Israël a annoncé samedi qu'un tir de drone depuis le Liban avait visé la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en pleine offensive israélienne contre le Hezbollah libanais.
Israël dit vouloir neutraliser le Hezbollah dans le sud du Liban et permettre le retour dans le nord de son territoire de quelque 60 000 habitants, déplacés depuis un an par les tirs de roquettes incessants du mouvement islamiste.
Un proche du chef présumé d'Al-Qaïda a demandé la libération des otages israéliens retenus à Gaza, estimant que les garder captifs dessert la cause palestinienne, trop délaissée à son goût.
Vendredi, le Hamas a déclaré que les otages ne seraient pas libérés avant « l'arrêt » de l'offensive israélienne.
"Après la mort de Yahya Sinouar, une nouvelle perspective s'ouvre et nous devons nous en saisir pour obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages a déclaré Josep Borrel.
Le Premier ministre israélien Netanyahu a de son côté prévenu que la mort du chef du Hamas, un des objectifs du gouvernement israélien depuis le 7 octobre, "ne veut pas dire la fin de la guerre à Gaza, mais le début de la fin".
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne précise que ses combattants ont lancé "une escadrille de drones explosifs sur un camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa"
le Premier ministre israélien appelant l'ONU à mettre "immédiatement à l'abri" les Caques bleus qui font tampon entre les deux pays.
Après l'intensification le 23 septembre des frappes israéliennes sur le sud du Liban, des dizaines de milliers de familles ont fui cette région, selon l'ONU.
La frappe de jeudi est la plus meurtrière dans le centre de la capitale depuis le début de la guerre ouverte le 23 septembre entre Israël et le Hezbollah.
"Les organisations internationales et le Conseil de sécurité de l'ONU ont la capacité (d'arrêter Israël) mais ils restent malheureusement silencieux", a ajouté le responsable iranien.
Jeudi soir, l'armée israélienne a mené deux raids aériens meurtriers sur la capitale libanaise, rarement frappée depuis le début de sa guerre ouverte contre le Hezbollah.
Israël a concentré ses forces sur le front libanais, mettant à profit l'affaiblissement du Hamas après un an de guerre à Gaza,