser une croissance durable grâce à une série d'initiatives et de programmes de pointe.

Abdallah ben Touq al-Marri s’était précédemment rendu en France la à la tête d'une délégation économique des EAU pour discuter du renforcement des liens de coopération économique dans un large éventail de secteurs vitaux, notamment les énergies renouvelables, le tourisme, l'aviation, l'entrepreneuriat, l'intelligence artificielle, l'espace, la propriété intellectuelle et l'économie circulaire.

Essor des entreprises françaises à Dubaï

DUBAÏ: Les politiques économiques adoptées par les Émirats arabes unis (EAU) au cours des trois dernières années, conformément à la vision éclairée du leadership, ont créé un terrain fertile à la croissance des grandes entreprises françaises et à leur expansion vers de nouveaux marchés.

Plus de 600 entreprises françaises opèrent aux EAU et elles emploient plus de 30 000 personnes.

Les EAU sont le deuxième plus grand investisseur du Golfe en France, avec plus de 50 entreprises représentant divers secteurs.

L'accent est mis sur la profondeur des liens amicaux entre les EAU et la France, avec le soutien et le parrainage des deux pays.

L'ouverture de nouvelles voies pour les communautés d'affaires a été discutée. L’objectif est d’accéder facilement aux opportunités économiques disponibles sur les marchés des deux pays.

Par ailleurs, les développements les plus importants de l'environnement économique des EAU au cours de la période précédente ont été examinés à la lumière des objectifs de la Vision «Nous sommes les Émirats 2031».


L’Arabie saoudite lève 1,42 milliard de dollars via une émission de sukuk en août

Les sukuk sont des instruments conformes à la charia qui confèrent aux investisseurs une propriété partielle des actifs sous-jacents, offrant ainsi une alternative populaire aux obligations conventionnelles. (Shutterstock)
Les sukuk sont des instruments conformes à la charia qui confèrent aux investisseurs une propriété partielle des actifs sous-jacents, offrant ainsi une alternative populaire aux obligations conventionnelles. (Shutterstock)
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  • Le Centre national de gestion de la dette saoudien a levé 1,42 milliard de dollars en août via une émission de sukuk, poursuivant la hausse entamée depuis plusieurs mois
  • L’Arabie saoudite reste le leader du marché primaire de la dette dans le Golfe, représentant plus de la moitié des émissions de la région au premier semestre 2025

RIYAD : Le Centre national de gestion de la dette d’Arabie saoudite a levé 5,31 milliards de riyals (1,42 milliard de dollars) via son émission de sukuk libellés en riyals pour le mois d’août, soit une hausse de 5,8 % par rapport à juillet.

Le Royaume avait levé 5,02 milliards de riyals en juillet, contre 2,35 milliards en juin et 4,08 milliards en mai.

Les sukuk sont des instruments financiers conformes à la charia, accordant aux investisseurs une propriété partielle d’actifs sous-jacents. Ils constituent une alternative populaire aux obligations traditionnelles.

L’émission d’août a été répartie en quatre tranches : 755 millions de riyals arrivant à échéance en 2029, 465 millions en 2032, 1,12 milliard en 2036, et 2,97 milliards en 2039.

Dans un communiqué, le Centre a déclaré que cette opération s’inscrivait dans les efforts continus de diversification des sources de financement et de renforcement du marché local de la dette.

Un rapport récent du Kuwait Financial Centre (Markaz) indique que l’Arabie saoudite a dominé le marché primaire de la dette dans le Golfe au premier semestre 2025, avec 47,9 milliards de dollars levés via 71 opérations de sukuk et d’obligations — soit 52,1 % du total du CCG.

L’agence de notation S&P a également souligné le rôle moteur du Royaume dans la finance islamique, estimant que les émissions mondiales de sukuk pourraient atteindre entre 190 et 200 milliards de dollars en 2025, dont jusqu’à 80 milliards en devises étrangères.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


SAMI et Amentum s’allient pour renforcer la défense terrestre

La cérémonie de signature avec le leader mondial des solutions d'ingénierie et de technologie avancées s'est déroulée en présence de personnalités des deux entreprises. (SAMI)
La cérémonie de signature avec le leader mondial des solutions d'ingénierie et de technologie avancées s'est déroulée en présence de personnalités des deux entreprises. (SAMI)
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  • L’accord marque une étape clé dans le renforcement de la préparation des systèmes terrestres du Royaume
  • Il consolide la position de SAMI en tant que leader national de la maintenance de défense

DJEDDAH : Saudi Arabian Military Industries (SAMI) a signé un accord de coopération avec l’entreprise américaine Amentum pour renforcer les systèmes de défense terrestre du Royaume, améliorer la maintenance et la remise à niveau, et localiser la production de pièces détachées.

La cérémonie de signature s’est tenue en présence de figures clés des deux entreprises, dont Mohammed Al-Hodaib, vice-président exécutif de SAMI Land, et Feras Al-Hassoun, directeur des ventes opérationnelles pour le Moyen-Orient chez Amentum, un leader mondial des solutions technologiques et d’ingénierie avancées.

Dans le cadre de la Vision 2030, l’Arabie saoudite poursuit activement son objectif d’autosuffisance en matière de défense. SAMI vise à localiser 50 % des dépenses de défense du Royaume en s’appuyant sur des partenariats mondiaux et des coentreprises avec des fabricants internationaux de premier plan.

« Cet accord marque une étape déterminante dans le renforcement de la préparation de nos systèmes terrestres, dans la localisation des pièces détachées et dans la consolidation de notre position de leader national en matière de maintenance et de soutien de défense », déclaré le champion saoudien de la défense et de la sécurité nationale, qui opère sous l'égide du Fonds d'investissement public (PIF), dans un communiqué.

