Amine Radi: La figure maternelle, trait d’union interculturel par excellence

Amine Radi, «humoriste 2.0» aux trois millions d’abonnés sur la Toile, se confie à Arab News en français. (Photo fournie)
Amine Radi, «humoriste 2.0» aux trois millions d’abonnés sur la Toile, se confie à Arab News en français. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 22 mai 2021

Amine Radi: La figure maternelle, trait d’union interculturel par excellence

  • Arab News en français est parti à la rencontre d’Amine Radi, «humoriste 2.0» aux trois millions d’abonnés sur la Toile, qui s’est donné la mission de mettre en avant les différences, pour mieux les célébrer
  • «Je m’appelle Amine Radi, pas Michel, ni François. Je suis Marocain, Africain du Nord arabophone et musulman : j’aime la France, et elle me le rend bien !», raconte l’humoriste

PARIS : «D’où viens-tu?» Après les salamalecs de circonstance arrive la fameuse question des origines. Ce besoin, cette curiosité tout à fait compréhensible, de déceler les principaux traits identitaires de son interlocuteur.

C’est tout sourire qu’Amine Radi, «humoriste 2.0» aux trois millions d’abonnés sur la Toile, se confie à Arab News en français. Il détaille sans retenue et avec une douce sincérité son parcours, ses sources d’inspirations, ses projets et son goût invétéré pour l’aventure.

Spectacle d'Amine en Algérie (photo fournie)
Spectacle d'Amine en Algérie (photo fournie)

Pionnier d’un nouveau genre à juste 16 ans

Sa carrière, il l’a lui-même forgée. La recette de son succès: le franc-parler. «Je me suis lancé en 2012», nous explique Amine. C’est dans la petite commune de Talant, située près de Dijon, que tout a commencé. Le jeune homme s’y installe afin de suivre une formation d’expert-comptable. Les journées y sont longues… et la lassitude s’empare peu à peu de lui. L’ennui est tel qu’il finit par lui porter conseil. «J’en avais assez, il n’y avait rien à faire… J’ai donc réalisé une petite vidéo que j’ai postée sur les réseaux sociaux pour amuser la galerie.»

Jamais le jeune homme, alors âgé de 16 ans, n’aurait imaginé que le remède à son spleen annoncerait le début d’une grande aventure. Le lendemain, les «j’aime», les partages et les commentaires positifs foisonnent sur Facebook! «Des gens que je ne connaissais même pas me demandaient de publier plus de contenu». De fil en aiguille, la page Facebook dédiée à ses sketchs a pris de plus en plus d’ampleur. 

«Au début, ils étaient une petite centaine à me suivre, puis des milliers, et là ils sont des millions!». À l’époque, la «blogosphère» n’en était qu’à ses tâtonnements, et les «humoristes 2.0 » se comptaient sur les doigts de la main. Amine Radi fait ainsi partie des figures ayant contribué à l’ascension de l’humour en ligne, avec toutefois une particularité qui le distingue: la mise en avant des différentes cultures.  

Spectacle en Algerie, 2018"
Spectacle d'Amine en Algérie (photo fournie)

Célébrer les différences

 «Mon objectif est de faire rire, mais aussi de rassembler», déclare Amine. Avec son accent inimitable, et ses histoires qui s’inspirent du quotidien, le stand-uppeur s’est donné la mission de mettre en avant les différences, pour mieux les célébrer.

Le comédien de 26 ans avoue être un curieux, féru d’aventure, qui puise son inspiration de l’effervescence de la vie. Or, la vie est faite de rencontres, et «tout le monde ne vient pas du même endroit». Amine fait donc du mariage des cultures la matière première de ses sketchs. «L'humour, c’est le chemin le plus court pour atteindre les autres personnes. Il dépasse les frontières, et permet de surpasser les clichés en les exacerbant». La caricature, selon Amine, serait un moyen de déconstruire les stéréotypes. Son humour défie, pousse à la réflexion, à la découverte de l’autre. Sa série Quand tu sors avec une… en est la fidèle illustration.

