Une équipe chirurgicale saoudienne sépare des jumeaux siamois tanzaniens

L'équipe médicale et chirurgicale a séparé Hassan et Hussein, âgés de 2 ans, à l'hôpital spécialisé pour enfants du roi Abdallah, situé dans la Cité médicale du roi Abdelaziz, au ministère de la Garde nationale, à Riyad. (SPA)
L'équipe médicale et chirurgicale a séparé Hassan et Hussein, âgés de 2 ans, à l'hôpital spécialisé pour enfants du roi Abdallah, situé dans la Cité médicale du roi Abdelaziz, au ministère de la Garde nationale, à Riyad. (SPA)
Les jumeaux tanzaniens Hassan et Hussein. (SPA)
Les jumeaux tanzaniens Hassan et Hussein. (SPA)
Début de l’opération pour séparer les jumeaux tanzaniens Hassan et Hussein. (SPA)
Début de l’opération pour séparer les jumeaux tanzaniens Hassan et Hussein. (SPA)
Début de l’opération pour séparer les jumeaux tanzaniens Hassan et Hussein. (SPA)
Début de l’opération pour séparer les jumeaux tanzaniens Hassan et Hussein. (SPA)
Début de l’opération pour séparer les jumeaux tanzaniens Hassan et Hussein. (SPA)
Début de l’opération pour séparer les jumeaux tanzaniens Hassan et Hussein. (SPA)
L'équipe médicale et chirurgicale a séparé Hassan et Hussein, âgés de 2 ans, à l'hôpital spécialisé pour enfants du roi Abdallah, situé dans la Cité médicale du roi Abdelaziz, au ministère de la Garde nationale, à Riyad. (SPA)
L'équipe médicale et chirurgicale a séparé Hassan et Hussein, âgés de 2 ans, à l'hôpital spécialisé pour enfants du roi Abdallah, situé dans la Cité médicale du roi Abdelaziz, au ministère de la Garde nationale, à Riyad. (SPA)
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Publié le Vendredi 06 octobre 2023

Une équipe chirurgicale saoudienne sépare des jumeaux siamois tanzaniens

  • L'opération a duré seize heures et elle s'est déroulée en neuf étapes, avec la participation de trente-cinq consultants, spécialistes et membres du personnel technique et infirmier
  • Selon des études médicales, 60% des jumeaux siamois sont mort-nés, tandis que 40% de ceux qui survivent à la naissance meurent au bout de quelques jours

RIYAD: Une équipe chirurgicale saoudienne a réalisé jeudi l’opération complexe qui consiste à séparer des frères siamois tanzaniens.

L'opération s'est déroulée sous la supervision du Dr Abdallah Al-Rabiah, éminent chirurgien pédiatrique et chef du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSRelief).

L'équipe médicale et chirurgicale a séparé Hassan et Hussein, âgés de 2 ans, à l'hôpital pédiatrique spécialisé du roi Abdallah, situé dans la Cité médicale du roi Abdelaziz du ministère de la Garde nationale, à Riyad.

L'opération a duré seize heures et elle s'est déroulée en neuf étapes, avec la participation de trente-cinq consultants, spécialistes et membres du personnel technique et infirmier.

Il s’agissait de la 59e opération du programme saoudien de jumeaux siamois. Le Dr Al-Rabiah a remercié les membres de l'équipe médicale pour leurs efforts et a félicité la mère des jumeaux ainsi que le peuple tanzanien pour la réussite de l'opération.

Il a réitéré le rôle pionnier que joue Royaume dans le travail humanitaire en général et dans le travail médical en particulier, précisant que ce qui avait été accompli n'aurait pu être réalisé sans le soutien illimité du gouvernement saoudien.

Al-Rabiah a également déclaré que cette réussite reflétait l'excellence médicale saoudienne, conformément aux objectifs de la Vision 2030 saoudienne, qui vise à développer le secteur de la santé en en améliorant la qualité et l'efficacité.

