La société saoudienne Alamiya devrait acquérir Lyra Pictures pour promouvoir l’industrie cinématographique/node/430906/%C3%A9conomie
La société saoudienne Alamiya devrait acquérir Lyra Pictures pour promouvoir l’industrie cinématographique
Fondé dans les années 1970, Alamiya a été le premier studio de cinéma et de télévision à s'établir dans le Royaume. (Alamiya).
Short Url
https://arab.news/bj9jg
Publié le Mardi 03 octobre 2023
Arab News
Publié le
La société saoudienne Alamiya devrait acquérir Lyra Pictures pour promouvoir l’industrie cinématographique
Ce nouveau partenariat, qualifié de «transformateur», marque une étape importante vers le développement de la production cinématographique dans la région
Cette acquisition stratégique exprime la volonté d’Alamiya de se réimplanter dans l’industrie cinématographique
Publié le Mardi 03 octobre 2023
Arab News
LONDRES: Alamiya a annoncé l’acquisition de Lyra Pictures, dans le cadre de l’expansion récente de la société de divertissement saoudienne au sein de l’industrie du cinéma et des médias.
Ce nouveau partenariat, qualifié de «transformateur», marque une étape importante vers le développement de la production cinématographique dans la région.
Sultan al-Muheisen, PDG d’Alamiya, soutient que cette acquisition va au-delà d’un simple accord commercial, car elle permet à Alamiya de combiner ses ressources et son expertise de longue date avec les stratégies innovantes de développement cinématographique de Lyra Pictures.
«En prenant Lyra Pictures sous notre aile, nous combinons des approches cinématographiques traditionnelles et modernes pour créer quelque chose de nouveau et de différent.»
Dans le cadre de cet accord, Alamiya cherchera à mettre en œuvre l’expertise de Lyra Pictures en matière de narration et d’informations basées sur les données «pour offrir au public des expériences cinématographiques sans précédent».
Fondé dans les années 1970, Alamiya a été le premier studio de cinéma et de télévision à s’établir dans le Royaume afin de répondre aux besoins d’une population et d’une économie croissantes.
Après un changement d’orientation commerciale en raison de l’interdiction du cinéma, l’acquisition de Lyra Pictures par le géant emblématique du divertissement reflète l’essor de l’industrie du divertissement en Arabie saoudite.
Cette acquisition stratégique marque la volonté d’Alamiya de se réimplanter dans l’industrie cinématographique et signifie non seulement une fusion d’entreprises, mais également une combinaison d’expertise et de vision.
Cette décision devrait conduire à la création d'un studio de cinéma situé au cœur du Royaume, encourager le développement des talents locaux et la valorisation de la propriété intellectuelle, tout en facilitant également les possibilités de production de films internationaux en Arabie saoudite.
«L’envergure et la portée d’Alamiya, associées à notre approche axée sur l’Histoire, créeront une synergie qui promet de générer des stratégies innovantes dans le domaine de la narration au Moyen-Orient», déclare Wesam Kattan, cofondateur de Lyra Pictures.
«Nous sommes très enthousiastes de découvrir ce que l’avenir nous réserve.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Le CAFS en collaboration avec ESL & Network, pionnier de l’information économique a organisé le 4 décembre la Journée française de la santé au sein de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes à Riyad (Photo, Samia Hanifi).
Short Url
https://arab.news/c6tsx
Samia Hanifi
Publié le 09 décembre 2023
ben Laden, président de la CAFS a déclaré que cet événement vise à développer la coopération économique
Le ministère de la Santé a lancé de nombreux projets visant à fournir des solutions de santé en ligne
Publié le Samedi 09 décembre 2023
Samia Hanifi
09 décembre 2023
Riyad : Le Conseil d’affaires franco-saoudien (CAFS) en collaboration avec ESL & Network, pionnier de l’information économique a organisé le 4 décembre la Journée française de la santé au sein de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes à Riyad.
Cet événement a été organisé avec le soutien du Parlement français, de l’Ambassade de France accréditée en Arabie Saoudite, Business France, BPI France, Revington et Medef International.
La délégation française comprenant des élus du Parlement français et une quarantaine d’entreprises françaises actives dans le secteur de la santé a rencontré des représentants du ministère saoudien de la Santé, de l’ambassade de France et plus de cinquante membres du Conseil d’affaires franco-saoudien.
Cette journée consacrée exclusivement au secteur de la santé a été inaugurée par M. Ben Laden, Président de la CAFS. Lors de son intervention, il a déclaré que cet événement vise à développer la coopération économique, favoriser les échanges entre les entreprises françaises et saoudiennes en santé, secteur prioritaire du partenariat stratégique franco-saoudien lancé en 2020, pour signer de nouveaux partenariats.
