Brésil: le président Lula quitte l'hôpital plus tôt que prévu

Des journalistes se rassemblent devant l'hôpital Sírio-Libanês où le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva sera opéré pour corriger un problème d'arthrose à la hanche droite, à Brasília, le 29 septembre 2023. (AFP)
Des journalistes se rassemblent devant l'hôpital Sírio-Libanês où le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva sera opéré pour corriger un problème d'arthrose à la hanche droite, à Brasília, le 29 septembre 2023. (AFP)
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Publié le Lundi 02 octobre 2023

Brésil: le président Lula quitte l'hôpital plus tôt que prévu

  • Le président de gauche, qui a débuté son troisième mandat en janvier, a subi une arthroplastie complète de la hanche, sous anesthésie générale, pour soulager des douleurs qui le faisaient souffrir depuis plus d'un an et le mettaient «de mauvaise humeur»
  • Après la pose de la prothèse, les médecins ont «profité de la bonne réponse de Lula à l'anesthésie» pour pratiquer une autre intervention, de chirurgie esthétique, visant à corriger les paupières tombantes

BRASILIA: Opéré à la hanche vendredi, le président brésilien Lula a regagné dès dimanche sa résidence officielle de Brasilia, plus tôt que prévu, mais il va devoir encore patienter quelques semaines avant de reprendre son agenda intense de voyages.

"Je suis sorti de l'hôpital et je suis déjà au Palais de l'Alvorada, d'où je travaillerai les prochaines semaines. Merci pour les prières et les messages d'affection", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva, 77 ans, sur X (anciennement Twitter).

Le président de gauche, qui a débuté son troisième mandat en janvier, a subi une arthroplastie complète de la hanche, sous anesthésie générale, pour soulager des douleurs qui le faisaient souffrir depuis plus d'un an et le mettaient "de mauvaise humeur".

Après la pose de la prothèse, les médecins ont "profité de la bonne réponse de Lula à l'anesthésie" pour pratiquer une autre intervention, de chirurgie esthétique, visant à corriger les paupières tombantes.

"Je suis en cours de rétablissement pour travailler encore plus pour le Brésil et pour courir un marathon", a-t-il plaisanté.

L'hôpital syro-libanais de la capitale brésilienne, où a eu lieu l'intervention chirurgicale deux jours plus tôt, a fait état d'une "bonne évolution clinique" du chef de l'Etat.

La prévision initiale des médecins, juste après l'opération, était que Lula ne sorte de l'hôpital que "lundi, au plus tard mardi".

«Dîner à la maison»

Mais un communiqué publié dimanche matin indiquait que l'équipe médicale "évaluait la possibilité" de le faire rentrer chez lui plus tôt que prévu.

"Quelqu'un va pouvoir rentrer dîner à la maison aujourd'hui", a réagi sur Instagram la Première dame Rosangela da Silva, plus connue sous le surnom "Janja".

Le bulletin médical expliquait également que Lula avait "passé la nuit dans un état stable" et qu'il avait même "monté et descendu des escaliers à l'aide de kinésithérapeutes".

Il avait déjà fait quelques pas et débuté les séances de kinésithérapie samedi matin, au lendemain de l'intervention chirurgicale.

«Travailler normalement»

Même s'il a fini par sortir de l'hôpital plus tôt que prévu, l'ancien syndicaliste devra rester cantonné à Brasilia pendant au moins quatre semaines, une pause forcée dans son agenda de voyages à l'étranger menée tambour battant depuis le début de son troisième mandat, en janvier.

Il compte tout de même "travailler normalement" durant sa convalescence. Son médecin personnel, Roberto Kalil Filho, a assuré vendredi qu'il avait "la certitude" que son patient serait sur pied à temps pour se rendre fin novembre à la Conférence de l'ONU sur le climat COP-28, à Dubaï.

Un rendez-vous important pour celui qui se pose en champion de l'environnement et a promis d'arrêter la déforestation en Amazonie d'ici 2030.

D'ici là, il devra se déplacer avec un déambulateur, mais son photographe personnel l'a convaincu de ne pas le montrer devant les caméras, pour éviter de donner tout signe de faiblesse.

C'est d'ailleurs pour des questions d'image que l'opération n'a eu lieu que neuf mois après le début de son mandat, alors qu'il avait commencé à ressentir des douleurs à la hanche en août 2022. L'ancien syndicaliste était alors en pleine campagne électorale contre son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro, qu'il a battu au second tour de la présidentielle il y a un an.

"J'aurais voulu me faire opérer après l'élection (fin octobre 2022), mais je me suis dit que les gens allaient penser: il est vieux, à peine élu, il est déjà à l'hôpital", a-t-il confié mardi, lors de son émission hebdomadaire "Conversation avec le président", diffusée sur les réseaux sociaux.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.