Le Mois sans tabac : Un défi collectif pour réduire le tabagisme

Pour la huitième année consécutive, le Mois sans tabac fait son retour du 1er au 30 novembre (Photo, X @MoisanstabacIDF).
Pour la huitième année consécutive, le Mois sans tabac fait son retour du 1er au 30 novembre (Photo, X @MoisanstabacIDF).
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Publié le Jeudi 02 novembre 2023

Le Mois sans tabac : Un défi collectif pour réduire le tabagisme

  • Le Mois sans tabac durera cette année du 1er au 30 novembre. Plus de 130 000 personnes se sont déjà inscrites pour participer à ce défi annuel
  • Le tabac reste toujours la première cause de mortalité évitable en France avec 75 000 décès par an

BOSTON: Alors que le monde politique est souvent critiqué pour ne pas aller assez loin dans la lutte contre le tabagisme, la campagne de sensibilisation nommée le Mois sans tabac va dans le bon sens. En matière de réduction du tabagisme, il existe toujours des raisons d'espérer. 

Pour la huitième année consécutive, le Mois sans tabac fait son retour du 1er au 30 novembre. Il s’agit d’un défi collectif encourageant les fumeurs à arrêter de fumer pendant un mois. Chaque fumeur adopte une méthode différente, cherchant à modérer cette substance nocive qui pénètre dans les poumons. Consacrer trente jours par an à ne pas fumer, cela voudrait donc dire commencer à guérir!

Le Mois sans tabac est l'une des initiatives du Programme national de lutte contre le tabac 2014-2019. Elle a été lancée par Santé Publique France, l’agence de santé publique française, et le ministère des Solidarités et de la Santé, en collaboration avec l'Assurance maladie.

L’initiative s’inspire de la campagne britannique Stoptober, lancée par le Public Health England (PHE) en 2012. L’efficacité de cette campagne a été prouvée au Royaume-Uni, avec 350 000 tentatives d'arrêt du tabac.

Arrêter de fumer pour une durée de trente jours multiplie par cinq les chances d’arrêter de fumer définitivement, selon Santé Publique France. Nombreux sont ceux qui ont fait le choix d’arrêter définitivement de fumer après avoir participé en tant que volontaires à ce défi. Trente jours est une durée suffisante pour commencer à mettre fin à la dépendance au tabac.

Le fumeur est également encouragé dans sa démarche par le fait qu'il sait que de nombreuses autres personnes participent au défi.

Première cause de mortalité en France

S'inscrire au Mois sans tabac  permet non seulement de se lancer un défi personnel mais également de bénéficier d'un accompagnement quotidien. Un kit d'aide pour abandonner le tabac peut être commandé sur le site officiel du ministère de la Santé. Il comprend notamment le «programme 40 jours» avec des challenges et conseils au quotidien, des vidéos, des podcasts de témoignages d'influenceurs, des exercices de relaxation et des séances de sport, en plus d’ informations pour bénéficier d'un entretien gratuit avec un professionnel de santé ou un tabacologue.

Le tabac reste toujours la première cause de mortalité évitable en France avec 75 000 décès par an, selon des chiffres de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca). Le tabac reste l'une des principales causes de décès dans le pays et dans le monde, non seulement par cancers mais aussi en raison de troubles cardio-vasculaires. Depuis sa création, le défi a attiré plus de 900 000 participants, un chiffre assez encourageant. Pour l’édition 2023, plus de 130 000 personnes se sont inscrites.

Bientôt la #Generationsanstabac?

Selon le baromètre de Santé Publique France 2021, 59,3 % des fumeurs quotidiens souhaitent en finir avec le tabac, 26,4 % souhaitent arrêter dans les six prochains mois et 30,3 % ont tenté d'arrêter pendant au moins une semaine au cours des douze derniers mois. En outre, le baromètre confirme aussi que les hommes fumeurs sont plus susceptibles que les femmes de vouloir arrêter de fumer, avec un taux de 61,7 % pour les hommes, contre 56,5 % pour les femmes.

Cette année, une nouvelle stratégie nationale de lutte antitabac sera lancée afin de poursuivre la campagne de lutte contre le tabac et d'atteindre la première génération sans tabac d'ici à 2032. Pour accélérer les mesures existantes, il s’agira de mieux prévenir l’initiation au tabac et d’aider les fumeurs à arrêter de fumer, en mettant l’accent sur les populations cibles, en particulier les jeunes, et en réduisant les inégalités sociales de santé liées au tabac.

«Inégalités sociales»

«Les inégalités sociales en matière de tabagisme restent très marquées», avait conclu une étude publiée en mai 2023 sous l'égide de Santé publique France, à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac.