Le CAFS en collaboration avec ESL & Network, pionnier de l’information économique a organisé le 4 décembre la Journée française de la santé au sein de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes à Riyad (Photo, Samia Hanifi).
L’ambassadeur de France a déclaré que la France a reconnu des capacités d’innovation et d’excellence dans de nombreuses spécialités : santé numérique et télémédecine, financement de la santé, services d’imagerie et biologie médicale, cancer, maladies métaboliques et cardiovasculaires, vieillissement, santé mentale, génétique et maladies rares.
Amelia Lakrafi, Présidente du Groupe d’amitié franco-Le Parlement français a réitéré le soutien du gouvernement et du parlement pour accompagner le Royaume dans la réalisation des objectifs de la Vision 2030 pour moderniser le secteur de la santé.
Parmi les représentants des organes du gouvernement saoudien présents à la réunion figuraient le Dr Ibrahim AlOmar, sous-ministre adjoint de la Transformation, et le Dr Adel Munshi, porte-parole du ministère saoudien de la Santé pour « Investir dans les soins de santé en Arabie saoudite », a mis en avant les projets déjà réalisés, leurs stratégies et leurs attentes auprès de leurs homologues français.
Ils ont également discuté des ambitions et des stratégies pour les années à venir concernant la privatisation du système de santé, la e-santé et le lieu de production des vaccins et des médicaments, ainsi que de la pertinence de l’expertise française sur ces sujets.
Ibionext, présent à cette rencontre, est un constructeur d’entreprise ou Company Builder, dédié à la création, au développement et au financement de start-ups innovantes en Health Tech à la convergence des disciplines scientifiques.
Ibionext illustre le pouvoir et le potentiel de la convergence des disciplines scientifiques pour produire des innovations révolutionnaires. Avec l’intégration de l’ingénierie, de la physique, de l’informatique et des sciences de la vie, les innovations perturbatrices ont la capacité d’améliorer la santé et la qualité des soins.
De son côté, Dedalus, leader européen des logiciels de santé, accompagne la transformation numérique de 6300 établissements de santé publics et privés et 5700 laboratoires et centres de diagnostic dans le monde, soit plus de 540 millions de personnes touchées par ses solutions.
L’offre de Dedalus soutient l’ensemble du continuum de soins, offrant des solutions basées sur des normes ouvertes au service de chaque acteur de l’écosystème de la santé pour fournir de meilleurs soins sur une planète plus saine.
Cet événement a été organisé avec le soutien du Parlement français, de l’Ambassade de France accréditée en Arabie Saoudite, Business France, BPI France, Revington et Medef International (Photo, Samia Hanifi).
Sanofi
Sanofi, leader pharmaceutique mondial, est présent depuis longtemps dans le Royaume. Elle compte plus de trois cent quatre-vingt employés en Arabie saoudite, dont deux cent sept Saoudiens ou 50% de son personnel répartis en plusieurs départements.
Sanofi soutient fermement l’initiative 2030 en travaillant en étroite collaboration avec le ministère saoudien de la Santé et en offrant aux professionnels de la santé un large éventail de programmes d’éducation et de formation. Au cours des cinq dernières années, il a offert des programmes éducatifs et de la formation à des milliers de professionnels de la santé de la région, dont de nombreux Saoudiens.
Sanofi a pour objectif de réduire le fardeau des médicaments importés, de créer des emplois hautement qualifiés, d’assurer la sécurité pharmaceutique nationale, d’augmenter les investissements directs étrangers et de contribuer à positionner le Royaume en tant que centre régional pour la pharmacie biologique et la fabrication de vaccins.
Les dirigeants du Royaume attachent une grande importance à la numérisation. À cette fin, le ministère de la Santé a lancé de nombreux projets visant à fournir des solutions de santé en ligne.
Il est vrai que les services de santé numériques ont déjà un impact dans le Royaume et aident à connecter plus facilement les patients et les fournisseurs. Ces dernières années, le gouvernement saoudien a mis en place un système de pointe dans les hôpitaux pour améliorer l’efficacité des soins et fournir aux patients des traitements médicaux hautement qualifiés.
L'envoyé spécial chinois pour le climat, Xie Zhenhua (Photo, AFP).
