Coronavirus : le point sur la pandémie

Une infirmière prépare un vaccin Pfizer dans le cadre du plan de vaccination Covid-19 du Chili à l'hôpital Posta Central de Santiago, le 24 décembre 2020. (AFP)
Une infirmière prépare un vaccin Pfizer dans le cadre du plan de vaccination Covid-19 du Chili à l'hôpital Posta Central de Santiago, le 24 décembre 2020. (AFP)
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Publié le Vendredi 25 décembre 2020

Coronavirus : le point sur la pandémie

  • Les liaisons ferroviaires et maritimes entre le Royaume-Uni et la France seront assurées pendant les fêtes de Noël
  • La pandémie a fait au moins 1,73 million de morts dans le monde depuis fin décembre

PARIS: Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

- Noël sous restrictions -

Un Noël inédit se préparait jeudi dans les pays le célébrant, avec des festivités un peu partout marquées par les restrictions ordonnées pour lutter contre la pandémie.

Les liaisons ferroviaires et maritimes entre le Royaume-Uni et la France seront assurées pendant les fêtes de Noël, pour résorber le flux des milliers de camions bloqués autour de Douvres, en Angleterre, depuis la découverte d'un nouveau variant du coronavirus.

Les déplacements entre les deux pays resteront cependant restreints «jusqu'au 6 janvier minimum», a annoncé le gouvernement français.

- Chine et Brésil: suspension des vols du Royaume-Uni -

La Chine suspend jeudi ses liaisons aériennes avec le Royaume-Uni et le Brésil les vols en provenance du territoire britannique à partir de vendredi.

Une cinquantaine de pays ont pris des décisions similaires après l'apparition de la nouvelle souche du coronavirus en Grande-Bretagne.

Celle-ci est bien «50% à 74%» plus contagieuse, a estimé jeudi une nouvelle étude.

- Allemagne : nouvelle souche détectée -

Cette nouvelle souche a pour la première fois été repérée en Allemagne, chez une femme arrivée en avion de Londres le 20 décembre, ont annoncé les autorités sanitaires allemandes.

- France : feu vert au vaccin Pfizer/BioNTech -

Le vaccin contre le Covid-19 mis au point par Pfizer et BioNTech «peut être utilisé chez les personnes de 16 ans et plus», a estimé la Haute autorité de santé française (HAS).

Cet avis constituait la dernière étape réglementaire avant le début de la campagne de vaccination dimanche en France.

Chili, Mexique, Costa Rica, Serbie et Koweït ont pour leur part entamé jeudi leur campagne de vaccination.

- Israël : troisième confinement -

Israël a annoncé un troisième confinement général, d'au moins deux semaines, à partir du 27 décembre, pour juguler une hausse des contaminations, quelques jours après le début d'une campagne de vaccination nationale.

Les Israéliens ne pourront pas se déplacer à plus d'un kilomètre de leur domicile. La plupart des commerces fermeront, sauf pour les livraisons. Et le système scolaire fonctionnera partiellement.

- L'Autriche ouvre ses stations de ski -

Les plus de 400 stations de ski d'Autriche ont pu rouvrir jeudi, deux jours avant le début d'un troisième confinement.

Les hôtels, bars et restaurants restent fermés, limitant à la population locale l'accès aux pistes.

- Fin d'isolement pour Macron -

Le président français Emmanuel Macron, testé positif le 17 décembre, «ne présente plus à ce jour de symptômes» et son isolement de sept jours peut donc s'arrêter, a annoncé jeudi la présidence.

- Essais accélérés pour un traitement français-

La société de biotechnologie française Inotrem a obtenu le statut de «priorité nationale de recherche» pour l'étude en phase 2a de son candidat-médicament, le nangibotide, lui permettant d'accélérer sa recherche de traitement pour les patients atteints de formes sévères du Covid-19.

- Barrages en Lituanie -

La police lituanienne a mis en place des barrages sur les routes pour empêcher les déplacements pendant les fêtes, afin de freiner les contaminations.

Les déplacements sont interdits dans ce pays balte du 16 décembre au 3 janvier.

- Plus de 1,73 million de morts -

La pandémie a fait au moins 1,73 million de morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 11H00 GMT.

Plus de 78,6 millions de cas de contamination ont été officiellement diagnostiqués.

Les États-Unis restent le pays le plus endeuillé avec 326.232 morts, suivis par le Brésil (189.220 morts), l'Inde (146.756), le Mexique (120.311) et l'Italie (70.395).

- Russie : record de cas et de morts -

La Russie a enregistré jeudi des records de nouvelles contaminations et de morts, respectivement 29.935 et 635, ces dernières 24 heures. Le cumul des cas s'élève à 2,96 millions et celui des morts à 53.096.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.