La mère des jumeaux a exprimé ses remerciements aux dirigeants et à l'équipe médicale. Elle a salué l’important travail humanitaire du Royaume ainsi que l'accueil chaleureux et la généreuse hospitalité qu'elle a reçus tout au long de son séjour en Arabie saoudite.

L'ambassadeur de Tanzanie en Arabie saoudite, Ali Mwadini, a exprimé ses remerciements et sa gratitude au roi Salmane, au prince héritier, Mohammed ben Salmane, ainsi qu’aux membres de l'équipe médicale.

Il a loué le développement du secteur médical saoudien, qui a atteint des niveaux internationaux prestigieux, et a souhaité aux jumeaux un prompt rétablissement.

Les jumeaux sont arrivés de Dar es Salam au mois d’août pour des examens médicaux qui ont montré qu'ils étaient reliés au niveau du bas de la poitrine, de l'abdomen, du bassin, du foie, des voies urinaires, des intestins et d'un organe reproducteur.

Le Royaume est un leader mondial dans ce type d’intervention chirurgicale qui compte parmi les plus complexes de la médecine moderne. Depuis son lancement, en 1990, le programme saoudien pour jumeaux siamois a traité environ cent trente cas provenant de pays du monde entier. Al-Rabiah lui-même a effectué cinquante-huit opérations sur des jumeaux siamois nés dans des familles pauvres de vingt-trois pays.

L'hôpital spécialisé pour enfants du roi Abdallah joue un rôle crucial dans le programme. Doté d'installations médicales de pointe et d'une technologie avancée, il dispose d'une équipe médicale hautement qualifiée spécialisée dans les soins pédiatriques complexes.

Les opérations menées dans le cadre du programme sont entièrement financées par le gouvernement saoudien. Elles offrent aux enfants la possibilité d’avoir une vie longue, saine, sans soins permanents et libérée des contraintes mentales et physiques liées à leur état.

Selon des études médicales, 60% des jumeaux siamois sont mort-nés, tandis que 40% de ceux qui survivent à la naissance meurent au bout de quelques jours. Environ 70% des jumeaux siamois sont des filles.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L’émissaire américain exhorte le Liban à réformer sa culture politique dans un entretien avec LBCI

(fourni)
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  • Thomas Barrack déclare que le Hezbollah est un problème libanais et qu'il appartient au peuple libanais de le résoudre

BEYROUTH : Les politiciens libanais ont passé 60 ans à "nier, détourner et dévier", a déclaré l'envoyé spécial américain Tom Barrack dans une interview diffusée mardi.

M. Barrack s'est rendu au Liban pour s'entretenir avec les dirigeants politiques au sujet des propositions de Washington visant à désarmer le puissant groupe militant Hezbollah.

A la question de savoir si les politiciens libanais avec lesquels il s'est entretenu s'engageaient réellement avec lui ou s'ils cherchaient simplement à gagner du temps, le diplomate a répondu "les deux".

"La culture politique libanaise consiste à nier, détourner et dévier", a déclaré M. Barrack. "C'est ainsi que les choses se passent depuis 60 ans et c'est la tâche qui nous attend. Il faut que cela change.

Après avoir rencontré le président Joseph Aoun lundi, il a réagi positivement à la réponse du gouvernement libanais au plan américain de retrait des armes du Hezbollah.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision libanaise LBCI, M. Barrack a déclaré qu'il pensait que le président, le premier ministre et le président de la Chambre étaient "francs, honnêtes et directs" avec lui.

Il a toutefois averti les hommes politiques libanais que la région était en train de changer et que s'ils ne voulaient pas changer eux aussi, ils n'avaient qu'à nous le dire et nous n'interviendrions pas.

Bien qu'il n'ait pas révélé les détails des propositions américaines, ni la réponse libanaise, M. Barrack a déclaré que les dirigeants libanais devaient être prêts à prendre des risques.

"Nous avons besoin de résultats de la part de ces dirigeants", a-t-il déclaré.

Les hommes politiques libanais sont depuis longtemps accusés de corruption et de faire passer leurs intérêts personnels avant le bien de la nation et du peuple libanais.

