Jéricho rêve d'un sursaut touristique après son classement à l'Unesco

Un touriste se tient devant une rosace en pierre du palais d'Hisham (également connu sous le nom de Khirbat al-Mafjar), un site archéologique de l'ère Omeyyade (construit entre 724 et 743) qui comprend les vestiges d'un palais, un complexe thermal orné et un domaine agricole, situé au nord de la ville palestinienne de Jéricho, en Cisjordanie occupée, le 27 septembre 2023 (Photo, AFP).
Un touriste se tient devant une rosace en pierre du palais d'Hisham (également connu sous le nom de Khirbat al-Mafjar), un site archéologique de l'ère Omeyyade (construit entre 724 et 743) qui comprend les vestiges d'un palais, un complexe thermal orné et un domaine agricole, situé au nord de la ville palestinienne de Jéricho, en Cisjordanie occupée, le 27 septembre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 04 octobre 2023

Jéricho rêve d'un sursaut touristique après son classement à l'Unesco

  • En cette fin d'été 2023, seuls quelques dizaines de visiteurs bravent le soleil de midi pour se promener sur le site préhistorique de Tell es-Sultan
  • Ce lieu, plus ancien que les pyramides égyptiennes, est un monticule de forme ovale, couché dans la vallée du Jourdain

JÉRICHO: Les professionnels du tourisme à Jéricho, ville palestinienne du centre de la Cisjordanie occupée, espèrent gagner en dynamisme après l'inscription d'un site archéologique au patrimoine mondial de l'Unesco.

En cette fin d'été 2023, seuls quelques dizaines de visiteurs bravent le soleil de midi pour se promener sur le site préhistorique de Tell es-Sultan.

Ce lieu, plus ancien que les pyramides égyptiennes, est un monticule de forme ovale, couché dans la vallée du Jourdain. Il renferme des dépôts préhistoriques témoignant d'une activité humaine "entre le IXe et le VIIIe millénaire avant J.-C.", selon l'Unesco, l'agence des Nations unies pour l'éducation et la culture.

Presque insoupçonnable depuis l'extérieur, le site a reçu un coup de projecteur en septembre en devenant le quatrième site à être inscrit sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'Unesco pour l'Etat de Palestine.

La nouvelle avait alors été célébrée avec des feux d'artifice, les habitants imaginant déjà que cette distinction allait leur assurer des jours meilleurs.

"C'est la première fois que je me suis dit qu'il y avait une forme de justice dans le monde", se remémore le maire de la ville, Abdoulkarim Sider.

"J'espère que cela aura un effet positif important sur le nombre de touristes", dit-il à l'AFP depuis sa mairie.

Les raisons de venir visiter Jéricho ne manquent pas, aussi bien pour les pèlerins chrétiens que pour les curieux.

Vingt-neuf strates

Le paysage alentours est parsemé de sites bibliques parmi lesquels le monastère de la Tentation, perché à flanc de montagne, lieu où la tradition chrétienne situe un épisode du récit évangélique de la tentation du Christ.

En bordure de la cité millénaire, le palais du calife omeyyade Hicham Ibn Abdel Malik présente l'un des plus grands ensembles de mosaïque au monde. Après plusieurs campagnes de restauration et de protection, d'aucuns espèrent ici que le pavement sera le prochain à recevoir les égards de l'Unesco.

Paradoxalement, malgré sa richesse culturelle, Jéricho n'attire que relativement peu de touristes.

Au premier trimestre 2023, 32.535 personnes ont séjourné dans les hôtels de la région selon le Bureau central des statistiques palestinien (PCBS). En comparaison, sur la même période, Bethléem, haut lieu de pèlerinage voisin, a accueilli 221.377 visiteurs.

Se tenant devant l'entrée du site archéologique de Tell es-Sultan, une touriste chinoise admet qu'elle ignorait son existence et qu'elle n'est venue que pour le restaurant mitoyen, un des arrêts de son parcours en bus.

Responsable du développement des sites archéologiques de Jéricho, Mohammed Mansour est conscient de ces défis.

"Nous allons construire un nouveau musée (sur le site de Tell es-Sultan, NDLR)", a-t-il annoncé en précisant que le tout serait au moins en partie pris en charge par des fonds italiens.

«Incroyablement beau»

M. Mansour ne se lasse pas de décrire, avec enthousiasme, les 29 couches stratigraphiques dont les fouilles ont révélé des traces de peuplement remontant au VIIIe millénaire avant J.-C. A ce titre, il trouve "formidable" que des gens du monde entier puissent venir l'admirer.

Mais c'est Israël - qui occupe la Cisjordanie depuis 1967 - qui délivre les visas aux touristes souhaitant s'y rendre, et non l'Autorité palestinienne. M. Mansour raconte ainsi, dépité, que les visiteurs croient souvent être en Israël et non en zone autonome palestinienne.

