Guterres à Arab News: La communauté internationale a le devoir d'aider à la création d'un Etat palestinien

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré jeudi à Arab News que la communauté internationale avait le devoir de faire tout ce qui était en son pouvoir pour trouver une solution à deux États au conflit entre Israël et la Palestine. (AN Photo/Ephrem Kossaify)
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré jeudi à Arab News que la communauté internationale avait le devoir de faire tout ce qui était en son pouvoir pour trouver une solution à deux États au conflit entre Israël et la Palestine. (AN Photo/Ephrem Kossaify)
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Publié le Vendredi 06 juin 2025

Guterres à Arab News: La communauté internationale a le devoir d'aider à la création d'un Etat palestinien

  • Les commentaires d'Antonio Guterres interviennent à la veille d'un sommet mondial ce mois-ci, coprésidé par l'Arabie saoudite et la France, sur la mise en œuvre d'une solution à deux États
  • L'alternative, une solution à un seul Etat dans laquelle les Palestiniens seraient expulsés ou forcés de vivre sur leurs terres sans droits "serait totalement inacceptable", a-t-il déclaré

NEW YORK : Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré jeudi à Arab News que la communauté internationale a le devoir de faire tout ce qui est en son pouvoir pour rechercher une solution à deux États au conflit entre Israël et la Palestine, et pour mettre en place les conditions qui permettront d'y parvenir.

"Il est absolument essentiel de maintenir vivante la perspective d'une solution à deux États, compte tenu de toutes les choses terribles dont nous sommes témoins à Gaza et en Cisjordanie", a-t-il déclaré.

"Et pour ceux qui doutent de la solution à deux États, je demande quelle est l'alternative ? S'agit-il d'une solution à un seul État dans laquelle soit les Palestiniens sont expulsés, soit ils sont contraints de vivre sur leurs terres sans aucun droit ? Ce serait totalement inacceptable.

"Je crois fermement qu'il est du devoir de la communauté internationale de faire tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir en vie la solution à deux États et ensuite de matérialiser les conditions pour qu'elle devienne réalité.

Ces propos ont été tenus alors que l'Arabie saoudite et la France s'apprêtent à coprésider une conférence mondiale ce mois-ci pour tenter d'accélérer la mise en œuvre d'une solution à deux États et de mettre fin à des décennies de conflit entre Israéliens et Palestiniens.

Cet effort a bénéficié d'un soutien international supplémentaire cette semaine, alors que la situation à Gaza s'est dégradée en raison de l'intensification continue des opérations militaires menées par Israël à la suite de l'échec, en mars, d'un précédent accord de cessez-le-feu avec le Hamas, et de sa décision d'empêcher l'aide humanitaire d'entrer dans le territoire.

Ces actions ont entraîné la mort de milliers de Palestiniens, la destruction massive d'infrastructures civiles, de nouveaux déplacements massifs et un risque grave de famine, selon la classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire, une initiative qui vise à améliorer l'analyse et la prise de décision en matière de sécurité alimentaire.

Le bilan dévastateur de la reprise de l'assaut israélien sur Gaza a suscité la colère de la communauté internationale, et les représentants arabes ont déclaré que la prochaine conférence devait aller au-delà de la simple diplomatie et proposer des mesures tangibles sur la voie de la paix.

S'exprimant ce mois-ci lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations unies préparatoire au forum, l'Arabie saoudite a déclaré que la reconnaissance officielle de l'État de Palestine était une "nécessité stratégique" et qu'elle constituait "la pierre angulaire d'un nouvel ordre régional fondé sur la reconnaissance mutuelle et la coexistence".

Elle a ajouté : "La paix régionale commence par la reconnaissance de l'État de Palestine, non pas comme un geste symbolique, mais comme une nécessité stratégique."

La conférence de haut niveau, qui doit se tenir du 17 au 20 juin au siège des Nations unies à New York, a pour but d'adopter d'urgence des mesures concrètes pour parvenir à la mise en œuvre d'une solution à deux États.

La Palestine est officiellement reconnue par 147 des 193 États membres de l'ONU et détient le statut d'État observateur non membre au sein de l'organisation depuis 2012, mais n'a pas obtenu le statut de membre à part entière.