La colère de l'opinion publique a atteint son paroxysme en 2019 avec des manifestations publiques de masse contre la corruption et les difficultés financières.

L'économie libanaise s'est enfoncée dans une crise financière, le pays faisant défaut sur sa dette et la monnaie s'effondrant.

M. Barrack, qui est également ambassadeur de Washington en Turquie et envoyé spécial pour la Syrie, a déclaré que les États-Unis offraient une aide au Liban plutôt que d'essayer d'interférer dans sa politique.

"Nous n'avons dit qu'une chose : si vous voulez que nous vous aidions, nous sommes là pour vous aider. Nous sommes là pour protéger dans la mesure du possible", a-t-il déclaré.

"Mais nous n'interviendrons pas dans un changement de régime. Nous n'interviendrons pas dans la politique. Et si vous ne voulez pas de nous, pas de problème, nous rentrerons chez nous. C'est tout."

M. Barrack a déclaré que le Hezbollah, qui est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et qui est également un parti politique comptant 13 députés au Liban, "est un problème libanais, pas un problème mondial".

"Nous avons déjà déclaré, d'un point de vue politique, qu'il s'agissait d'une organisation terroriste. S'ils nous cherchent des noises où que ce soit, tout comme le président (Trump) l'a établi sur une base militaire, ils auront un problème avec nous. La façon dont cela sera résolu au Liban est une autre question... C'est au peuple libanais de décider."

M. Barrack a déclaré que le désarmement du Hezbollah avait toujours été basé sur un fait simple pour le président Donald Trump : "Une nation, un peuple, une armée".

"Si c'est le cas, si c'est ce que ce corps politique choisit, alors nous allons guider, aider, influencer et être cet intermédiaire avec tous les combattants ou adversaires potentiels qui se trouvent à vos frontières", a déclaré M. Barrack.

Le diplomate a rejeté les spéculations des médias selon lesquelles les Etats-Unis avaient fixé des délais pour leurs propositions, mais a déclaré que si M. Trump avait été extrêmement proactif sur le Liban, il n'attendrait pas longtemps pour faire des progrès.

"Personne ne va rester à faire cela jusqu'en mai prochain", a-t-il déclaré. "Je ne pense pas qu'il y ait jamais eu un président depuis Dwight Eisenhower qui se soit prononcé avec une telle férocité pour le Liban. À lui seul, il (Trump) a le courage, il a le dévouement, il a la capacité. Ce qu'il n'a pas, c'est la patience.

"Si le Liban veut continuer à botter en touche, il peut continuer à le faire, mais nous ne serons plus là en mai pour discuter de cette question.

Au cours de l'entretien de près d'une heure, Barrack, dont les grands-parents ont émigré du Liban aux États-Unis, a expliqué que les nombreuses religions et sectes du Liban étaient toutes fatiguées de la guerre et du mécontentement.

"Si nous avons 19 religions différentes, 19 communautés différentes et 19 confessions différentes, il y a une chose qui est au-dessus de tout cela, et c'est le fait d'être libanais", a-t-il déclaré.

L'administration Trump tient à soutenir le Liban et M. Aoun, qui est devenu président en janvier, alors que le pays s'efforce de sortir d'années de difficultés économiques, de troubles politiques et d'agitation régionale.

Le Hezbollah, soutenu par l'Iran, était devenu la force militaire la plus puissante du pays et un pouvoir politique majeur, mais il a été considérablement affaibli par une campagne israélienne contre le groupe l'année dernière.

Son arsenal est resté une épine dans le pied des relations entre les États-Unis et le Liban.

Outre le désarmement du Hezbollah, les propositions américaines présentées aux responsables libanais par Barrack le mois dernier devraient inclure des réformes économiques pour aider le pays à aller de l'avant.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël et le Hamas restent inflexibles, mais Washington presse pour un cessez-le-feu à Gaza

Le président de la Chambre des représentants américaine Mike Johnson (R) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'adressent à la presse lors de leur rencontre au Capitole à Washington, DC, le 8 juillet 2025. (Photo par Jim WATSON / POOL / AFP)
Le président de la Chambre des représentants américaine Mike Johnson (R) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'adressent à la presse lors de leur rencontre au Capitole à Washington, DC, le 8 juillet 2025. (Photo par Jim WATSON / POOL / AFP)
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  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré avoir axé ses discussions avec Donald Trump sur la volonté d'Israël d'éliminer le Hamas, un leitmotiv répété depuis 21 mois.
  • Ces pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien se sont poursuivis mercredi pour le quatrième jour consécutif à Doha.