Lui et le maire déplorent que de nombreux touristes ne passent à Jéricho que rapidement, comme une simple étape de circuits souvent établis par des guides israéliens.

Une autre difficulté pour la promotion de la région est la chaleur accablante qui y règne plus de la moitié de l'année.

Restent les touristes locaux. Jéricho est une destination qui peut séduire les Palestiniens d'Israël.

Chadia Dahamchi qui vient de Kafr Kana en Galilée (nord d'Israël), a trouvé le palais d'Hicham "incroyablement beau".

"L'endroit est vraiment, vraiment sublime", insiste cette femme de 55 ans, émerveillée par le savoir-faire de ceux qui ont construit ce monument au VIIIe siècle de notre ère.

M. Sider suggère d'éclairer les sites pour qu'ils puissent être visités la nuit et espère encourager les touristes à explorer davantage la vallée du Jourdain.

"Une journée, ça n'est pas assez" pour visiter Jéricho, résume le maire qui souhaite développer des visites des palmeraies étreignant la ville, ou des sentiers pédestres à travers l'imposante vallée.

"Jéricho est la ville la plus ancienne du monde, tout le monde à le droit" de la visiter, conclut le maire.


Des artistes français présentent une expérience artistique envoûtante à Djeddah

Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
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  • «C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent»
  • «Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager»

DJEDDAH: L’artiste Paul Marlier et la danseuse Jeanne Morel présentent une exposition d’art numérique interactive baptisée «ETH3R» au centre culturel de Djeddah, Hayy Jameel.

Les deux créateurs français exposent des œuvres immersives réalisées à partir des données biométriques de Jeanne Morel recueillies pendant qu’elle effectue des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur.

Ce mélange unique de technologie et de créativité a captivé le public en raison de la réflexion qu’il offre sur la réalité et du contraste saisissant qu’il présente avec la nature souvent banale de la vie quotidienne.

Dans une interview accordée à Arab News, Paul Marlier évoque le processus créatif qui est à l’origine de cette œuvre numérique. Il explique également comment ces productions sont inspirées par les données humaines et scientifiques qu’il a recueillies.

«C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent», déclare-t-il. «Cette expérience représente l’ADN du monde, la danse de nos âmes.»

«ETH3R présente des tableaux, mais aussi des installations dynamiques qui sont dérivées des données biométriques de ma femme, Jeanne Morel, qui danse dans des environnements divers et extrêmes, des profondeurs de l’océan jusque dans les hautes altitudes où s’entraînent les astronautes», poursuit-il.

Paul Marlier a fusionné ces données scientifiques sur la physiologie humaine avec d’autres informations comme la qualité de l’air, l’imagerie satellite et même des faits relatifs à la mer Rouge. «Ces œuvres d’art sont des empreintes émotionnelles qui rappellent des moments de grâce. Il s’agit d’un véritable travail de collaboration.»

Expliquant le processus, il précise: «Jeanne, équipée de capteurs semblables à un pinceau, est le catalyseur. Ses émotions lorsqu’elle danse sont traduites grâce à des codes en art numérique tel qu’on peut le voir dans les peintures. Nous explorons les thèmes de la fragilité, de la spiritualité et de l’unité inhérente entre l’homme et la nature – la danse universelle.»

«Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager. En recueillant une multitude d’informations de cette danseuse singulière, nous nous efforçons de matérialiser l’essence de la grâce», souligne Paul Marlier.

«La danse est le moyen d’exprimer ses émotions les plus profondes, de manière parfois plus simple qu’avec des mots», explique pour sa part Jeanne Morel.

«C’est l’allégorie de la vie. Elle me permet de rester vivante, connectée aux mouvements du monde. Nos corps sont constamment en train de danser, de bouger, sur cette terre qui elle-même danse autour du soleil et reste en équilibre grâce à la gravité», ajoute la danseuse.

À propos de leur première visite dans le Royaume, Paul Marlier livre cette observation: «Les gens sont très accueillants ici. La spiritualité et la poésie sont très présentes.»

«Nous admirons la spiritualité et l’ouverture d’esprit de ce pays pour tout ce qui touche l’art, notamment l’art numérique», ajoute son épouse.

«Observer des œuvres d’art qui dépassent les frontières a été un voyage envoûtant qui a captivé nos sens et a suscité l’émerveillement face à la fusion de l’art et de la technologie. Les démonstrations en direct et la danse ont été incroyablement relaxantes. Cela nous a permis de nous évader sereinement dans un autre monde, imaginaire», confie Walid Harthi, un passionné d’art.

L’exposition se tient jusqu’au 11 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.