Plus de 53 000 Palestiniens ont été tués depuis que les autorités israéliennes ont déclenché leurs opérations militaires à Gaza à la suite d'une attaque menée par le Hamas qui a fait 1 200 morts en Israël en octobre 2023.

Mercredi, António Guterres a rendu un hommage solennel aux 168 travailleurs de l'ONU tués en 2024, décrivant la cérémonie non seulement comme un moment de deuil mais aussi comme un appel à la réflexion mondiale sur les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires. Parmi les personnes honorées, 126 ont été tuées à Gaza et toutes, sauf une, travaillaient pour l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

M. Guterres a déclaré que 2024 était l'année la plus meurtrière pour le personnel de l'ONU dans l'histoire de l'organisation et a ajouté : "Plus d'un membre du personnel de l'UNRWA sur 50 à Gaza a été tué dans ce conflit atroce. Certains ont été tués alors qu'ils apportaient une aide vitale, d'autres aux côtés de leurs familles, et d'autres encore alors qu'ils protégeaient les plus vulnérables".

Les familles des victimes étaient présentes lors de la cérémonie commémorative annuelle, au cours de laquelle António Guterres a décrit ceux qui ont perdu la vie comme "des individus extraordinaires, chacun d'entre eux étant une histoire de courage, de compassion et de service".

Il a souligné l'engagement durable des travailleurs de l'ONU malgré l'instabilité mondiale croissante et a déclaré : "Ils ne cherchent pas la reconnaissance : "Ils ne cherchent pas la reconnaissance. Ils cherchent à faire la différence. Lorsqu'un conflit éclate, ils œuvrent pour la paix. Lorsque les droits sont violés, ils s'expriment".

M. Guterres a condamné le ciblage des travailleurs humanitaires et des civils dans les zones de conflit et a mis en garde contre ce qu'il a appelé une tolérance croissante de l'impunité.

"Nous n'accepterons pas que l'assassinat du personnel de l'ONU, des humanitaires, des journalistes, du personnel médical ou des civils devienne la nouvelle norme", a-t-il déclaré. "Il ne doit pas y avoir de place pour l'impunité.

Malgré les critiques croissantes à l'encontre des institutions internationales et le manque de financement de l'aide, António Guterres a déclaré que le dévouement du personnel de l'ONU restait inébranlable.

"Dans un monde où la coopération est mise à rude épreuve, nous devons nous souvenir de l'exemple donné par nos collègues décédés", a-t-il ajouté.

Il s'est engagé à maintenir les valeurs fondamentales de l'ONU, en déclarant : "Nous ne dérogerons pas à nos principes. Nous n'abandonnerons pas nos valeurs. Et nous n'abandonnerons jamais, jamais".

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les ministres du Groupe E3 condamnent les frappes israéliennes à Doha

Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
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  • Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza
  • Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas

PARIS: Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni ont condamné, dans une déclaration conjointe, les frappes israéliennes ayant visé Doha le 9 septembre. Ils estiment que ces attaques constituent une violation de la souveraineté du Qatar et représentent un risque d’escalade supplémentaire dans la région.

Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza. « Nous appelons toutes les parties à intensifier leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat », ont-ils insisté.

Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas. Ils appellent les parties à « faire preuve de retenue » et à saisir l’opportunité de rétablir la paix.

Les ministres ont réaffirmé que la priorité devait rester la mise en place d’un cessez-le-feu permanent, la libération des otages et l’acheminement massif d’aide humanitaire à Gaza pour enrayer la famine. Ils demandent l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans la ville de Gaza, dénonçant les déplacements massifs de civils, les pertes humaines et la destruction d’infrastructures vitales.

Ils exhortent par ailleurs à garantir aux Nations unies et aux ONG humanitaires un accès sûr et sans entrave à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris dans le Nord.

Enfin, le Groupe E3 a rappelé sa condamnation « sans équivoque » des crimes commis par le Hamas, qualifié de mouvement terroriste, qui doit, selon eux, « libérer immédiatement et sans condition les otages, être désarmé et écarté définitivement de la gouvernance de la bande de Gaza ».