La série "Quand tu sors avec une..." caricature les traits culturels des femmes de différentes nationalités
La série "Quand tu sors avec une..." caricature les traits culturels des femmes de différentes nationalités. (Photo fournie)

L'essence de l'humour serait la sensibilité. Amine reconnaît sans détours que sa maman est sa muse incontestée. «Ma madre, elle est sacrée. Elle est drôle, et si attachante!» Pour l’humoriste, la figure maternelle est le trait d’union interculturel par excellence. «Les mamans, elles sont partout pareilles, elles ont les mêmes tics, les mêmes manies…» 

Amine et sa "madre" (photo fournie)
Amine et sa "madre" (photo fournie)

Lorsqu’il est arrivé dans l’Hexagone, Amine s’est très vite adapté. La France est un pays cher à son cœur, dont les us et coutumes s’entremêlent et s’additionnent facilement à son éducation marocaine. «J’écoute Houcine Slaoui, Jay-z et Charles Aznavour: ma culture est cosmopolite par nature, ce qui me permet d’avoir une certaine ouverture d’esprit». Être trilingue lui permet également de toucher un public plus large.

Le mariage des cultures

«Je m’appelle Amine Radi, pas Michel, ni François. Je suis Marocain, Africain du Nord arabophone et musulman: j’aime la France, et elle me le rend bien !» D’après lui, pour s’intégrer dans un pays, ou dans n’importe quel environnement, il suffit de se conformer aux habitudes qui y sont de mise, tout en assumant ses origines et particularités. «Je ne peux pas m’imposer chez les autres. Quand je vais chez quelqu’un et qu’il me demande de retirer mes chaussures avant de rentrer chez lui, je le fais sans rouspéter. C’est un signe de respect, applicable en toutes circonstances». Les conditions sine qua non du vivre ensemble seraient donc la tolérance, et le civisme. 

Depuis sa patrie d’adoption, le plus dur pour le comédien a été de quitter sa famille. «Quand je suis parti en France, ma petite sœur avait tout juste 8 ans. Je ne l’ai donc pas vue grandir. Oui, ma famille me manque un peu plus tous les jours… Ainsi que la chaleur humaine propre au pays!»

Pourtant, Amine distingue bien les avantages de vivre à Paris. «Vivre dans une ville avec des transports en communs qui fonctionnent… ça n’a pas de prix! J’aime aussi la rigueur à la française, le fait que les Parisiens soient toujours actifs!»

Les «Yella, Khalas [Allez, laissons tomber]», expressions phares du Moyen-Orient l’exaspèrent parfois. «Le fait d’ajourner, et de remettre au lendemain, puis au surlendemain, puis à l’année prochaine ce que l’on peut faire aujourd’hui est insupportable…» 

Rêves d’ailleurs

Le monde de demain? L’Eldorado culturel? Pour Radi, il ressemblerait au Canada… avec une météo plus clémente, et des msemens (crêpe marocaine) au menu de tous les restaurants. «J’aime ce pays. Du moins l’idée que je m’en fais. C’est un melting pot, où la mixité est la norme. Les gens ne sont pas compliqués, tout le monde veut vivre en paix, qu’elles que soient leurs religions ou autres spécificités…»

Le jeune homme affirme que les Français, qu’ils soient de souche ou pas, peuvent également vivre en harmonie. Au moyen de vidéos qui font rire, et qui véhiculent un message fort, Amine contribue lui aussi à faire avancer le débat.

Ses projets d’avenir? «Abolir la Covid!», pour enfin reprendre son spectacle à Paris, à l’Apollo Théâtre, faire grandir sa marque de prêt à porter «Va Dormir Va», mais aussi venir en aide aux nécessiteux par le biais de l’Association marocaine «Al Ihsan» dont il est le parrain.


