L'Agence des médicaments de l'UE doit se prononcer sur le vaccin

L'AEM, basée à Amsterdam, avait avancé d'une semaine la réunion initialement prévue le 29 décembre. Elle devra annoncer si elle autorise ou non le vaccin Pfizer-BioNTech (Photo, AFP).
L'AEM, basée à Amsterdam, avait avancé d'une semaine la réunion initialement prévue le 29 décembre. Elle devra annoncer si elle autorise ou non le vaccin Pfizer-BioNTech (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 21 décembre 2020

L'Agence des médicaments de l'UE doit se prononcer sur le vaccin

  • Pfizer-BioNTech a rempli une demande d'autorisation le 1er décembre et l'AEM avait réagi, indiquant qu'elle prendrait sa décision le 29 décembre lors d'une réunion d'experts
  • Si l'AEM donne lundi son feu vert, la Commission européenne devrait rapidement approuver la décision afin de lancer la vaccination dans l'ensemble de l'UE qui compte près de 450 millions d'habitants

LA HAYE: L’Agence européenne des médicaments doit se pencher lundi sur le sort du vaccin Pfizer-BioNTech, ouvrant la voie à un possible début des vaccinations en Europe avant la fin de l'année.

L'AEM, basée à Amsterdam, avait avancé d'une semaine la réunion initialement prévue le 29 décembre. Elle devra annoncer si elle autorise ou non le vaccin Pfizer-BioNTech, alors que l'Allemagne et d'autres pays font pression pour une décision rapide.

Les appels à une action rapide s'étaient multipliés après que le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont accordé une autorisation d'urgence au vaccin Pfizer-BioNTech, comme le Canada, Bahreïn, l'Arabie saoudite, le Mexique, Singapour, Israël et la Suisse.

Le régulateur européen avait indiqué qu'il ne trancherait que lorsque «les données sur la qualité, la sécurité et l'efficacité du vaccin» serait «suffisamment solides et complètes pour déterminer si les bénéfices du vaccin l'emportent sur les risques qui y sont liés».

Les Etats membres de l'UE doivent entamer le 27 décembre la campagne de vaccination, à condition que l'AEM octroie d'ici là son autorisation conditionnelle de mise sur le marché du vaccin Pfizer-BioNTech, avait déclaré la Commission européenne. 

«Nous avons pu revoir le calendrier d'évaluation des vaccins anti Covid-19 grâce aux efforts incroyables de toutes les personnes impliquées dans ces contrôles», avait déclaré Emer Cooke, directrice générale de l'AEM.

Si le comité de l'AEM ne parvient pas à prendre une décision lundi, il tiendra une autre réunion le 29 décembre, a-t-il indiqué.

Efficace à 95%

L'AEM devait initialement rendre le 12 janvier une autre décision sur le vaccin concurrent Moderna, avant de l'avancer aussi d'une semaine, comme pour celui de Pfizer-BioNTech.

Le vaccin développé par le géant américain Pfizer et la compagnie allemande BioNTech a démontré une efficacité à 95% au cours d'études internationales pendant lesquelles deux doses ont été injectées à trois semaines d'intervalle.

Le régulateur a effectué un «examen continu» des données des tests de laboratoire et des essais cliniques pour le vaccin. Habituellement, il n'examinerait les données qu'après les avoir toutes collectées.

Pfizer-BioNTech a rempli une demande d'autorisation le 1er décembre et l'AEM avait réagi, indiquant qu'elle prendrait sa décision le 29 décembre lors d'une réunion d'experts.

Mais le Royaume-Uni post-Brexit (domicile de l'AEM jusqu'à l'an dernier) , les Etats-Unis et le Canada ont donné leur feu vert d'urgence, ce qui leur a permis de lancer plus tôt leurs campagnes de vaccination.

Plusieurs Etats s'étaient plaints d'un délai de prise de décision qu'ils jugent trop lent, après un sommet européen au cours duquel les dirigeants polonais et hongrois avaient appelé l'AEM à accélérer.

Berlin avait appuyé de tout son poids les appels lancés plus tôt par la Hongrie et la Pologne pour une décision plus rapide.

L'Agence européenne des médicaments avait en réaction avancé la date d'annonce de sa décision de huit jours, la déplaçant ainsi au 21 décembre.

Elle a également fait face à une importante cyberattaque au cours de laquelle des données concernant Pfizer/BioNTech et Moderna ont été subtilisées, mais elle n'a eu aucun impact sur le calendrier, selon l'AEM.

Si l'Agence européenne des médicaments donne lundi son feu vert, la Commission européenne devrait rapidement approuver la décision afin de lancer la vaccination dans l'ensemble de l'Union européenne qui compte près de 450 millions d'habitants.

«L'Europe se tient prête. Si l'Agence européenne des médicaments approuve le vaccin BioNTech-Pfizer, la campagne de vaccination pourra débuter dès le 27 décembre», a tweeté la Commission européenne.

L'UE affirme mettre sur pied un programme de vaccination coordonnée dans les 27 pays membres afin de permettre un accès équitable aux doses de vaccins.


De fortes explosions à Tel-Aviv et Jérusalem après des tirs de missiles iraniens

Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
Des membres des forces de sécurité israéliennes inspectent un cratère à l'endroit où un missile iranien a frappé un dépôt de bus à Herzliya, près de Tel-Aviv, le 17 juin 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
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  • « Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.
  • Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

JERUSALEM : De fortes explosions ont été entendues au-dessus de Tel-Aviv et Jérusalem mardi matin par des journaliste de l'AFP après le retentissement des sirènes d'alerte dans certaines régions d'Israël à la suite de tirs de missiles depuis l'Iran, selon l'armée.

« Des sirènes ont retenti dans plusieurs régions d'Israël après l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'État d'Israël », a déclaré l'armée dans un communiqué.

Elle a ajouté que l'armée de l'air « opérait pour intercepter et frapper là où c'était nécessaire pour éliminer la menace ».

Une vingtaine de minutes plus tard, l'armée a publié un communiqué indiquant que la population était autorisée à quitter les abris dans plusieurs régions du pays, ajoutant que des équipes de secours étaient à l'œuvre dans plusieurs endroits où des informations sur la chute de projectiles avaient été reçues.

Dans un message sur Telegram, la police israélienne a rapporté que des missiles et des éclats d'obus étaient tombés dans la région de Tel-Aviv, causant des dégâts matériels mais sans faire de blessés.

Les services d'incendie et de secours ont indiqué de leur côté avoir reçu les premières indications concernant un « tir de missile et un incendie » dans une ville du district de Dan, une zone entourant Tel-Aviv.

« Vers 8 h 45 (5 h 45 GMT), de nombreux appels ont été reçus concernant un tir de missile et un incendie dans la région de Gush Dan. Les équipes de lutte contre les incendies se rendent sur les lieux », ont-ils indiqué dans un communiqué.


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."