L’ONU adopte une résolution franco-saoudienne pour la paix israélo-palestinienne sans le Hamas

L'ancienne ministre allemande des Affaires étrangères et présidente de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, Annalena Baerbock, s'exprime lors d'une réunion de l'Assemblée générale pour voter sur la solution de deux États à la question palestinienne au siège des Nations Unies (ONU), le 12 septembre 2025 à New York. (AFP)
L'ancienne ministre allemande des Affaires étrangères et présidente de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, Annalena Baerbock, s'exprime lors d'une réunion de l'Assemblée générale pour voter sur la solution de deux États à la question palestinienne au siège des Nations Unies (ONU), le 12 septembre 2025 à New York. (AFP)
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  • Résolution adoptée par 142 voix pour, 10 contre — dont Israël et les États-Unis
  • Le vote précède un sommet de haut niveau co-présidé par Riyad et Paris le 22 septembre

​​​​​​NEW YORK : L’Assemblée générale des Nations unies a voté massivement vendredi en faveur de l’adoption de la « Déclaration de New York », une résolution visant à relancer la solution à deux États entre Israël et la Palestine, sans impliquer le Hamas.

Le texte a été approuvé par 142 pays, contre 10 votes négatifs — dont Israël et les États-Unis — et 12 abstentions. Il condamne fermement les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, exige le désarmement du groupe, la libération de tous les otages, et appelle à une action internationale collective pour mettre fin à la guerre à Gaza.

Intitulée officiellement « Déclaration de New York sur le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États », la résolution a été présentée conjointement par l’Arabie saoudite et la France, avec le soutien préalable de la Ligue arabe et de 17 États membres de l’ONU.

Le texte souligne la nécessité de mettre fin à l’autorité du Hamas à Gaza, avec un transfert des armes à l’Autorité palestinienne, sous supervision internationale, dans le cadre d’une feuille de route vers une paix durable. Celle-ci inclut un cessez-le-feu, la création d’un État palestinien, le désarmement du Hamas, et une normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

L’ambassadeur de France, Jérôme Bonnafont, qui a présenté la résolution, l’a qualifiée de « feuille de route unique pour concrétiser la solution à deux États », soulignant l’engagement de l’Autorité palestinienne et des pays arabes en faveur de la paix et de la sécurité. Il a aussi insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages.

Ce vote intervient à quelques jours d’un sommet de haut niveau de l’ONU, co-présidé par Riyad et Paris le 22 septembre, où le président Emmanuel Macron s’est engagé à reconnaître officiellement un État palestinien.

La représentante américaine, Morgan Ortagus, s’est vivement opposée à la résolution, la qualifiant de « coup de communication malvenu et malavisé » qui récompenserait le Hamas et nuirait aux efforts diplomatiques authentiques.

Elle a dénoncé la mention du « droit au retour » dans le texte, estimant qu’il menace le caractère juif de l’État d’Israël.

« Cette résolution est un cadeau au Hamas,» a déclaré Mme Ortagus, ajoutant que le désarmement du Hamas et la libération des otages étaient la clé de la fin de la guerre. Elle a exhorté les autres nations à se joindre aux États-Unis pour s'opposer à la déclaration.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Frappes ukrainiennes sur les raffineries et forte demande: en Russie, l'essence devient chère

Début septembre, le prix de la tonne d'AI-95, l'un des carburants sans-plomb les plus populaires en Russie, s'est envolé pour atteindre plus de 82.000 roubles (environ 826 euros), tutoyant des records, selon les données de la bourse de Saint-Pétersbourg. (AFP)
Début septembre, le prix de la tonne d'AI-95, l'un des carburants sans-plomb les plus populaires en Russie, s'est envolé pour atteindre plus de 82.000 roubles (environ 826 euros), tutoyant des records, selon les données de la bourse de Saint-Pétersbourg. (AFP)
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  • Mercredi, le média Izvestia évoquait des "interruptions d'approvisionnement" dans "plus de dix régions" de Russie, l'un des principaux producteurs de pétrole au monde
  • A Moscou, vitrine de la Russie, pas de pénurie mais une hausse qui a propulsé le litre de sans-plomb 95 à plus de 66 roubles (0,67 euro)

MOSCOU: "Doucement mais sûrement": Oleg fait le plein d'essence à Moscou et vitupère contre la hausse des prix nourrie par une demande accrue et les frappes ukrainiennes contre les infrastructures pétrolières, secteur clé de l'économie russe que les Occidentaux veulent sanctionner.