L'exposition Cartier attire des célébrités régionales à Dubaï

Tara Emad portait des pièces de la collection Trinity. (Fourni)
Tara Emad portait des pièces de la collection Trinity. (Fourni)
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  • La maison de luxe française Cartier a organisé cette semaine son exposition de haute joaillerie « A Journey of Wonders » à Dubaï
  • Parmi les invités figuraient l’actrice égypto-monténégrine Tara Emad, l’acteur tunisien Dhafer L'Abidine, l'animatrice Raya Abirached, ainsi que l'entrepreneur et présentateur Anas Bukhash

DUBAÏ : La maison de luxe française Cartier a organisé cette semaine son exposition de haute joaillerie « A Journey of Wonders » à Dubaï, attirant un parterre de célébrités régionales.

Parmi les invités figuraient l’actrice égypto-monténégrine Tara Emad, l’acteur tunisien Dhafer L'Abidine, l'animatrice Raya Abirached, ainsi que l'entrepreneur et présentateur Anas Bukhash. Chacun d’eux a mis en avant des pièces emblématiques de Cartier.

Emad portait des créations de la collection Trinity, mêlant or rose, jaune et blanc. Son ensemble comprenait des boucles d’oreilles Trinity ornées de laque noire et de diamants, un collier et un bracelet assortis, ainsi qu'une bague Trinity reprenant les mêmes matériaux.

L’actrice, qui a récemment dévoilé une nouvelle coupe courte sur Instagram à ses trois millions d’abonnés, a complété son look avec un tailleur noir signé Elie Saab. La tenue se distinguait par une veste structurée à larges revers, rehaussée de broderies dorées raffinées sur les bordures et les poches.

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Abirached portait une robe noire Magda Butrym de longueur midi. (Fourni)

De son côté, Abirached a opté pour une robe midi noire Magda Butrym, dotée d’un corsage bustier structuré et d’un drapé asymétrique à la taille. Elle a sublimé son look avec des bijoux de la collection Grain de Café de Cartier, reconnue pour ses détails sophistiqués. Ses accessoires comprenaient des boucles d’oreilles, un collier et une bague en or jaune et blanc sertis de diamants. Elle a complété son look avec des sandales ouvertes noires ornées de fleurs.

L'Abidine, vêtu d’un costume noir, a misé sur des pièces classiques de Cartier, arborant une montre Santos de Cartier en acier, associée à un bracelet Love en or blanc.

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L'Abidine portait un costume noir. (Fourni)


Quant à Bukhash, il a mixé plusieurs pièces emblématiques de la marque, portant une montre Santos Dumont en or jaune, un bracelet Juste un Clou en or blanc, et une bague Love en or blanc.

Ces célébrités, qui sont également des ambassadeurs de la marque, ont déjà collaboré avec Cartier et assisté à ses événements.

En 2023, Emad, L'Abidine et Bukhash avaient défilé pour Cartier lors d’un show à Dubaï. 

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Bukhash a opté pour un mélange des pièces emblématiques de la marque. (Fourni)

La même année, en avril, Emad a également participé à une campagne Cartier aux côtés de L'Abidine, de l’actrice tuniso-égyptienne Hend Sabri et de l’acteur égyptien Ahmed Malek.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


«Je me battrai»: Imane Khelif répond à l'offensive judiciaire de la fédération internationale de boxe

 La boxeuse algérienne Imane Khelif a dénoncé de nouvelles "fausses" accusations de la fédération internationale de boxe (IBA), qui bataille sans relâche contre la présence de la championne olympique en catégorie féminine, et indiqué qu'elle n'excluait pas une riposte en justice. (AFP)
La boxeuse algérienne Imane Khelif a dénoncé de nouvelles "fausses" accusations de la fédération internationale de boxe (IBA), qui bataille sans relâche contre la présence de la championne olympique en catégorie féminine, et indiqué qu'elle n'excluait pas une riposte en justice. (AFP)
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  • L'IBA a été exclue du mouvement olympique mais contestait lors des JO-2024 de Paris le droit d'Imane Khelif et de la Taïwanaise Lin Yu-ting à concourir chez les femmes. Elle a annoncé lundi une offensive judiciaire contre le CIO
  • L'IBA a "encore proféré des accusations sans fondement qui sont fausses et insultantes", a écrit mardi soir Imane Khelif dans un communiqué publié sur Instagram

ALGER: La boxeuse algérienne Imane Khelif a dénoncé de nouvelles "fausses" accusations de la fédération internationale de boxe (IBA), qui bataille sans relâche contre la présence de la championne olympique en catégorie féminine, et indiqué qu'elle n'excluait pas une riposte en justice.