Short Url
https://arab.news/6fttk
AFP
Publié le 09 décembre 2023
L'émissaire chinois, vétéran des négociations sur le climat qui connaît bien son homologue américain John Kerry
La Chine, premier pays importateur de pétrole au monde, est vue comme un acteur crucial
Publié le Samedi 09 décembre 2023
AFP
09 décembre 2023
DUBAÍ: L'émissaire chinois sur le climat, Xie Zhenhua, a rapporté samedi à Dubaï des "progrès" dans les complexes négociations de la COP28 sur les énergies fossiles, à trois jours de la fin de la conférence sur le climat.
"Nous avons déjà fait des progrès sur ce sujet, et je pense que nous en aurons d'autres très bientôt, dans les prochains jours", a déclaré Xie Zhenhua à des journalistes.
Cette photo d'illustration prise le 30 octobre 2023 à Mulhouse, dans l'est de la France, montre des figurines à côté d'un écran affichant un logo de Google DeepMind, un laboratoire britannico-américain de recherche sur l'intelligence artificielle. (Photo Sebastien Bozon AFP)
Short Url
https://arab.news/nhm6s
AFP
Publié le 09 décembre 2023
Les spécialistes considèrent que le problème du désapprentissage de l'IA sera crucial dans les prochaines années, au regard notamment de la règlementation européenne sur la protection des données (RGPD)
Google DeepMind, spécialisée dans l'IA, s'est emparée du problème: des experts de la firme américaine ont publié le mois dernier, avec M. Kurmanji, un algorithme destiné à effacer des données au sein d'importants modèles de langage
Publié le Samedi 09 décembre 2023
AFP
09 décembre 2023
PARIS : Quand Brian Hood a découvert que ChatGPT lui attribuait un passé criminel, ce politicien australien s'est retrouvé face à un casse-tête que des ingénieurs tentent désormais de résoudre: comment apprendre à l'intelligence artificielle (IA) à effacer des erreurs?
Ni la solution légale — en avril, Brian Hood a menacé de porter plainte pour diffamation contre la société OpenAI, à l'origine de ChatGPT — ni le reparamétrage complet des IA ne semble une solution satisfaisante: entraîner à nouveau le modèle s'avérerait particulièrement long et coûteux.
Or, les spécialistes considèrent que le problème du désapprentissage de l'IA sera crucial dans les prochaines années, au regard notamment de la règlementation européenne sur la protection des données (RGPD).
«La capacité à effacer des données au sein de bases d'apprentissage est un sujet majeur», confirme Lisa Given, professeur en sciences de l'information à l'université RMIT de Melbourne. Mais au regard du manque actuel de connaissances sur le fonctionnement des IA, le chemin est encore long, selon elle.
Devant la somme colossale de données sur lesquelles les IA sont entraînées, les ingénieurs cherchent plutôt une solution ciblée afin d'écarter des informations fausses de leur champ de connaissance et d'en arrêter la propagation.
Le sujet a pris de l'ampleur depuis trois à quatre ans, a confirmé à l'AFP le chercheur Meghdad Kurmanji, de l'université britannique de Warwick, expert du domaine.
Et, entre juillet et septembre, plus de 1.000 participants se sont attelés à peaufiner des méthodes de «désapprentissage» des IA dans le cadre d'un concours lancé par l'entreprise américaine.
La méthode employée, commune aux autres recherches en la matière, consiste à introduire un algorithme ordonnant à l'IA de ne pas tenir compte de certaines informations apprises et n'implique pas de modifier la base de données.
Meghdad Kurmanji assure que ce procédé peut être «un outil très intéressant» pour permettre, par exemple, à des outils de recherche de répondre à des demandes de suppression, en conformité avec la protection des données personnelles.
L'algorithme mis au point s'est également montré performant dans la suppression de contenus protégés par des droits d'auteur ou dans la correction de certains biais, assure-t-il.
D'autres, comme le responsable de l'IA au sein de Meta (Facebook, Instagram) Yann LeCun, se montrent plus réticents.
«Je ne dis pas que c'est inutile, sans intérêt ou mauvais, mais je pense qu'il y a d'autres priorités», affirme-t-il à propos de cet algorithme auprès de l'AFP.
Pour Michael Rovatsos, professeur en intelligence artificielle à l'université d'Édimbourg, «la solution technique n'est pas la panacée».
Le «désapprentissage» ne permettrait pas, selon lui, de poser des questions plus larges, comme celle de savoir comment les données sont rassemblées, qui en tire profit ou encore à qui doit incomber la responsabilité des dommages engendrés par l'IA.
Si Brian Hood a vu son problème réglé, sans explication, une fois que son affaire a été suffisamment médiatisée pour corriger automatiquement les données traitées par ChatGPT (qui n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP), il considère que l'heure est encore aux méthodes artisanales.