"Tout le monde l'a remarqué", tonne Oleg, retraité de 62 ans: les prix des carburants vont crescendo à la pompe. Au 1er septembre, l'essence au détail coûtait 6,7% de plus que fin 2024, selon Rosstat, l'agence nationale des statistiques.

Ce renchérissement s'inscrit dans un contexte de hausse générale des prix, avec une inflation annuelle qui a été de 8,14% en août, à l'heure où la Russie intensifie l'offensive qu'elle a lancée en 2022 en Ukraine.

Début septembre, le prix de la tonne d'AI-95, l'un des carburants sans-plomb les plus populaires en Russie, s'est envolé pour atteindre plus de 82.000 roubles (environ 826 euros), tutoyant des records, selon les données de la bourse de Saint-Pétersbourg.

Et depuis le début de l'été, les réseaux sociaux sont saturés de vidéos montrant des files d'attente devant les stations-service de l'Extrême-Orient russe, en Crimée - région que la Russie a annexée au détriment de Kiev en 2014 -, et dans certaines régions du sud proches de l'Ukraine, pour cause de pénurie.

Mercredi, le média Izvestia évoquait des "interruptions d'approvisionnement" dans "plus de dix régions" de Russie, l'un des principaux producteurs de pétrole au monde.

Raffineries frappées 

A Moscou, vitrine de la Russie, pas de pénurie mais une hausse qui a propulsé le litre de sans-plomb 95 à plus de 66 roubles (0,67 euro). Ce prix, qui reste bien inférieur à ceux affichés dans de nombreux pays européens, surprend le consommateur russe, habitué à ne pas payer cher l'essence et au revenu moyen moindre.

Artiom, un Moscovite qui ne souhaite pas donner son nom de famille, observe cette augmentation "depuis le début de l'année". "Pour des personnes ordinaires, 300 ou 400 roubles en plus par plein (3 à 4 euros, ndlr), cela commence à être sensible", dit-il.

Sur le site Gazeta.ru, Igor Iouchkov, analyste au Fonds national de sécurité énergétique, met en avant l'augmentation d'"environ 16%" du droit d'accise (impôt indirect) depuis le 1er janvier et la baisse de subsides versés aux compagnies pétrolières.

Car, comme l'explique à l'AFP Sergueï Teriochkine, expert en questions énergétiques, "plus les subventions sont faibles, plus la rentabilité est faible", ce qui pousse les pétroliers à "répercuter" ces pertes sur les prix au détail.

La demande a, elle, été dopée par les départs en vacances et les engins agricoles.

Restent - surtout - les frappes contre les raffineries et dépôts de pétrole que l'Ukraine a multipliées afin de toucher Moscou au portefeuille et d'entraver sa capacité à financer son offensive.

"Les frappes ont ciblé de grandes raffineries dans la partie européenne de la Russie", notamment dans les régions de Samara, Riazan, Volgograd et Rostov, énumère Alexandre Kots, journaliste russe spécialiste des questions militaires, sur Telegram.

"Ce n'est rien!" 

L'une de ces attaques, à la mi-août, a touché la raffinerie de Syzran, dans la région de Samara, selon l'état-major ukrainien. Le complexe se trouve à plus de 800 km de la frontière ukrainienne. Il est présenté par Kiev comme le "plus important du système Rosneft", géant russe des hydrocarbures.

Moscou n'a pas quantifié l'impact de ces frappes, mais dans le journal Kommersant, l'analyste Maxime Diatchenko parle d'une baisse de la production "de près de 10%" depuis le début de l'année.

"C'est rien!", assure Alexandre, un homme d'affaires moscovite, après avoir rempli le réservoir de sa berline allemande. "Une frappe, deux frappes, trois frappes, ça n'est rien pour le marché en général ou pour les prix".

"Le pays a besoin d'argent. L'augmentation du prix de l'essence, c'est une façon d'augmenter le revenu de l'Etat", estime de son côté Vladimir, un Moscovite de 50 ans.

Pour tenter de stabiliser la situation, Moscou a prolongé une interdiction d'"exporter de l’essence pour les automobiles" jusque fin octobre.

La Russie reste par ailleurs un exportateur majeur de pétrole brut, des exportations que les Occidentaux entendent étouffer pour tarir une des principales sources de financement de l'offensive russe en Ukraine, pays qui compte l'Union européenne comme principale alliée.