La consommation de tabac reste en effet nettement plus élevée chez les Français aux plus faibles revenus (un tiers d'entre eux fument au quotidien) malgré un petit rebond chez les plus aisés. Si l'on s'intéresse plutôt à la situation professionnelle, il apparaît que quatre chômeurs sur 10 (42%) fument chaque jour.

Les inégalités sociales se traduisent donc fortement en matière de tabagisme, ce que certains experts présentent comme un effet collatéral malheureux des campagnes de santé publique à l'œuvre ces dernières années.


Casse du Louvre: le 4e membre du commando présenté à la justice

Des policiers français se tiennent à côté d'un monte-meubles utilisé par des cambrioleurs pour pénétrer dans le musée du Louvre, sur le quai François Mitterrand, à Paris, le 19 octobre 2025. (AFP)
Des policiers français se tiennent à côté d'un monte-meubles utilisé par des cambrioleurs pour pénétrer dans le musée du Louvre, sur le quai François Mitterrand, à Paris, le 19 octobre 2025. (AFP)
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  • Le quatrième membre présumé du commando ayant dérobé en octobre des bijoux de la Couronne au Louvre a été interpellé et doit être présenté à la justice
  • Le vol spectaculaire, réalisé en huit minutes, relance la controverse sur la sécurité du Louvre

PARIS: Le quatrième homme présumé du commando qui a dérobé le 19 octobre en plein Paris les bijoux de la Couronne au musée du Louvre doit être présenté jeudi soir à la justice française, a appris l'AFP de sources proches du dossier.

Cet homme, originaire de Seine-Saint-Denis, fait partie des quatre personnes interpellées mardi dans le cadre de cette affaire retentissante.

Il a été arrêté mardi matin sur un chantier à Laval (nord-ouest), selon une source proche du dossier.

Les gardes à vue des trois autres personnes interpellées lors de ce nouveau coup de filet vont être levées, ont ajouté les sources proches du dossier.

Le vol en plein jour - un dimanche matin juste après l'ouverture du Musée du Louvre - a eu un retentissement considérable, y compris au niveau international.

Les bijoux volés, huit joyaux du XIXe siècle considérés comme des trésors nationaux, évalués par le musée du Louvre à 88 millions d'euros, sont toujours introuvables.

Dans leur fuite, les quatre malfaiteurs avaient abandonné la couronne de l'impératrice Eugénie. Cassé, le bijou peut être restauré, selon le musée.

Les malfaiteurs avaient agi, encagoulés, munis d'un monte-charge de déménageurs et armés de disqueuses. Leur casse, retentissant, n'a duré que huit minutes.

Avant les interpellations de mardi, les enquêteurs avaient pu arrêter, en deux coups de filet, trois des quatre membres présumés de l'équipe de cambrioleurs. Mais pas le ou les commanditaires.

Parallèlement à l'enquête judiciaire, la controverse ne faiblit pas sur la sécurité du Louvre.

Selon des informations du journal Le Monde publiées mardi soir, un audit de sûreté faisait état dès 2018 de la "vulnérabilité" que représentait le balcon par lequel sont entrés les cambrioleurs et notait son accès possible à l'aide d'une nacelle, des similitudes troublantes avec le mode opératoire utilisé. La direction actuelle a indiqué au quotidien n'avoir eu ce document en sa possession qu'après le casse.

Confronté à une vétusté alarmante, le Louvre avait fait l'objet en début d'année de l'annonce par le président Emmanuel Macron d'un projet "colossal" pour le désengorger et le moderniser. Le musée a également acté jeudi une augmentation de 45% du prix d'entrée pour ces derniers.


Macron relance le "service national", militaire et volontaire

Le président français Emmanuel Macron (au centre) prononce un discours devant l'armée pour dévoiler un nouveau service militaire national à la base militaire de Varces, dans les Alpes françaises, le 27 novembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron (au centre) prononce un discours devant l'armée pour dévoiler un nouveau service militaire national à la base militaire de Varces, dans les Alpes françaises, le 27 novembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron lance un nouveau service national volontaire de dix mois, entièrement militaire et destiné aux 18-25 ans, pour renforcer les armées face aux menaces stratégiques
  • Le dispositif, présenté comme une réponse aux « besoins des armées », suscite des critiques politiques sur son coût, son calendrier et son orientation

PARIS: "Notre jeunesse a soif d'engagement": Emmanuel Macron a ressuscité jeudi un "service national" de dix mois pour les jeunes majeurs, qui sera "purement militaire" mais volontaire, censé "répondre aux besoins des armées" face aux menaces russes et aux risques accrus de conflit.

"La peur n'évite jamais le danger. La seule façon de l'éviter est de s'y préparer", a déclaré le chef de l’État dans un discours au sein de la 27e Brigade d'Infanterie de Montagne (BIM) de Varces, en Isère, au pied du massif du Vercors enneigé.

