Festival culturel national de la production théâtrale féminine à Annaba

Spectacle d'ouverture de la 6e édition Festival culturel national de la production féminine. (Photo fournie).
Spectacle d'ouverture de la 6e édition Festival culturel national de la production féminine. (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 13 octobre 2023

Festival culturel national de la production théâtrale féminine à Annaba

  • De nombreux artistes, créateurs, représentants du monde du théâtre et de l’écriture ont participé à cette manifestation culturelle
  • «Les œuvres créées par les artistes participent à la construction culturelle et sociale de la nation», a souligné l’écrivaine Zhor Ounissi

PARIS: «La femme et l’écriture théâtrale, créativité et distinction»: tel est le thème de la 6e édition du Festival culturel national de la production théâtrale féminine qui s’est tenu du 30 septembre au 5 octobre au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi (TRA) d’Annaba. De nombreux artistes, créateurs, représentants du monde du théâtre et de l’écriture, venus de l’intérieur comme de l’extérieur du pays, ont participé à cette manifestation culturelle. Étaient notamment présentes l’écrivaine algérienne Zhor Ounissi et l’artiste tunisienne Dalila Meftahi.

Cette manifestation culturelle est organisée par le Commissariat du festival culturel national de la production théâtrale féminine sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts. Elle a pour vocation de «mettre en évidence les valeurs et les défis relevés par les femmes algériennes créatives», selon les termes choisis par Nabil Hadji, conseiller du ministère de la Culture et des Arts, lors de la cérémonie d’ouverture.

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REmise des prix de l 'écriture théâtrale. (Photo fournie).

Pour lui, le théâtre algérien «représente une part importante de la mémoire artistique nationale». Lors de son intervention, il a affirmé que la numérisation des créations artistiques permettra d’assurer la sauvegarde du patrimoine culturel, de sa vulgarisation et sa diffusion auprès du public.  

Présenté à la séance d’ouverture, le spectacle Écris mon nom, mis en scène par Linda Sellam, comédienne, metteuse en scène et commissaire du festival, est produit avec l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel (Ismas).

«Cette édition a pour objectif de se concentrer sur l’écriture féministe pour le théâtre», a souligné Linda Sellam, commissaire du festival, lors d’une conférence de presse, en précisant que cet événement est «une occasion d’ouvrir une discussion sérieuse sur la pénurie existante et d’encourager les écrivaines novices à s’engager dans cette expérience». Au sujet de la programmation, elle affirme que «les spectacles sélectionnés se distinguent par la présence de l’élément féminin dans la mise en scène, l’écriture, la scénographie et la musique».

Hommage aux aînées

Présenté à la séance d’ouverture, le spectacle Écris mon nom, mis en scène par Linda Sellam, comédienne, metteuse en scène et commissaire du festival, est produit avec l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel (Ismas). Il est conçu à partir de plusieurs textes des écrivaines Zhor Ounissi, Zineb Laouedj, Taos Amrouche, Assia Djebar, Anna Gréki, Yamina Mechakra, Farida Laradi et Djamila Zeni. Le spectacle raconte, via des interprétations scéniques diverses – chants, danses et monologues –, les rêves, les tourments, les craintes et les espoirs des femmes.

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L'icône du théâtre algérien, la comédienne Farida Sanboudji, décédée en 2022". (Photo fournie).

Un hommage posthume a été rendu aux comédiennes Farida Saboundji et Yamina Ghassoul a été programmée lors de cette soirée d’ouverture, avec un spectacle qui se présentait sous la forme d’un dialogue interprété par quatre jeunes comédiens: Hadjer Guermit, Ahmed Sofiane Hemissi, Mouna Bensoltane et Kouki Mimiche. Évoquant les parcours artistiques exceptionnels des deux artistes défuntes, ce spectacle a permis au public de découvrir leur contribution. «Les œuvres créées par les artistes participent à la construction culturelle et sociale de la nation», a souligné l’écrivaine Zhor Ounissi, qui a rappelé que «la mémoire de ces contributions doit être préservée et diffusée à travers les générations».

Sept troupes de théâtre venues de Béjaïa, Blida, El-Bayadh, Tlemcen, Tizi Ouzou, Tébessa et Constantine ont pris part à la compétition. Parmi elles, Haoua, une pièce produite par la coopérative En-Nahdha El Menaïlia (Boumerdès) et Saliha et Alf Tekliha, de l’Académie pour la formation et le développement (Tébessa). Le jury, présidé par Nora Bennacer, était composé d’Ahmed Rezzak (metteur en scène), Fatiha Ourad (actrice), Mohamed Lamine Bahri (universitaire) et Khadidja Guemiri (chorégraphe).

Palmarès

Le monodrame Saliha et Alf Tekliha, de Toufik Bekhouche, a remporté le prix du meilleur réalisateur. Rahma Kala, qui a elle aussi été récompensée par le prix Keltoum pour la meilleure interprétation féminine, tient le rôle principal de la pièce. Le prix de la meilleure écriture dramatique a été attribué conjointement à Houria Boussouar pour son œuvre Haoua et à Rahma Kala pour le monodrame Saliha et Alf Tekliha.


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com