JERUSALEM : Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré avoir axé ses discussions avec Donald Trump sur la volonté d'Israël d'éliminer le Hamas, un leitmotiv répété depuis 21 mois. Des sources palestiniennes déplorent toutefois une impasse dans les négociations en vue d'une trêve à Gaza.

Ces pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien se sont poursuivis mercredi pour le quatrième jour consécutif à Doha.

Mardi, l'envoyé spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait dit espérer un accord « d'ici à la fin de la semaine » sur une trêve de 60 jours accompagnée d'une libération d'otages, mais le Qatar, l'un des trois pays médiateurs, avait estimé que les discussions allaient « prendre du temps ».

Selon un responsable palestinien proche des négociations, la délégation israélienne refuserait « d'accepter la libre circulation de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza » et de retirer ses soldats des zones où ils sont installés depuis le mois de mars. 

« La délégation israélienne se contente principalement d'écouter plutôt que de négocier, ce qui reflète la politique actuelle de Netanyahou consistant à faire obstruction », a ajouté une autre source palestinienne.

« Il y a eu un échange de points de vue, mais aucune avancée », a-t-elle ajouté.

De précédentes négociations avaient fini par s'enliser, Israël et le Hamas se rejetant mutuellement la responsabilité de cet échec.

Dans un message publié après sa deuxième rencontre en 24 heures avec Donald Trump, mardi à Washington, Benjamin Netanyahu a réaffirmé les objectifs d'Israël : « La libération de tous nos otages, vivants ou morts, et l'élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, afin que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour Israël. »

« Nous nous sommes concentrés sur les efforts visant à libérer nos otages », a-t-il ajouté, alors qu'il est critiqué dans son pays pour son manque de résultats sur cette question.

Mardi, un responsable du Hamas, Izzat al-Risheq, avait déclaré que M. Netanyahu n'était pas en phase avec « la réalité ». « Gaza ne se rendra pas… et c'est la résistance qui imposera les conditions », a affirmé ce responsable, qui n'est pas membre de l'équipe de négociation. 

Selon M. Witkoff, le projet d'accord prévoit le retour de dix otages vivants détenus par des groupes armés palestiniens depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, ainsi que de neuf otages décédés.

Donald Trump a intensifié la pression sur Benjamin Netanyahu pour qu'il parvienne à un accord qui pourrait mettre fin à la guerre. « C'est une tragédie. Je veux trouver une solution, il veut trouver une solution, et je pense que l'autre partie (le Hamas) le veut aussi », a-t-il déclaré mardi. 

Mais les points de blocage subsistent.

Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu'Israël conserverait « toujours » le contrôle de la sécurité à Gaza.

Le Hamas a insisté à de nombreuses reprises sur le fait qu'il exigeait le retrait israélien du territoire palestinien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et la reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. 


Cinq membres d'équipage secourus après l'attaque d'un navire au large du Yémen

Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime. (Reuters)
Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime. (Reuters)
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  • Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus
  • Les autorités philippines avaient précisé auparavant que 21 des 22 membres d'équipage étaient des Philippins. "Les opérations de recherche et de sauvetage ont commencé dans la nuit

DUBAI: Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime.

Les autorités philippines avaient précisé auparavant que 21 des 22 membres d'équipage étaient des Philippins. "Les opérations de recherche et de sauvetage ont commencé dans la nuit. Cinq membres d'équipage ont été secourus et les recherches se poursuivent pour retrouver les autres", a indiqué l'United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO), un service géré par la Royal Navy britannique.

La société de sécurité britannique Ambrey a indiqué à l'AFP que le navire, le MV Eternity C, avait coulé.