Il a aussi prévenu que les volontaires serviront "exclusivement sur le territoire national", après avoir assuré dès mardi qu'il ne s'agit pas "d'envoyer nos jeunes en Ukraine".

Une manière d'essayer de faire taire la polémique politique suscitée par les propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, qui avait estimé que le pays devait être prêt à "accepter de perdre ses enfants".

Selon le président, entouré de jeunes et de militaires, "notre jeunesse a soif d'engagement" et "il existe une génération prête à se lever pour la patrie", dans le cadre de l'armée française.

Emmanuel Macron a donc confirmé que ce nouveau dispositif, baptisé simplement "service national", sera lancé "progressivement dès l'été prochain", avec un début de sélection des candidats dès mi-janvier. Il durera dix mois (un mois de formation, neuf au sein de l'armée).

- Un effort "indispensable" -

Disette budgétaire oblige, le dispositif montera en puissance graduellement: la première année, il doit concerner 3.000 jeunes, avec un objectif de 10.000 par an en 2030, puis une ambition de 42.500 en 2035. Ce qui ferait 50.000 par an en cumulant avec les personnes qui font déjà le service militaire volontaire (SMV) et son équivalent ultramarin, le service militaire adapté (SMA), qui perdureront en parallèle car ils ont un objectif différent d'insertion professionnelle.

Les crédits nécessaires, 2,3 milliards d'euros pour la période 2026-2030, selon une source proche du dossier, sont prévus par l'actualisation de la loi de programmation militaire voulue par Emmanuel Macron, mais qui doit encore être votée. Cet effort budgétaire est "indispensable", a-t-il plaidé à l'intention d'un Parlement plus divisé que jamais.

Les volontaires seront à 80% des jeunes hommes et femmes de 18-19 ans, futurs soldats pour lesquels le service fera office d'"année de césure" avant les études supérieures et sera ainsi valorisé dans Parcoursup. Les autres, futurs aspirants, auront jusqu'à 25 ans, sélectionnés sur la base de leur spécialisation (ingénieurs, infirmiers, traducteurs...).

Ce nouveau dispositif signe aussi l'enterrement du service national universel (SNU) qui était cher au président.

Promesse du candidat Macron en 2017 au nom de la "cohésion nationale", lancé en 2019, le SNU, destiné aux mineurs de 15 à 17 ans, n'a jamais pu être généralisé. Et il "n'est aujourd'hui plus adapté au contexte stratégique" créé par l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, reconnaît l’Élysée.

Emmanuel Macron avait annoncé en janvier son intention de "permettre à une jeunesse volontaire d'apprendre avec les armées et d'en renforcer les rangs" en cas de besoin.

Sans toutefois aller jusqu'à rétablir la conscription, service militaire obligatoire supprimé en France en 1997. Ce rétablissement "est une idée portée par ceux qui méconnaissent la réalité de ce que sont nos armées aujourd'hui", a-t-il martelé jeudi dans les Alpes.

- "Ni le temps ni l'argent" -

Le service volontaire sera rémunéré 800 euros par mois minimum pour chaque volontaire, qui sera aussi logé, nourri et équipé, selon l’Élysée.

Une somme insuffisante pour La France insoumise qui prône "une conscription citoyenne" payée "au Smic" afin de "faire face aux grands enjeux de notre siècle", dont le climat.

Le Parti socialiste a pour sa part contesté dans un communiqué "une annonce présidentielle improvisée" qui "ne répond à aucune exigence de sérieux" et réclamé "l'ouverture immédiate d'un débat parlementaire sur le rôle des citoyens dans la Défense nationale et la protection du territoire".

"On n'a ni le temps ni l'argent donc ça suppose de ne pas se précipiter", a également critiqué le sénateur UDI Hervé Marseille sur Public Sénat, mettant en garde contre une annonce "purement médiatique".

Douze pays en Europe ont préservé ou rétabli la conscription obligatoire. Face à la dégradation de la situation stratégique, une demi-douzaine d'autres ont décidé de rétablir un service volontaire.

Le général Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait restaurer sa "force d'âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l'on est" et soit prêt à "accepter de perdre ses enfants".

La déclaration a été jugée "va-t-en-guerre" par une partie de la gauche tandis que, du côté du Rassemblement national, on dénonçait une "faute" et on prévenait que les Français n'étaient pas "prêts à aller mourir pour l'Ukraine".