L'IBA a été exclue du mouvement olympique mais contestait lors des JO-2024 de Paris le droit d'Imane Khelif et de la Taïwanaise Lin Yu-ting à concourir chez les femmes. Elle a annoncé lundi une offensive judiciaire contre le CIO.

L'IBA a "encore proféré des accusations sans fondement qui sont fausses et insultantes", a écrit mardi soir Imane Khelif dans un communiqué publié sur Instagram.

"Mon équipe est en train de soigneusement passer la situation en revue et prendra toutes les mesures légales nécessaires pour s'assurer que mes droits et les principes de la concurrence loyale soient respectés".

"Je reste là et n'irai nulle part. Je me battrai sur le ring, je me battrai devant les tribunaux, et je me battrai devant l'opinion publique jusqu'à ce que la vérité soit indéniable", a-t-elle promis.

L'IBA, dirigée par le Russe Umar Kremlev, a affirmé "déposer plainte auprès du procureur général de la Suisse", Stefan Blätter, et préparer "des plaintes similaires" auprès des procureurs généraux de France et des Etats-Unis.

Huit mois après le tournoi olympique, l'IBA s'estime confortée dans son offensive par le décret signé par le président américain Donald Trump pour tenter d'empêcher les athlètes transgenres de pratiquer des sports féminins.

Ni Imane Khelif ni Lin Yu-ting ne sont des femmes transgenres, mais selon l'organisation, ce texte "prouve que l'IBA est restée ferme, protégeant à juste titre les boxeuses contre la concurrence déloyale".

Privée depuis 2019 de l'organisation de son propre tournoi olympique en raison d'une cascade de problèmes de gouvernance, l'IBA avance que, "selon la loi suisse, toute action ou inaction qui présente un risque pour la sécurité des participants à une compétition mérite une enquête et peut servir de base à des poursuites pénales".

L'organisation affirme avoir exclu des Mondiaux-2023 les deux athlètes, qui ont toujours concouru chez les femmes, parce qu'elles seraient porteuses de chromosomes XY: une preuve de masculinité, martèle l'IBA, alors que c'est aussi une forme parmi d'autres de "différence de développement sexuel" (DDS), autrefois appelée intersexualité, et qui touche selon les études une naissance sur 1.000 à 4.500.

Le CIO, qui a géré en direct le tournoi olympique de boxe faute de fédération internationale reconnue, s'est à l'inverse appuyé sur le passeport des deux concurrentes.


Riyadh Active : Un Événement Incontournable pour le Fitness et le Bien-Être

Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. (Photo Samia Hanifi)
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  • Organisés par IEG Events Arabia Limited, ces deux événements sont les principaux salons internationaux de fitness et de bien-être du pays
  • Cet événement sportif a accueilli plus de 10 000 amateurs de fitness ainsi que plus de 100 marques telles que Nutrition, Biotech USA, Hype Energy, Elite Fancy Food, etc.

RIYAD : les 7 et 8 février, Riyad a vibré au rythme du fitness lors des événements tant attendus Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show. Attirant un public nombreux, cette rencontre a su allier exposition, formation, compétition et rencontres avec des célébrités du secteur, faisant de cet événement un moment fort de l'année.

Organisés par IEG Events Arabia Limited, ces deux événements sont les principaux salons internationaux de fitness et de bien-être du pays. Cet événement sportif a accueilli plus de 10 000 amateurs de fitness ainsi que plus de 100 marques telles que Nutrition, Biotech USA, Hype Energy, Elite Fancy Food, etc.

