Clap de fin pour la 34e  édition du Festival du film arabe de Fameck

Capture d'écran du site du Festival arabe de Fameck.
Capture d'écran du site du Festival arabe de Fameck.
Short Url
Publié le Lundi 16 octobre 2023

Clap de fin pour la 34e  édition du Festival du film arabe de Fameck

  • Au programme de ces dix jours, du 5 au 15 octobre 2023, plus de cent dix projections embrassant la production de pays comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie, la Palestine, l’Irak et le Liban
  • Le palmarès de cette édition a été dévoilé lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est déroulée le samedi 14 octobre

PARIS: Clap de fin pour la 34e édition du Festival du film arabe de Fameck-Val de Fensch, organisé par l’UASF Cité sociale de Fameck et la Ligue de l’enseignement-Fédération des œuvres laïques de la Moselle. Au programme de ces dix jours, du 5 au 15 octobre 2023, plus de cent dix projections embrassant la production de pays comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie, la Palestine, l’Irak, le Liban, faisant du festival l’un des rendez-vous majeurs de la rentrée culturelle en région Grand Est. Cette année, les organisateurs ont souhaité inviter et mettre à l’honneur le Maroc, en témoignage de solidarité après le séisme qui a touché le pays. 

Le palmarès de cette édition a été dévoilé lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est déroulée le samedi 14 octobre. 

Le jury du Grand Prix, présidé par le comédien Zinedine Soualem, entouré de Daniel Ziskind (producteur); Hélène Michel-Béchet (réalisatrice de documentaires) et Anne Gintzburger (autrice, grand reporter et productrice) a décerné le Grand Prix au film Indivision, de Leïla Kilani (Maroc, France, 2023). 

Dans ce film, une famille se réunit à la Mansouria, le vieux domaine familial en indivision sur une colline de Tanger. L’opportunité de vendre une importante parcelle du domaine à un promoteur immobilier fera d’eux des millionnaires, mais la transaction s’avère plus compliquée que prévu. 

Zinedine Soualem Président du Jury du Grand Prix

Né en 1957 à Thiers, Zinedine Soualem se destine très jeune à la comédie, en commençant sa carrière en tant que mime de rue. Durant ses études aux Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, il fait ses premiers pas sur les planches dans des pièces telles que Les Paravents, de Jean Genet, mis en scène par Patrice Chéreau et il poursuit sa carrière théâtrale en jouant à plusieurs reprises sous la direction d’Ariane Mnouchkine. Ses premières apparitions à l’écran datent de 1983, dans La Bête noire, de Patrick Chaput, et Hanna K, de Costa-Gavras. Grâce à Cédric Klapisch qui lui confie de nombreux rôles notamment dans Riens du tout, Le Péril jeune, Chacun cherche son chat ou encore L’Auberge espagnole, il connaît le succès auprès du grand public. Le festival rend hommage à la carrière impressionnante, au théâtre comme au cinéma, d’un comédien populaire. 

Le jury Presse, présidé par Nadia Meflah (journaliste, critique pour le site Bande à part, autrice, consultante cinéma et membre du Syndicat français de la critique de cinéma), entourée de Géraldine Carême (directrice de France Bleu Lorraine); Eithne O’Neill (critique de cinéma et autrice, membre du comité de rédaction de la revue Positif et du Syndicat français de la critique de cinéma); Margaux Bergey (journaliste à l’AFP et ancienne correspondante au Moyen-Orient) et Pierre Charpilloz (critique de cinéma, journaliste pour le magazine So Film et les émissions Viva Cinéma sur Ciné+ et Court-circuit sur Arte et membre du Syndicat français de la critique de cinéma) a primé le film Par-Delà les montagnes, de Mohamed ben Attia (Tunisie, France, Belgique, Arabie saoudite, Qatar, 2023). 

Le film raconte l’histoire de Rafik qui, après avoir écopé de quatre ans de prison pour avoir saccagé son lieu de travail, n'a qu'une idée en tête; retrouver sa femme et son fils, les emmener loin pour leur montrer ce qu'il a découvert: son don de s'envoler. Devant l'incrédulité de sa femme et la résistance de sa belle-famille, Rafik fait irruption à l'école et kidnappe son fils. Pendant leur cavale, ils font la connaissance d'un berger et se réfugient dans une maison à la campagne. Là, tout s'emballe. 

Le jury Jeunes, composé de lycéens, a primé le film Nezouh, de Soudade Kaadan (Syrie, Grande-Bretagne, France, 2023). Au cœur du conflit syrien, Zeina, 14 ans, et ses parents sont parmi les derniers à vivre encore dans leur quartier assiégé de Damas. Lorsqu'un missile fait un trou béant dans leur maison, Zeina découvre une fenêtre qui ouvre sur un monde de possibilités inimaginables. Elle aime dormir à la belle étoile et se lie d'amitié avec Amer, un voisin de son âge. Quand la violence des combats s’intensifie, Zeina et ses parents sont poussés à partir, mais son père est déterminé à rester dans leur maison. Il refuse d'être un réfugié. Face à une situation de vie ou de mort, Zeina et sa mère se trouvent contraintes de faire un choix crucial… 

Le jury Documentaire, présidé par Dorothée-Myriam Kellou (journaliste d’investigation, réalisatrice, écrivaine et présidente du collectif des femmes réalisatrices Rawiyat), entourée de Philippe Creux (journaliste au Républicain Lorrain et animateur de ciné-débats); Fulvia Alberti (écrivaine, photographe, journaliste et réalisatrice de films documentaires), et Benoît Malherbe (responsable du Festival du film d’action sociale IRTS de Lorraine) a primé le film N’en parlons plus, de Cécile Khindria et Vittorio Moroni (France, Algérie, Italie, 2022). 

Lorsque Sarah, 30 ans, devient mère, elle décide de briser l'omerta imposée par son père sur le passé de sa famille. Pendant la guerre d'Algérie, son grand-père a combattu aux côtés des Français contre l'indépendance de son peuple. Lorsque la France perd, toute la famille s'enfuit à Marseille. Mais au lieu d’être accueillis, ils sont enfermés dans un camp dans le Lot-et-Garonne pendant près de quinze ans. C’est là que le voyage de Sarah commence, dévoilant ce que la France a essayé de taire pendant des décennies. 

Enfin, le prix du public est décerné à Animalia, de Sofia Alaoui (Maroc, France, 2023). 

Itto, jeune Marocaine d’origine modeste, s’est adaptée à l’opulence de la famille de son mari, chez qui elle vit. Alors qu’elle se réjouissait d’une journée de tranquillité sans sa belle-famille, des événements surnaturels plongent le pays dans l’état d’urgence. Des phénomènes de plus en plus inquiétants suggèrent qu’une présence mystérieuse approche. Seule, elle peine à trouver de l'aide... 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com