En juillet, SAMI, classé parmi les 100 premières entreprises de défense au monde, avait déjà signé des accords de transfert de technologie avec trois grands groupes turcs — Nurol Makina, FNSS et Aselsan — afin d’accélérer la fabrication localisée de systèmes terrestres avancés en Arabie saoudite.

SAMI Land avait alors réaffirmé son engagement à faire progresser les objectifs stratégiques en localisant les industries de défense, en renforçant les capacités industrielles, et en livrant des produits et services de haute qualité tout au long du cycle de vie des équipements.

SAMI opère à travers cinq divisions principales :

  • SAMI Land : spécialisée dans les capacités de défense terrestre

  • SAMI Aerospace : développe des composants pour aéronefs et drones

  • SAMI Sea : technologies navales, incluant corvettes et systèmes maritimes

  • SAMI Defense Systems : solutions intégrées (radars, systèmes de commandement)

  • SAMI Advanced Electronics : cybersécurité et guerre électronique

Ensemble, ces divisions appuient la mission du PIF de renforcer les capacités de défense du Royaume et de localiser l’industrie militaire.

En avril dernier, Amentum — cotée à la bourse de New York sous le symbole AMTM — a annoncé la vente de sa branche matériel et produits, Rapid Solutions, à Lockheed Martin pour 360 millions de dollars. Cette cession repositionne Amentum comme un acteur dédié aux solutions technologiques et aux services de soutien de mission, tout en accélérant son désendettement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite et la Syrie signent un accord de protection des investissements

Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que le Royaume soutient la proposition du secteur privé d'établir un "Fonds de fonds" pour faciliter et gérer les investissements saoudiens en Syrie. (X/@MISA)
Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que le Royaume soutient la proposition du secteur privé d'établir un "Fonds de fonds" pour faciliter et gérer les investissements saoudiens en Syrie. (X/@MISA)
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  • L’Arabie saoudite et la Syrie ont signé un accord pour protéger et promouvoir les investissements bilatéraux
  • Un fonds d’investissement saoudien en Syrie est en préparation, avec la participation de plus de 80 entreprises saoudiennes à la Foire internationale de Damas

RIYAD : L’Arabie saoudite et la Syrie ont signé un accord visant à protéger et à promouvoir les investissements mutuels entre les deux pays.

L’accord a été signé en marge d’une table ronde à Riyad, à la suite de l’arrivée d’une délégation syrienne composée de responsables gouvernementaux et de dirigeants du secteur privé, conduite par le ministre de l’Économie et de l’Industrie, Mohammad Nidal Al-Shaar.

Cet événement fait suite au Forum syro-saoudien de l’investissement qui s’est tenu le mois dernier à Damas, où plus de 100 entreprises du Royaume et 20 organismes publics ont signé 47 accords d’une valeur de 6,4 milliards de dollars, couvrant l’immobilier, les infrastructures, les finances, les télécommunications, l’énergie et l’industrie.

Dans une publication sur son compte officiel X, le ministère saoudien de l’Investissement a qualifié cet accord de « pas qui reflète la profondeur des liens d’investissement et ouvre la voie à une coopération distinctive entre les deux nations ».

Le ministère a ajouté que l’accord vise à protéger les investisseurs et leurs capitaux, accélérer l’intégration économique, garantir un environnement sûr appuyé par une législation favorable, et renforcer les flux de capitaux vers les secteurs clés.

L’accord traite également des défis auxquels sont confrontés les investisseurs, encourage les investissements croisés dans divers secteurs et vise à créer de nouvelles opportunités d’emploi.

« L’accord souligne la profondeur des liens historiques et économiques entre l’Arabie saoudite et la République arabe syrienne », a ajouté le ministère sur X.

Lors de la table ronde à Riyad, le ministre saoudien de l’Investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que le Royaume soutenait la proposition du secteur privé de créer un « fonds de fonds » pour faciliter et gérer les investissements saoudiens en Syrie.

« Dans le secteur des infrastructures, un accord a été conclu la semaine dernière entre la société saoudienne Khashoggi Holding Co. et l’entreprise syrienne Radiant Structures, en partenariat stratégique avec Sinoma, pour la mise en place d’une cimenterie d’une capacité de 6 000 tonnes par jour », a précisé Al-Falih dans son discours d’ouverture.

Il a également révélé que 80 entreprises saoudiennes se sont inscrites pour participer à la Foire internationale de Damas, qui se tiendra du 27 août au 5 septembre, après une interruption de six ans.

« Notre objectif est de surmonter les défis économiques en Syrie et de soutenir la création d’un fonds d’investissement saoudien à Damas », a-t-il affirmé, cité par Al-Ekhbariya.

Il a également souligné que la nouvelle loi syrienne sur les investissements reflète la volonté du pays de bâtir un avenir axé sur l’investissement.

Cet accord intervient après une rencontre entre Al-Shaar et le ministre saoudien du Commerce, Majid Al-Qasabi, au cours de laquelle les deux parties ont évoqué les moyens de renforcer la coopération et d’élargir les opportunités d’investissement, selon l’agence syrienne SANA.

Les deux responsables ont souligné l’importance de renforcer les liens fraternels entre les deux pays et la nécessité d’une coordination face aux défis économiques mondiaux.

Les discussions ont aussi porté sur le développement de la coopération dans les domaines de l’industrie et du commerce, avec pour objectif d’attirer davantage d’investissements conjoints et de stimuler la croissance économique en Arabie saoudite comme en Syrie.

La visite d’Al-Shaar s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer les relations économiques et à développer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com