Diego Maradona et Kobe Bryant, le sport perd deux géants

L'ex-basketteur star de la NBA est mort le 26 janvier dans le crash de son hélicoptère près de Los Angeles, plongée dans un épais brouillard (Photo, AFP)
L'ex-basketteur star de la NBA est mort le 26 janvier dans le crash de son hélicoptère près de Los Angeles, plongée dans un épais brouillard (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 28 décembre 2020

Diego Maradona et Kobe Bryant, le sport perd deux géants

  • Il a été sacré meilleur joueur de NBA en 2008 et figure parmi les sept joueurs à avoir inscrit plus de 30.000 points
  • Construisant sa légende avec le fameux but de la « main de Dieu », puis son slalom incroyable contre l'Angleterre en quarts de finale

PARIS: Diego Maradona, Kobe Bryant: deux géants de la scène sportive se sont éteints en 2020. Retour sur les principales disparitions de l'année écoulée dans le monde du sport.

JANVIER

David Stern, 77 ans

L'ancien grand patron emblématique de la NBA de 1984 à 2014 est décédé le 1er janvier, deux semaines après avoir subi une hémorragie cérébrale. Ce fils d'épicier de New York a transformé la NBA en marque mondiale. Durant son mandat, la Ligue est passée de 23 à 30 franchises, d'autres ont déménagé et toutes ont considérablement augmenté leurs revenus, de même que les joueurs dont certains, comme Michael Jordan ou Magic Johnson, sont devenus des stars planétaires multimillionaires.

Kobe Bryant, 41 ans

L'ex-basketteur star de la NBA est mort le 26 janvier dans le crash de son hélicoptère près de Los Angeles, plongée dans un épais brouillard. Huit autres personnes, dont sa fille Gianna, sont également décédées dans l'accident. Joueur emblématique des Lakers entre 1996 et 2016, Kobe Bryant était quintuple champion NBA et double champion olympique avec la « Team USA ». Un temps décrié pour son arrogance et son égoïsme, le natif de Philadelphie a su opérer une mue salutaire, davantage tournée vers l'esprit d'équipe, pour devenir une star incontestée. Il a été sacré meilleur joueur de NBA en 2008 et figure parmi les sept joueurs à avoir inscrit plus de 30.000 points. Il avait pris sa retraite en 2016.  

MARS

Nicolas Portal, 40 ans

L'ancien cycliste français, devenu directeur sportif d'Ineos, a succombé à un infarctus du myocarde le 3 mars. Comme dirigeant de l'ex-Sky, qu'il avait rejointe en 2010 - d'abord en tant que coureur avant d'intégrer l'encadrement - il a remporté huit Grands Tours dont six Tour de France. Il est considéré comme l'un des principaux artisans des victoires de Chris Froome, dont il était très proche, et de Geraint Thomas notamment.

Lorenzo Sanz, 76 ans 

L'ancien président du Real Madrid entre 1995 et 2000 est décédé le 21 mars, après avoir contracté le Covid-19. Sous son règne, le Real a remporté deux Ligues des champions, en 1998, après 32 ans de disette, puis en 2000. Sanz avait été remplacé quelques mois plus tard par Florentino Perez.

Michel Hidalgo, 87 ans

L'ancien sélectionneur de l’équipe de France est décédé le 26 mars, après plusieurs années de maladie. Avec les Bleus, il avait remporté l'Euro-1984, premier grand trophée du football français. Né dans le nord de la France, Hidalgo avait joué à Monaco, Reims ou encore au Havre. Il a également été manager de l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie à la fin des années 1980 et a dirigé l'UNFP, le syndicat des joueurs. Sélectionneur des Bleus entre 1976 et 1984, un record de longévité à ce poste, sa bienveillance et son amour du beau jeu ont mené l'équipe de France de Michel Platini à son premier titre, l'Euro-1984, remporté à domicile deux ans après la défaite traumatisante aux tirs au but contre l'Allemagne en demi-finale du Mondial-1982 à Séville.

Pape Diouf, 68 ans 

Le Sénégalais, ancien président de l'OM, est décédé des suites du coronavirus le 31 mars. Ancien journaliste, agent de joueurs puis dirigeant de l'OM de 2005 à 2009, Diouf avait notamment contribué à bâtir l'équipe sacré championne de France en 2010, après dix-sept années sans titre pour l'OM.