Le Sénat récupère le budget de l'Etat, le compromis reste hors de vue

Les sénateurs français votent le budget de la sécurité sociale au Sénat, à Paris, le 26 novembre 2025. (AFP)
Les sénateurs français votent le budget de la sécurité sociale au Sénat, à Paris, le 26 novembre 2025. (AFP)
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  • Le Sénat, dominé par la droite et les centristes, aborde le budget 2026 avec une ligne stricte : réduire les dépenses, rejeter de nouvelles taxes et viser un déficit de 4,7 % du PIB
  • Les divergences restent fortes avec l’Assemblée nationale et la gauche, rendant le compromis budgétaire très incertain

PARIS: Le Sénat, intransigeant sur sa ligne anti-taxes prônée par la droite, s'attaque jeudi au projet de budget de l'Etat pour 2026. Une étape cruciale sur la route d'un compromis budgétaire encore hors de vue, même si certains envisagent toujours une étroite voie de passage.

D'un budget à l'autre... Après avoir acté mercredi d'irréconciliables divergences avec l'Assemblée nationale sur le budget de la Sécurité sociale, la chambre haute se penche sur le deuxième volet de son marathon budgétaire à partir de 14H30.

Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 occupera les sénateurs jusqu'à un vote solennel le 15 décembre. Et contrairement aux députés, qui ont massivement rejeté la partie "recettes" du texte le week-end dernier, les élus de la Haute assemblée auront l'opportunité de parcourir l'ensemble du budget, recettes comme dépenses.

Cela arrange bien la majorité sénatoriale, une solide alliance entre la droite et les centristes. Car sa ligne directrice est simple: "Plus d'économies et moins de taxes injustes", a résumé mercredi le chef des sénateurs Les Républicains, Mathieu Darnaud.

Redevenu sénateur, Bruno Retailleau est plus offensif encore ces derniers jours vis-à-vis du gouvernement.

Le "compromis" budgétaire ? "Moi, je parle de tambouille", a-t-il encore égratigné mercredi sur franceinfo. Le scénario d'une loi spéciale en cas d'échec du processus budgétaire ? Il serait meilleur, selon lui, qu'un budget qui "appauvrit les Français"...

Les débats sur le budget de la Sécu, ces derniers jours, ont dressé le tableau d'une droite sénatoriale inflexible, refusant la suspension de la réforme des retraites et la quasi-totalité des compromis trouvés à l'Assemblée nationale.

Ce texte va désormais revenir sur le bureau des députés, samedi en commission et mardi dans l'hémicycle, pour une nouvelle lecture.

- "Un rouleau-compresseur" -

Bis repetita sur le budget de l'Etat ? "Notre majorité, c'est un rouleau-compresseur, elle vote en bloc, contrairement à l'Assemblée", assure à l'AFP le chef des centristes, Hervé Marseille. "On essaie d'avoir une ligne qui soit claire et audible: limiter les impôts, trouver des économies".

Ainsi, les sénateurs entendent bien respecter l'objectif d'un déficit ramené à 4,7% du PIB en 2026, contre 5,4% en 2025. Avec deux ambitions: limiter les nouveaux prélèvements - environ 14 milliards dans la copie du gouvernement - et aller plus loin que les 17 milliards d'économies de dépenses proposées par Sébastien Lecornu.

Transformation de l'aide médicale d'Etat pour les sans-papiers en aide médicale d'urgence, non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, suppression de 4.000 postes d'enseignants supplémentaires, refus de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, restriction de la taxe sur les "holdings patrimoniales" proposée par le gouvernement...

Voici, pèle-mêle, les propositions que la Haute assemblée promet de voter.

"C'est la droite la plus dure qu'on ait connu", s'inquiète le patron du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner. "Nous faisons face à une droite revancharde. Clairement, ce n'est pas avec elle que nous pourrons avancer" vers un compromis, renchérit son collègue Thierry Cozic.

- Compromis impossible ? -

Si la gauche est minoritaire au Sénat, le gouvernement peut difficilement faire sans elle à l'Assemblée nationale. L'abstention des socialistes y sera nécessaire - voire même insuffisante - pour envisager l'adoption définitive d'un budget, si Sébastien Lecornu continue de renoncer à l'article 49.3.

Après l'échec de la taxe "Zucman", les socialistes cherchent toujours à faire contribuer les plus hauts patrimoines. Une nouvelle proposition a fleuri mercredi, celle d'un emprunt "forcé" visant les foyers les plus aisés.

Si le gouvernement a accueilli avec "bienveillance" cet amendement, il semble n'avoir aucune chance de passer le filtre du Sénat.

Malgré ces divergences majeures, le Premier ministre Sébastien Lecornu continue de croire à un compromis possible avant la fin décembre.

Plusieurs sources parlementaires et gouvernementales espèrent notamment qu'un accord potentiel sur le budget de la Sécu, la semaine prochaine à l'Assemblée, ferait souffler un vent positif sur le budget de l'Etat.

"Chacun affiche ses positions mais je pense qu'il y a la volonté non feinte de trouver une voie de passage", a reconnu le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson (LR). "Il faudra à un moment qu'on enlève les costumes."