Du Liban à la République démocratique du Congo (RDC), du Soudan du Sud au Sahara occidental, quelque 90.000 soldats de la paix servent sous le drapeau onusien dans douze missions de maintien de la paix à travers le monde
Comme le secrétaire général Antonio Guterres l'a souligné, il est également temps de réfléchir à l'avenir des missions de paix, notamment là où il n'y a pas de paix à maintenir
«Le secrétaire général répète que toutes les parties doivent respecter le droit humanitaire international, y compris les principes de différenciation, de proportionnalité et de précaution»
Selon l'ONU, 59 camions apportant eau, nourriture et matériel médical sont entrés mardi dans la bande de gaza via Rafah, le convoi le plus important depuis le 21 octobre, jour de l'ouverture de ce point de passage avec l'Egypte
Réitérant son appel à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» dans le bande de Gaza, le chef de l'ONU a réclamé «l'acheminement d'une aide humanitaire soutenue à une échelle qui réponde aux besoins de la population» du territoire palestinien
Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, affirme que plus de 8 000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements israéliens incessants
«Tout le monde doit prendre ses responsabilités. C'est un moment de vérité, l'Histoire nous jugera», a lancé Antonio Guterres
«Etant donné la situation désespérée et dramatique, les Nations unies ne seront pas capables de continuer à fournir de l'aide à l'intérieur de Gaza sans un changement immédiat et fondamental de la manière dont l'aide entre», a-t-il insisté
Les technologies de l’IA offrent des opportunités mais soulèvent également des questions cruciales quant à leur régulation et leur gouvernance à l'échelle internationale
Selon M. Guterres, le potentiel transformateur de l'IA pour le bien de la planète est difficile à appréhender
«Nous échangeons activement avec l'Egypte, Israël et les Etats-Unis, afin de nous assurer que les camions (d'aide) puissent traverser le plus rapidement possible», a déclaré M. Guterres lors d'une conférence de presse à Rafah
Auparavant, le président américain, Joe Biden, avait affirmé avoir obtenu du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, la garantie de «laisser jusqu'à 20 camions traverser», un nombre totalement insuffisant selon l'ONU
«La situation à Gaza a atteint un plus bas dangereux», a déclaré à la presse Antonio Guterres, décrivant un «système de santé au bord de l'effondrement»
Le secrétaire général s'est d'autre part inquiété d'un risque de débordement des hostilités dans la région