AVRIL

Stirling Moss, 90 ans

Légende du sport automobile, le Britannique s'est éteint le 12 avril des suites d'une longue maladie. Surnommé le "champion sans couronne", Moss a terminé quatre fois 2e du Championnat du monde des pilotes de Formule 1 (1955, 1956, 1957 et 1958), éclipsé par l'Argentin Juan Manuel Fangio qui fut son équipier. Entre 1951 et 1961, il a remporté seize Grands Prix. Il a également gagné les 24 Heures du Mans en 1956. Il avait mis un terme à sa carrière en 1962 après un violent accident, qui lui avait valu de passer un mois dans le coma, et de subir une paralysie partielle pendant six mois.

Robert Herbin, 81 ans

L'ancien entraîneur emblématique de Saint-Etienne est mort le 28 avril, trois jours après avoir été hospitalisé pour de sérieuses insuffisances cardiaques et pulmonaires. Joueur puis technicien des Verts, son air impassible lui avait valu le surnom de "Sphinx". Arrivé à Saint-Etienne à l'été 1957, il a été neuf fois champion de France avec les Verts, cinq fois comme joueur et quatre comme entraîneur, et six fois vainqueur de la coupe de France, trois dans chaque rôle, mais son nom reste associé à l'épopée de 1976 et la défaite contre le Bayern Munich en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions à Glasgow, la fameuse finale des "poteaux carrés". Milieu puis défenseur, il a été sélectionné 23 fois en Bleu. Il a aussi entraîné Lyon (1983-1985), Al Nasr Ryad (Arabie saoudite, 1985-1986), Strasbourg (1986-1987) et le Red Star (1991-1995).

JUILLET

Jack Charlton, 85 ans

Champion du monde 1966 avec l'Angleterre, le frère aîné du légendaire Bobby Charlton, s'est éteint le 10 juillet. Comptant parmi les plus grands défenseurs centraux anglais, "Big Jack", auteur par ailleurs de 96 buts, a effectué ses 23 ans de carrière en club à Leeds United, remportant notamment une Coupe de la Ligue (1968), un titre de champion (1969) et une Coupe d'Angleterre (1972).

AOUT

Alex Dupont, 66 ans 

L'ancien entraîneur de Dunkerque, Laval ou Brest est décédé le 1er août d'une crise cardiaque. Il avait également conduit Sedan en Coupe d'Europe et permis à Gueugnon, alors en deuxième division, de créer l'exploit en battant le Paris SG en finale de Coupe de la Ligue en 2000.

SEPTEMBRE

Jean-Baptiste Mendy, 57 ans

Le boxeur français, ex-champion WBA et WBC des légers, est mort le 1er septembre des suites d'un cancer du pancréas. Il avait à son actif 55 victoires dont 31 avant la limite, 8 défaites, 3 nuls. Né à Dakar, il s'était emparé de la ceinture WBC des légers en 1996 face à l'Américain Lamar Murphy, avant de reconquérir la ceinture en WBA deux ans plus tard. Il avait raccroché les gants en 2000.

OCTOBRE

Bruno Martini, 58 ans

L'ancien gardien de l'équipe de France de foot est mort le 20 octobre, des suites d'un arrêt cardio-respiratoire. Sélectionné à 31 reprises entre 1987 et 1996, il avait pris le relais chez les Bleus de Joël Bats. Il reste également associé à son club formateur, Auxerre, avec qui il avait atteint les demi-finales de la Coupe de l'UEFA (1993) et remporté une victoire en Coupe de France (1994). Après sa retraite, il avait intégré la direction technique nationale, où il s'est occupé pendant plus d'une décennie (1999-2010) des portiers tricolores.

John James Williams, 72 ans

JJ Williams, l'ailier de la légendaire équipe du pays de Galles dans les années 1970, est décédé le 29 octobre. Cet ancien sprinteur était notamment connu pour ses qualités de finisseur: il avait marqué douze essais en trente tests entre 1973 et 1979 et remporté deux Grands Chelems dans le Tournoi des cinq nations (1976 et 1978).

Nobby Stiles, 78 ans

Le milieu de terrain anglais, champion du monde en 1966, est décédé le 30 octobre des suites d'une longue maladie.

NOVEMBRE

Charles Corver, 84 ans

L'ancien arbitre de football néerlandais Charles Corver, qui avait officié lors de la demi-finale polémique du Mondial-1982 France-RFA, est mort le 11 novembre.

