Mehdi Charef lauréat du Prix littéraire de la Porte Dorée 2020

Ce livre est le premier d’une trilogie retraçant l’enfance et l’adolescence de cette première génération d’immigrés algériens.
Ce livre est le premier d’une trilogie retraçant l’enfance et l’adolescence de cette première génération d’immigrés algériens.
Mehdi Charef. (Photo Cyrille CHOUPAS)
Mehdi Charef. (Photo Cyrille CHOUPAS)
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Publié le Jeudi 30 juillet 2020

Mehdi Charef lauréat du Prix littéraire de la Porte Dorée 2020

  • Le cinéaste algérien retrouve l’écriture après treize ans d’interruption
  • Avec "Rue des Pâquerettes", il évoque son enfance en Algérie et son arrivée en France dans un bidonville de Nanterre

Le prix littéraire de la Porte Dorée 2020, qui récompense des ouvrages sur la thématique de l’immigration, de l’exil ou des identités plurielles a été attribué en juin dernier à l’écrivain Mehdi Charef. Le jury, présidé par l’écrivain turc Nedim Gürsel, l’a désigné parmi une sélection d’auteurs établie par le comité de lecture interne du Palais de la Porte Dorée (Paris XIIe).

Auteur de Rue des Pâquerettes, publié l’an dernier aux éditions Hors d’atteinte, le cinéaste algérien retrouve ainsi l’écriture après treize ans d’interruption. Il n’avait cependant encore jamais abordé de front son arrivée en France à l’âge de 10 ans. C’est chose faite avec ce livre autobiographique, dans lequel il évoque son enfance à Tlemcen en Algérie, et son arrivée en France dans un bidonville de Nanterre.

Le premier d’une trilogie

Nous sommes en 1962 quand Mehdi, ses frères, ses sœurs et sa maman rejoignent le père de famille alors installé dans un baraquement de fortune. De ses observations, de son expérience, jaillissent des mots. Lucide, Medhi Charef y raconte l’étrangeté de l’exil, la boue ou encore les humiliations et le racisme ordinaire.


Extrait : « Les gens se dépêchent, les voitures klaxonnent, les cinémas laissent rêveur et il y a des Français partout, partout. Des femmes françaises, des hommes français. Pour moi qui en avais peur en Algérie, qui les craignais parce qu’ils en avaient fait leur pays… J’étais de ces enfants que leur présence écrasait, que leur emprise isolait ; colonisé, on naît indigène, va te soulager de cette putain de peau ! Et je resterai toujours l’indigène de quelqu’un, parce que toute sa vie, le colonisé garde le colon dans sa tête… »

Ce livre est le premier d’une trilogie retraçant l’enfance et l’adolescence de cette première génération d’immigrés algériens, venue rejoindre ses pères, arrivés en éclaireurs dans la France des années 1960-1970. Auteur notamment du Thé au harem d’Archi Ahmed en 1983, adapté au cinéma l'année suivante sur le conseil de Costa-Gavras, Mehdi Charef a publié trois autres romans et réalisé onze films. À 67 ans, il poursuit ainsi son aventure littéraire, son refuge pour apaiser certaines douleurs.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com