Le Riyadh Active Show a permis aux visiteurs et participants de rencontrer certains des plus grands noms du fitness. Heba Ali, fondatrice d’Evolve Nation, a présenté des outils combinant la psychologie à plus de dix ans d’expertise en conditionnement physique.

Les principaux intervenants aux tables rondes étaient Lamya Al Kadi, vice-présidente de la stratégie et de la planification chez Al Hayat Investment Co., et Adel Al Kadi, PDG et membre du conseil d’administration de Al Hayat Investments Co.

Plus de 100 marques ont participé à cet événement, notamment Delta, Fitness, Al Hayat Investment Co., Wellness First et Matrix, dévoilant ainsi leurs produits novateurs et les dernières tendances dans le domaine du fitness. Des gammes variées de produits alimentaires ont également été exposées, permettant aux visiteurs de découvrir de nouvelles options pour améliorer leur santé et leur condition physique.

Parmi les temps forts de l'événement, le XPRO Summit Riyadh a proposé aux propriétaires de salles de sport des ateliers spécialisés, leur permettant d'acquérir de nouvelles compétences et de se tenir au courant des meilleures pratiques de l'industrie. Des discussions enrichissantes sur les investissements dans le secteur du fitness et du bien-être ont également eu lieu, soulignant l'importance croissante de ce marché dynamique en Arabie saoudite. 

En marge de cet événement, Heba Ali, fondatrice d’Evolve Nation, a prodigué des conseils aux personnes qui entament leur parcours de remise en forme. Heba Ali a déclaré à Arab News : « Commencez là où vous êtes, avec ce que vous avez, et ne comparez pas votre parcours à celui de quelqu'un d'autre.

Le progrès ne consiste pas à être parfait, mais à faire preuve de constance et à remporter de petites victoires au quotidien. Ne cherchez pas à tout faire en même temps et ne vous laissez pas submerger.

Soyez indulgent avec vous-même et rappelez-vous qu'il est impossible d'effacer des années de mauvaises habitudes en un jour. Votre état d'esprit jouera un rôle important dans l'adoption et le maintien de nouvelles habitudes. Trouvez votre « pourquoi » et ce qui vous motive pour les jours où vous n'êtes pas motivé à 100 %. Ce qui est tout à fait normal.

La remise en forme est un investissement dans votre avenir, avec un retour sur investissement garanti, tant pour vous que pour votre entourage. Concentrez-vous sur le développement de votre force, de votre confiance et de votre endurance, et les résultats physiques suivront.

Interrogée sur ses projets d'avenir, elle a confié à Arab News : « Le prochain chapitre de mon parcours consiste à étendre mon impact de manière plus significative. Je lance Thyga, un mouvement qui va au-delà du fitness et qui vous permet de gagner en confiance et de repousser vos limites.

Thyga s'appuie sur tout ce que j'ai appris et expérimenté au fil des ans, ainsi que sur tout ce en quoi j'ai cru. Il ne s'agit pas seulement d'une marque, mais d'un état d'esprit, d'une communauté et d'un moyen pour les gens d'atteindre leur plein potentiel.

Mon objectif est de continuer à faire tomber les barrières, à créer des opportunités et à faire du fitness une expérience enrichissante et accessible au plus grand nombre. Pour cela, j'ai créé un espace où les personnes ayant des objectifs similaires peuvent se connecter et s'entraider. Et ce n'est que le début. »

Experte du secteur, Hana a consacré son temps et ses efforts à créer une influence sociale positive. Elle a pu y parvenir grâce à son éthique de travail, à sa cohérence et à son engagement auprès d'entités locales et internationales. Qu'il s'agisse de tourner des contenus, d'accueillir des événements ou de finaliser des guides de remise en forme, Hana souhaite également s'impliquer et contribuer à modifier les programmes scolaires afin d'y inclure l'éducation physique et sportive.