Ray Clemence, 72 ans

Le gardien du grand Liverpool au tournant des années 1970-1980 et de l'équipe d'Angleterre est décédé le 15 novembre. Il était atteint depuis 2005 d'un cancer de la prostate.

Christophe Dominici, 48 ans

L'ancien international français de rugby (67 sélections, 25 essais) a été retrouvé mort le 24 novembre, près de Paris. L'ailier, cinq fois champion de France avec le Stade Français, avait été finaliste de la Coupe du monde en 1999 avec le XV de France, réussissant notamment une percée puis un essai d'anthologie lors de la victoire face à la Nouvelle-Zélande en demi-finale. Dominici avait aussi remporté quatre victoires dans le Tournoi, dont deux Grand Chelem, lors d'une carrière hachée par plusieurs épisodes dépressifs. Après sa retraite, il avait été entraîneur des lignes arrières du Stade Français, dont il était devenu actionnaire (1%), consultant, acteur... Il avait aussi tenté, en vain, de racheter le club de Béziers, porté par des fonds émiratis. 

Jacques Secrétin, 71 ans

Le joueur le plus titré du tennis de table français est décédé dans la nuit du 24 au 25 novembre. Champion d'Europe en simple en 1976, 17 fois champion de France, le gaucher avait aussi été champion du monde en double mixte en 1977. En double, Secrétin avait été champion d'Europe en 1980, avant de décrocher le titre continental par équipes en 1984. Il avait aussi contribué à populariser son sport grâce au « show Secrétin-Purkart », un concentré de facéties autour d'une table de ping-pong en duo avec Vincent Purkart.

Diego Maradona, 60 ans

La légende argentine du football mondial est décédée le 25 novembre, d'une crise cardiaque, trois semaines après avoir été opéré d'un hématome à la tête. Considéré comme l'un des plus grands footballeurs de tous les temps, Maradona a acquis le statut de « demi-dieu » en Argentine et pour de nombreux fans dans le monde entier. Ce dribbleur hors-pair d'1,65 m a laissé une trace indélébile de Boca Juniors, son club de coeur à Buenos Aires, à Naples, où il a évolué de 1984 à 1991, après un passage à Barcelone. Avec l'Albiceleste (91 sélections, 34 buts), il fut champion du monde en 1986 à la tête d'une équipe qu'il porta à bout de bras jusqu'au sacre, construisant sa légende avec le fameux but de la « main de Dieu », puis son slalom incroyable contre l'Angleterre en quarts de finale. Une fois les crampons raccrochés, le célèbre numéro 10 sombra dans la drogue et dans l'alcool, flirtant plusieurs fois avec la mort. Il a également exercé comme entraîneur avec des résultats très mitigés, notamment à la tête de la sélection argentine (2008-2010). 

DÉCEMBRE

Paolo Rossi, 64 ans

L'ancien buteur de la Juventus Turin et de l'équipe d'Italie est décédé le 9 décembre. Il a conduit la « Nazionale » au sacre lors de la Coupe du monde 1982 en Espagne avec ses six buts. En club, la saison 1983-84 marque son apogée. Il forme un redoutable trio avec Platini et Boniek et collectionne les trophées sous le maillot de la Juve: Serie A, Coupe d'Italie, Coupe des Coupes et Supercoupe d'Europe.

Gérard Houllier, 73 ans

L'ancien entraîneur du Paris SG, de Lyon et de Liverpool s'est éteint dans la nuit du 13 au 14 décembre, quelques jours après une opération cardiaque. Houllier a offert au Paris SG en 1986 son premier titre de champion de France, mais c'est en Angleterre que l'ancien professeur d'anglais est devenu une légende: sous sa conduite de 1998 à 2004, Liverpool a flirté avec le titre de champion et a réussi une année 2001 exceptionnelle marquée par quatre trophées (Cup, Coupe de la Ligue, Coupe de l'UEFA et Supercoupe). Avec Lyon, ce technicien novateur ajoute à son palmarès deux titres de champion de France en 2006 et 2007. Sélectionneur des Bleus entre 1992 et 1993, il est aussi associé à jamais avec l'un des pires traumatismes de l'histoire de l'équipe de France, l'élimination aux portes de la Coupe du monde 1994 à l'issue d'un France-Bulgarie (1-2) au Parc des Princes.


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.