Elections en Grèce: La droite remporte la majorité des régions, perd Athènes

Le maire d'Athènes Kostas Bakoyannis (2e à gauche) se promène avec son oncle le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis lors d'une campagne préélectorale pour les élections régionales et municipales dans le centre d'Athènes (Photo, AFP).
Le maire d'Athènes Kostas Bakoyannis (2e à gauche) se promène avec son oncle le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis lors d'une campagne préélectorale pour les élections régionales et municipales dans le centre d'Athènes (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 16 octobre 2023

Elections en Grèce: La droite remporte la majorité des régions, perd Athènes

  • Le scrutin se tenait ce dimanche dans six régions de Grèce
  • Après le dépouillement de plus de 80% des bulletins, la ND perd la Thessalie, région de production agricole vitale pour le pays

ATHÈNES: Le parti conservateur au pouvoir en Grèce, Nouvelle-Démocratie, a remporté la majorité des régions, au terme du second tour des élections locales dimanche, mais a perdu Athènes et la Thessalie, région durement touchée par les inondations en septembre, selon le ministère de l'Intérieur.

Dans la capitale grecque, le neveu du Premier ministre, le maire sortant Kostas Bakoyannis, a perdu au profit du candidat socialiste, Haris Doukas. Avec plus de 90% des bulletins dépouillées, ce dernier obtient environ 55% des voix contre près de 44% pour M. Bakoyannis.

À Thessalonique, la deuxième ville du pays, le candidat du parti au pouvoir, le maire sortant Konstantinos Zervas, a également été battu.

Nouvelle-Démocratie (ND) avait remporté la majorité dans sept des 13 régions du pays au premier tour, le 8 octobre, dont les plus grandes, celles d'Athènes et de Thessalonique.

Le scrutin se tenait ce dimanche dans six régions.

Après le dépouillement de plus de 80% des bulletins, la ND perd la Thessalie, région de production agricole vitale pour le pays, dévastée par les pluies diluviennes qui se sont abattues en septembre, faisant 17 morts, et détruisant productions de coton et de fruits, et tuant des centaines de milliers de têtes de bétail.

Le gouverneur sortant Konstantinos Agorastos obtient plus de 40% des voix contre le candidat indépendant, Kouretas Dimitrios (environ 59%).

ND l'a en revanche emporté dans la région du Péloponnèse.

Abstention massive 

Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a admis, dans un communiqué, que ce n'était "certainement pas une nuit particulièrement bonne pour Nouvelle-Démocratie".

"Le gouvernement doit avancer les pieds sur terre, recevoir des messages politiques à tout moment et lutter de toutes ses forces pour améliorer la vie quotidienne des citoyens grecs. C'est ce que nous continuerons à faire, en mettant l'accent sur notre programme de réformes", a-t-il ajouté, tout en déplorant la faible participation.

Ce second tour a été marqué par une abstention massive. A 17H30, la participation était de 31,2% contre 42,6% lors du premier tour.

Lors des législatives de juin, ND l'avait nettement emporté avec 40,56% des voix, une vingtaine de points devant son principal adversaire, le parti de gauche radicale Syriza.

Le nouveau gouvernement a toutefois dû faire face à des critiques pour sa mauvaise gestion présumée des incendies et des inondations qui ont frappé la Grèce cet été.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.